Samedi (15/04/06)
Toujours penser à elle, Toujours quand il ne le faut pas. Toujours...
Je pensais que Marie ne m'avait pas marqué. Pourtant, depuis quelques jours, son absence se fait sentir. Je ne l'ai vu qu'une fois. Samedi, dans une belle après-midi ensoleillée, j'ai appris à l'apprécier. Pourtant, elle ne m'a pas particulièrement marquée. Beaucoup de qualités, pas de défauts. Une fille comme je pensais que j'en cherchais depuis longtemps, mais samedi, je n'ai pas réagis. Elle est mignonne, intelligente, réfléchie, drôle. Quand je me souviens de l'après-midi passé avec elle, je suis séduis. Mais alors, pourquoi ne l'ai-je pas été sur le coup.
Ecrit par Genie, à 13:51 dans la rubrique "Z".
Douce France
- Il y a la France d'en haut, la France d'en bas.... - Et la classe moyenne ? - Non ! La classe moyenne ne sont que des personnes qui s'estiment de la France d'en haut, tout en mettant en avant un aspect France d'en bas quand ils ont besoin. - Alors, y'a quoi entre les deux ? - Rien ! - Rien ? - Non, y'a rien entre les deux, mais y'a une alternative à tout ça. - Ah ? - Oui, la Douce France. - Comme le poulet ? - Je pensais plutôt à Trenet ! - Et ça consiste en quoi ? C'est un parti politique ? Un groupe d'idée ? - Non, non, Douce France est une alternative à tout ça. Une France à laquelle j'estime appartenir. - A oui, comment ça ? - C'est une France de personnes qui regardent la société en la critiquant sans cesse. - Et c'est ça une France... Douce ? - Oui, ce sont un ensemble de personnes qui ont un objectif commun et des pratiques communes. Ils critiquent la société et les autres, sans jamais amener de solutions. Ce sont des observateurs des rites et coutumes. Des observateurs qui aiment vivre paisiblment sans se poser de questions, d'où le terme douce. - Ce sont des conservateurs. - Non, pas obligatoirement ! - Alors, qui sont-ils ? - Juste des personnes qui critiquent, jugent et regardent de haut pour le plaisir. Qui pensent différement juste pour le plaisir de se plaindre. - Mais ils ont bien des idées ? - Oui, mais jamais les leurs, et jamais les mêmes ! - C'est des cons alors ? - Un peu ! - Et tu en fais parti. - Ca m'arrive ! - Aïe ! - Pourquoi aïe ? - Parce que c'est moche. Je suis un peu déçu par l'image que tu as de toi. - Et oui, mais pourtant, beaucoup autour de nous sont comme ça. - Beaucoup sont cons ? - Non, beaucoup appartiennent à la Douce France. Beaucoup ont aucun idéal de laisser aller, et profitent du présent sans se poser de questions. Ils attendent juste que ça se passe, en ralant quand ça semble ne pas leur plaire. Et surtout, en ne faisant rien. - ....
Ecrit par genie, à 13:49 dans la rubrique "Z".
Vendredi (20/01/06)
"Les voitures sont faites pour rouler, pas pour s'arrêter..."
J'appuie sur l'accélérateur. Je suis bien, la vitesse est mon plaisir, conduire mon bonheur. Je ne verrais pas vie sans voiture. Pourtant ce que je finirais mieux mes fins de mois sans.La Laguna entre dans Poitiers, le compteur indique cent, je freine un peu, pas trop. Je fonce, toujours, au rythme de la musique qui fait vibrer les plastiques. Je dépasse une voiture, ligne blanche. Pas grave, me dis-je. Je prends les virages du centre à vive allure, j'arrive devant la gare, fonce dans le tunnel, la descente me détruit le dos. Si elle était à mes côtés, elle gueulerait. Elle aimerait la vitesse, mais s'énerverait contre moi, juste pour la santé. Car je dois pas conduire comme ça, "pas en ville".Pourtant, c'est pour elle, pour la rejoindre que je fonce...
Ecrit par Wipix, à 17:53 dans la rubrique "Z".
Mercredi (18/01/06)
Cadrans orangés...
Le cadran orangé indique -7°C. C'est à ce moment-là qu'on est content d'être au chaud. Un peu moins dans une voiture. La route brille de partout, les roues patinent.Mais elle est à côté de moi, et après deux heures de trajet, nous discutons un peu de tout. Elle me parle de sa famille, des problèmes adolescents de sa soeur, de son frère qu'elle adore. Sa soeur a 14 ans. Certains diront l'âge chiant, d'autre ne diront rien, ils subiront, tout simplement.C'est peu de temps après que je lui ai fais remarqué que nous n'avions pas croisé une seule voiture depuis Tours, que le message d'alerte s'est affiché.
Ecrit par Wipix, à 10:35 dans la rubrique "Z".
Samedi (19/03/05)
RER C - Issy les Moulineaux / St Quentin en Yvelines.
