Elle me regardait avec ses grands yeux, ceux dans lesquels je parais très beau. Merci Mélodie pour tout ce que tu es. Nous nous embrassions, je caressais doucement sa jolie poitrine, cette poitrine pleine de douceur, cette poitrine sous le tissu tendu, cette poitrine qu’elle vient parfois coller contre moi et qui me procure tant de chaleur. Elle se laissait caresser, les paupières closes je crois, ou parfois entrouvertes pour m’observer, je sentais son corps réagir à mes caresses, son souffle tendu mais apaisé, je l’imaginais dans sa tête suivre le parcours de mes mains sur elle, de la même manière que je suivais les siennes remontant sur mon torse. Autour de nous le jardin semblait nous contempler, nous accueillir, il y avait un léger vent, beaucoup de soleil, la peau de Mélodie était déjà moite, je l’étais aussi.
« J’ai envi de toi » ai-je dit. Sans réfléchir. Comme on dit « je suis bien avec toi » car on le pense très fort. Comme je lui murmure parfois doucement à l’oreille « ta peau est un délice ». Nous avons continuer à nous caresser sur la chaise de jardin, elle était de plus en plus près, nos deux corps transpiraient un peu plus, je passais une main dans ses cheveux de temps en temps pour lui remettre derrière les oreilles, pour ne pas risquer de l’ennuyer à chahuter sans cesse sa poitrine, ni enquiquiner ses fesses et son chaton à travers son pantalon. L’air de rien nos caresses étaient de plus en plus insistantes en dessous de la ceinture, et en voyant cela avec un peu de recul, il n’y avait que moi qui essayer de penser à autre chose, sa main entre mes jambes n’en bougeait pas, l’autre était placé derrière mon cou, caressait ma nuque, prête à me retenir s’il m’étais venu l’idée absurde de m’échapper. Idée à laquelle je n’ai pas songé une seule seconde.
« Tu as toujours envie de moi ? » a-t-elle soufflé dans mon oreille. Elle le savait très bien vu l’endroit où se trouvait une de ses deux mains. A ce moment là, dans l’état dans lequel elle m’avait mis (mais je faisais tout pour qu’elle soit dans le même), je n’avais plus qu’un désir, être en elle, savoir ce que cela fait, car à être si près d’une personne, tellement près, on finit, je finis, par éprouver ce désir immense d’y entrer, d’aller jusqu’au bout. Etre en elle. « J’ai envie de toi » ai-je répondu. Elle sourit. M’embrasse encore plus fort. S’arrête. Ouvre à nouveau ses yeux. Me regarde avec douceur, tendresse… tout ce que dont est capable parfois une fille… sauf que là en plus c’est elle, c’est Mélodie. Elle referme ses yeux doucement, tend ses lèvres en me réclamant un baiser, comme elle s’amuse parfois à le faire, comme si elle désirait renouveler notre premier baiser. Je l’embrasse dans le cou. Joue avec ses cheveux, caresse sa jolie nuque, ses épaules nues, trouve son oreille. « Oui, j’ai envie d’être en toi » dis-je doucement. Elle se laisse embrasser la gorge, le dessous du menton, la tête tombant en arrière. Elle est sublime. Et elle semble ne même pas s’en rendre compte… Comme elle le fait bien ! « J’ai envie de toi en moi… » répond-elle. Je lui demande de répéter. Elle répète puis se lève, prend ma main, je n’ai pas besoin de lui demander où nous allons, je sais où elle m’emmène. En elle.
à 13:46