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mise en page par Génie

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Decadence d'une vie en France

Quel est le destin type d'un être humain en France de nos jours? Cela part de constatations mais il faut bien se dire que l'exception est toujours (heureusement-malheureusement?) présente. A votre naissance, grand nombre de gens viennent vous voir avec une multitude de petites robes roses qui ravissent vos parents, tout le monde vous prend dans vos bras, et vous ne comprenez rien à cette échelle familiale qui se présente à vous, il y a tata, tonton, parrain, marraine, mémé, pépé, papy, mamy, et les copains de vos parents deviennent des oncles et tantes de substitution ce qui vous fait une famille complètement démesurée...

 

A 3 ans, vous ne connaissez que la pollution et la télévision, la maison devient un magasin de jouets, car Noël, Paque, Halloween, anniversaire, tout devient prétexte à vous rendre un sale gosse pourri gâté. Puis vous entrez à l'école, où votre mère vous trouve vite un "petit copain" parce que ça fait mignon devant les copines. Puis on vous empoisonne de tas de médicaments, on vous nourrit de tout ce qui passe à la télé, et la poupée Cindy devient votre meilleure amie.

 

A 10 ans, la société vous considère déjà comme une adolescente, et vous pouvez trouver dans le dernier magasin à la mode des strings taille 12 ans. Bien sur, l'attirail ne va pas sans les bottes en cuir, les minijupes, le fard à paupières dernière tendance, et le nouveau single de Lorie.

 

15 ans, la bifurcation, soit vous restez dans les rangs des petites poufs un peu sages, qui sont aux yeux de tous déjà politiquement corrects, mais ce sont souvent celles àa qui fument leur premières cigarettes derrière le garage à vélo, et étudient le shopping au lieu des maths ; soit vous devenez "anormale", mais tout le monde met ça sur le compte des crises d'ado (bien qu'à 16 ans, selon une certaine marque de voiture, vous êtes une "jeune adulte"), vous écoutez de la musique fort bruyante, dites non à tout, vous intéressez déja à la politique, et avez au moins la franchise de ne pas vous cacher d'avoir bu votre première bière samedi dernier, au bistrot des copains.

 

Puis, vous passez votre bac à l'aide de cachets anti-stress, et vous lancez dans de longues études fatigantes, qui vous amèneront à chercher un travail à presque 30ans, je dis bien chercher car chercher n'est pas trouver.

 

Puis vous vous mariez, avez des enfants et le cycle infernal recommance, tout ca jusqu'à votre retraite qui n'est pas de sitôt, pour louer un chalet en Savoie, et vous casser un genoux sur les pistes de skis. Quelle vie... Avez vous vu Trainspotting ? Des gens qui refusent la vie, et la substituent à autre chose, ça me semble plus judicieux. Merci à tout mon entourage, car pourront se reconnaître mes neveux, et leurs parents, la déchéance des petites françaises, les filles de chez Pimkie, moi même pour l'anormale (je n'en ai pas dit trop de mal et ça n'est pas pour rien), et ma multitude de tantes et d'oncle qui louent tous des chalets (et se cassent tous quelque chose).

 

 

Ecrit par Texte anonyme déposé, le Jeudi 28 Août 2003, 13:54 dans la rubrique "Z".


Commentaires :

  Wandess
28-08-03
à 14:05

J'ignore qui a déposé ce texte, mais j'y ai reconnu les robes genre Chantal Goya (à fleur), que les tantes (migraineuses) offraient à ma soeur, les sert-tête roses, les noeuds pour les cheveux... C'est vrai qu'à seize personne à comrpis lorsqu'elle s'est mise à porter des vêtements maltraîtés et à blancer les poupées Cindy ("mais t'es folle ! il y en a pour des fortunes!") dans de grands sacs en plastique qu'elle a déposé sur le trottoire le mercredi soir (ramassage le jeudi matin). LEs médicaments, les pillules pôur être belle, forte, intelligente, dynamique, bien bronzée, avec de beaux cheveux lisses et brillants, j'ai pas vu ça chez moi, mais j'ai déjà vu ça chez d'autres. La mère (qui tous les mercredi emmenait dans le Renault Espace fifille à la gym, au twirling bâton, à la poterie ou auviolon ), n'a pas compris pourquoi à 15 ans fifille a eu soudainement le beoin de se défoncer pour supporter ce monde : "mais tu te drogues mas fille?!!!". "Moi? Euh non, pas plus qu'avant!".

