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 Ecrits de la vie...   Fiction   Les aventures de Paul-Henri   Nouvelles   Z 

mise en page par Génie

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Là où Paul-Henri apprend qu’Alain Juppé et Bertrand Cantat sont eux aussi des martyrs.

Le jour décline doucement sur la ville en cette fin d’après-midi ensoleillée, où les passants ont semblé se sentir comme revenant à la vie. Paul-Henri marche, ses chaussures semblent le porter, son visage est éclairé comme rarement, sans raison il sourit, sans raison il se sent joyeux. Il semble prêt pour de nouvelles aventures dans la ville. Son ventre est vide, comme souvent, mais l’air a le parfum des jours anciens, quelque chose du goût de l’enfance, Paul-Henri se sent bien malgré tout. Il s’assoit à la terrasse d’un café et demande un petit noir ainsi que le journal. Un type le regarde avec de drôles de yeux, et ne tarde pas à s’approcher de lui en faisant sauter sa chaise sur ses quatre pieds. Paul-Henri se demande tout d’abord s’il rêve. Mais lorsque le gars l’appelle « camarade », Paul-Henri sait que malheureusement il n’a pas vraiment quitté la réalité de la ville. L’homme a la dégaine d’un pauvre Manu Chao de carnaval. C’est tout à fait la saison d’ailleurs, et  Paul-Henri aimerait le félicité pour son déguisement, mais comme il est flagrant que ça n’en est pas un, notre héros préfère ne rien dire à son interlocuteur, cela bien que Paul-Henri sache parfaitement que se genre de bonhomme ne se baladent pas tous avec un couteau entre les dents et qu’il s’agit d’une légende urbaine. Paul-Henri est un spécialiste en légendes urbaines, il en est d’ailleurs une lui-même, et pas des moindres.

 

_ Eh camarade, dit le clone de Manu Chao, je suis pas un moraliste… D’ailleurs je suis un humaniste moi ! Yes un humaniste !!! Même que je suis intermittent du spectacle !!!

_ C’est très bien ça… répond Paul-Henri qui n’en a que faire et se demande s’il va pouvoir lire en paix le journal qu’on vient de lui apporter.

_ J’ai fait la grève des intermittent et tout man !

_ Et bien je vous en félicite !

_ Eh mec, si tu veux me poser des questions, si ça t’intéresse notre mouvement et tout, si tu veux en savoir un peu plus je peux t’en parler !!!

_ Non, c’est bon je vous remercie, mais ma sœur bat le beurre et elle est elle aussi intermittente, je suis au courant merci… merci… merci.

_ Cool ! Alors on a des point communs. Ma sœur aussi !

_ Elle bat le beurre ?

_ Non, elle est intermittente. Mais je venais pas te voir pour ça au départ…

_ Ah, et vous veniez pourquoi ?

_ Parce que je t’ai entendu demander un petit noir tout à l’heure…

_ Et… ?

_ Ben faut plus dire ça mec ! Je me doute bien que tu es pas raciste, mais dire « un petit noir », ça fait raciste…

Comme sur sa chaise Paul-Henri aimerait lire son journal en paix, même si les nouvelles du soir sont mauvaise d’où qu’elles viennent, il promet au clone de surveiller son langage à l’avenir. Le type a l’air satisfait, comme Paul-Henri veut le calmer il lui donne les pages spectacles afin de l’occuper. Mais l’homme considère que dans les journaux ça ne parle que de ceux qui ont le moins de talent. « Sauf Manu Chao, Noir Dez ou quelques autres comme ça » s’empresse de corriger le clone. Clone qui décidément intéresse de plus en plus Paul-Henri qui n’est jamais fatigué lorsqu’il s’agit d’enrichir sa collection de spécimens humains. Alors Paul-Henri pose son journal et écoute ce clone, si brillant avocat du cas Cantat. Ainsi, contrairement à ses habitudes, Paul-Henri ne part pas immédiatement vers de nouvelles aventures.