"- Excuse-moi, t'aurais du feu ? - Non. Ne savez-vous pas qu'il est interdit de fumer dans les gares ? - Ah ? Non. - C'est vrai ? - Non, enfin oui, je sais que c'est interdit. Mais ça te dérange vraiment. - Non, ca permet qu'une belle fille, telle que toi, vienne me parler. - Ah ! - Tu vas où ?" C'est ainsi que je rencontrais Elodie à la gare RER d'Issy Val de Seine. Elle était assez mignonne. Elle était venue me parler, après m'avoir vu la regarder pendant une demi-heure dans le bus, sur le chemin de la gare. Elle était bien habillée, elle travaillait sûrement. Elle était brune, et avait des yeux un peu brillants, comme je les aime, marrons. Elle devait faire 1,70 m. Elle n'était pas maigre, mais pas ronde non plus. Sûrement une fille de poids normale qui devait faire un régime tout les quinze jours pour que l'on puisse apercevoir ses os l'été sur la plage.
Ecrit par Genie, à 10:04 dans la rubrique "Z".
Samedi (12/03/05)
La grande casse
Le punch frais me coule dans la bouche. Le feu me brûle les pieds. Les caresses de Gaelle sur mon visage éveillent tous mes sens. Le sable me rentre dans le caleçon et encrasse mon portable. Je jette un oeil à ma droite, vois la main de Delphine tendue, je fais tourner la bouteille. De l'autre côté le feu m'éblouis et m'empêche de distinguer ce qui se passe sur la plage à plus de deux mètres de moi. J'aperçois quand même les reflets sur la mer. Je distingue aussi l'île de Ré, cette ligne de lumière de l'autre côté de cette frontière aquatique. D'un côté de l'île de Ré, la courbe du pont et le bout du continent, de l'autre le phare des Baleines qui me fait de l'oeil à chacun de ses tours comme un bateau échoué qui enverrait des messages en morse. Et encore un peu plus à droite, le phare des Baléneaux, à peine visible, réservé au connaisseur, dont je fais parti. Le crépitement du feu de palettes se lie à la guitare de Pierre.
Ecrit par Genie, à 13:19 dans la rubrique "Z".
Vendredi (11/03/05)
Elsa & le "Contact au naturel."
Elle est nue. Je vois sa poitrine, le reste de son corps est couvert par les draps roses et mauves. Je tourne ma langue dans ma bouche, j'essai de la tourner dans ma tête en fait. Comprendre comment tout cela est arrivé.
Ecrit par Genie, à 14:31 dans la rubrique "Z".
Jeudi (10/03/05)
Pour cinq bière consommé, une jolie histoire d'amour en prime.
Le jus de houblons me traverse les neurones. La troisième pinte coule encore plus vite que les autres, je sens enfin un petit peu d'oublis. L'oublis de cette putain d'époque, les horreurs vues à la télé, avoir LCI n'est pas une bonne idée. Le chômage, la crise, l'Europe, la guerre, l'Irak... toutes les conneries que le monde crée depuis des générations, ces conneries qui ne cessent de s'éaccroître depuis Hiroshima. Ce matin, dans le poste, une employée de cinquante ans criait contre le capitaliste, mais surtout, elle haïssait la jeune chinoise de 17 ans qui la remplacerait dans deux semaines, pour éxécuter 50 heures par semaine la même tâche pour un salaire de 100 euros mensuels. Je m'en fous de l'ouvrière française, par contre, la petite chinoise est bien mignonne...
Ecrit par Genie, à 14:45 dans la rubrique "Z".
Dimanche (06/03/05)
Maison vide - Un futur meilleur
En revenant du bureau, il voit ce jeune couple à l'arrêt de bus. Sûrement sortent-ils du lycée, du moins ils en ont l’âge. Assis sur un muret, au sommet des remparts, ils sont collés l'un à l'autre. Derrière eux s'étend l'agglomération d'Angoulême, la verdure de la Charente. En voyant cela, il pense à l'amour, à la beauté des sentiments adolescents. Puis il pense au sexe, à cet âge où l'on découvre les plaisirs des relations physiques. La tête de la fille est posée sur l'épaule de son copain. On sent dans sa position et son absence de sourire la fatigue d'une journée qui se finit enfin. Le garçon se tient droit, il soutient son amoureuse, la main glissée entre ses genoux, il en lui caresse l'intérieur, légèrement le bas de la cuisse. Sûrement que si tant de personnes n'étaient pas présentent, il hésiterait à remonter sa main. Derrière eux le ciel est bleu foncé. La nuit tombe sur une journée d'automne ensoleillée.
Ecrit par Genie, à 17:40 dans la rubrique "Z".
Vendredi (10/10/03)
Petit joueb tout jaune
Comme vous aurez pu le constater, mon joueb est désormais équipé d’un joujou de plus, là, en bas à droite. En gros ça permet à ceux qui le désireraient de recevoir un mail à chaque fois qu’un nouveau texte est publié sur le site. Alors n’éhistez pas à vous inscrire si le cœur vous en dit !A part ça j’ai télécharger BannierCreator, et quand je réussirai à comprendre comment ça marche (dans trois mois ?), il y aura même une superbe bannière pour le site (je sais pas à quoi ça va servir, mais je suis jaloux de tous ceux qui en ont…). Sinon je suis toujours aussi étonné de constater que vous êtes si nombreux à passer chaque jour sur mon joueb, depuis que j’ai installé le compteur il y a trois semaines j’ai déjà reçu 3300 visite dans mon petit joueb jaune pâle… Plus que ne pourrait en supporter mon petit appartement tout blanc… Merci à tous ceux qui lisent les textes, ceux qui en proposent, et également à ceux qui commentent…
Ecrit par Wandess, à 17:48 dans la rubrique "Z".
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