  Gamin
28-08-03
à 14:32

Re:

Le tort des parents, actuellement, est de faire porter le poids de leurs échecs sur leurs enfants... Autrement dit, ils aimeraient qu'ils réussissent là où eux-même ont échoué ! S'ensuit inévitablement un concert de protestations de toutes formes, allant de la clope à la drogue, voire même à la rébellion en bonne et due forme (habillement style gothique par exemple)

On doit laisser les enfants faire leur chemin, et les reprendre s'ils s'en écartent trop, mais jamais, au grand jamais, les pousser à faire quelque chose qu'ils n'aimeraient pas, ils vous en voudront toute leur vie...


  wandess
28-08-03
à 15:18

Re: Re:

C'est malheureusement vrai... Trop de parents rêvent que leurs enfants reprennent leurs rêves abandonnés... Ils les imaginenent en miroir d'eux même... On n'est pas très loin du rêve de clonage parfois. Du coup on charge l'enfant, il faut qu'il développe "l'héritage", soit bon à l'école, sage et iconoclaste, esthète, champion de violon ou de football... Espoirs insensés mis sur des épaules étroites et encore fragiles : "tu seras belle ma fille, que tu es belle déjà... mais tiens toi droite que diable!!!".

"Mon fils est libre, il fait ce que je veux". Ou, mon enfant est à moi, harro si vous ne l'acceptez pas. Je crois que ça engendre beaucoup d'erreurs, surprotéction ou volonté inconsciente de rendre incapable l'enfant de voler un jour totalement de ses propres ailes (le fameux syndrôme de je sais pas quoi où la mère rend volontairement malade son fils pour qu'il ne puisse plus vivre sans elle en est l'excès le plus abouti). J'ai une vision un peu spéciale peut-être, mais je crois que des enfants sont avant tout ceux d'une société (j'aurais eu envie de dire : de la Terre qui les porte...), et il faut pas vouloir les garder rien qu'à soit, mais les ouvrir au monde.

Cela dit, je ne suis pas encore passé par là, faire des erreurs est inévitable, j'en ferais sans doute le jour où...

  Anonyme
28-08-03
à 15:20

Re: Re: Re:

Quand même, j'aimerai bien savoir qui a écrit le texte "Décadence..." et l'a déposé... Il est anonyme, c'est fait exprès, ou est-ce un oubli?

  Gamin
28-08-03
à 15:23

Re: Re: Re:

C'est humain de faire des erreurs, heureusement, nous ne sommes pas encore des machines... Le tout est de ne pas tomber dans l'excès, et là, la marge est à l'appréciation de tout un chacun, et parfois, trop souvent dépassée...

  Lou
28-08-03
à 16:37

barbie-nostalgie

passant directement du ce1 ou c31, je me suis dit que les "grandes" ne jouaient plus aux barbies. J' ai foutu le tout au grenier (camping car rose, froufrous mauves, et barbie-princesse..je vous passe les détails du peigne à paillettes et de la cuisine multi-fonctions)...Evidemment, j'étais devenu la "garnde " aux yeux de papa, maman et la troupe familiale. Celle qui avait déjà passé le stade.
Résultat: j' ai dix-sept ans, suce mon pouce et rejoue quelquefois aux barbies en cachette et ai besoin d' un titi blanc pour dormir (à défaut d' un homme). A qui la faute?

  Wandess
29-08-03
à 01:17

Re: barbie-nostalgie

La faute à Barbie assurément... En tout cas il a vachement de bol le titi en question non?


  Lou-w
29-08-03
à 09:42

Re: Re: barbie-nostalgie

je préfère les titis grandeur nature, avec les jambes en arc et le torse tout doux...sans oublier le museau qui pique. Ouais, mon titi, il est là depuis que je suis née, un ours blanc polaire, défraichi...Il s' apelle mr Flocon. (et pas faux-con)
Lou

  Wandess
29-08-03
à 12:32

Re: Re: Re: barbie-nostalgie

Moi j'ai un Pitchou, c'est un péroquet vert qui crie "Esteban" tout le temps... En fait il parle pas, mais quand on ouvre grand les oreilles ont peut l'entendre au fond de sa tête... Bon, comme on est plus grand maintenant (depuis trois semaines...), on dort plus ensemble, d'abord il prenait pas assez de place (lui aussi), il ronflait pas, il parlait jamais, bon il souriait mais c'était tout...En plus il veut jamais bouger, tu lui propose un ciné, il a pas de thunes pour payer, la bière il en fiche toujours par terre, faut pas aller avec lui dans un bar, en boîte il se fait marcher dessus... Seul la Patagonie l'intéresse... Ben voyons !!! C'est pas du tout cher en plus ! Du coup en ce moment on est un peu en froid, je lui ai dit qu'il avait qu'à aller habiter chez Florent Pagny, et il l'a mal pris.

Voilà, tout le monde va encore s'en foutre... Mais quand même c'est malheureux de se disputer. Eh! les amis "faites l'amour, pas la guerre" (désolé pour cette fin pitoyable, j'ai voulu faire mon Jérémy).