 

***

 

Paul-Henri s’est laissé convaincre, malgré ses réticence. Il considère en effet depuis peu que c’est hors de leur environnement que les espèces sont les plus intéressante à étudier. Et que cela est en outre nettement moins éprouvant. Paul-Henri a une méthode scientifique peu orthodoxe, mais c’est sa méthode, et elle lui va comme un gant. On peut même dire que c’est elle qui a fait une grande partie de sa réputation. Même si cette réputation ne dépasse guère le cercle de ses rares amis, des lecteurs de ses aventures, et de l’humble rapporteur de ces péripéties citadines.

En entrant les craintes de Paul-Henri s’effondrent. Il y a un mangé ! Et il y a à boire ! Oasis et bière comme s’il en pleuvait. Le clone de Manu Chao est acclamé amicalement par quelques types. Une fille pousse des cris de star. On leur donne à tous les deux une chaise pour se joindre au membres de cette section dont Paul-Henri ignore les affiliations. Sur la table Paul-Henri ramasse un tract identique à l’affiche qui était scotchée à l’entrée du local, et il peut ainsi connaître plus précisément le thème de cette rencontre : « Bertrand Cantat : bourreau ou victime ? ». Paul-Henri trouve que la question en elle-même semble appeler une réponse subjective, et très orientée. Paul-Henri prend des notes dans sa tête, et ne rate pas une miette des discussions.

 

_ Tu ne peux absolument pas dire que cette sombre histoire remet en quoi que ce soit en cause le comabt qui a été celui de Bertrand et le notre, s’énerve un type énervé en réponse à un autre type plus calme.

_ Mais pourquoi tu t’énerves Nico, répond le type calme. Est-ce que nous nous énervons nous ? Non ! Personne ici ne s’en est pris à toi. Tout le monde est calme ! Il n’y a pas de quoi s’énerver comme tu le fais.

Paul-Henri sait apprécier la manœuvre. Il applaudit mentalement ce brillant jeune homme si calme, si posé, si imperturbable, qui fait ainsi preuve qu’il est sorti pour sa part de l’adolescence. Les conséquences étaient prévisible, le jeune homme énervé se lève :

_ Je m’énerve parce que vos propos à toi et Sylvie sont tout simplement révoltant. Cela me révolte ! Vous êtes des putains de sales connards qui profitaient de voir un homme à terre pour lui flanquer des coups de lattes…

_ Sauf erreur de ma part, répond posément celle qui se dénomme Sylvie, les coups de lattes ce n’est pas nous qui les avons portés dans cette affaire…

_ En réalité vous n’avez jamais rien compris à Noir Dez ! s’envole le révolté en manquant de monter sur la table pour étrangler quelques personnes autour de lui. Vous êtes des ratés tous les deux, des jaloux, vous rêviez depuis longtemps de voir Bertrand se casser le gueule. Je suis sûr ! Vous êtes de ces personnes qui haïssent ce qu’ils ne peuvent égaler et qui restera à jamais hors de leur portée… Vous êtes de médiocres et des jaloux ! Bertrand s’est battu avec nous, il est des nôtres, et sous prétexte qu’il a butté cette sale petite pute, vous vous désolidarisez !

_ Non, par ce geste il a trahi la cause justement ! répond le jeune homme calme.

Quelques uns approuvent en secouant leur tête. Mais d’autres se mettent à remuer des plus belle sur leurs chaises pliantes molletonnées. Paul-Henri se régale. Il est au spectacle. Il se demande qui va gagner. Et en attendant de connaître les résultats il mange tout ce qui lui tombe sous la main en se servant des verres d’Oasis fruit de la passion et des canettes de bières qui sont sous son nez. Le clone de Manu Chao essaie de calmer les passions. Evidemment c’est sa grande fonction sociale, sa mission. Son destin.

_ Je pense que Cantat est un martyr de notre cause, dit un autre jeune homme.

_ Quelle cause demande ? Paul-Henri.

_ Il s’est battu pour faire gagner notre cause, ne l’oublions pas. Malgré cette triste affaire n’oublions pas ce qu’il a fait pour nos idées.

_ Oui dit une autre. Trintignant était une pauvre fille. Il faut savoir ne pas s’arrêter là. Dépasser ce stade. On ne peut pas réduire Bertand Cantat à ce sombre incident.

_ Un incident ? s’étouffe Sylvie.

_ Il faut savoir voir au-delà de cette sombre et triste affaire ce qu’il a fait. Il est le seul a avoir réussi à faire tomber le patron d’une grande multinationale capitaliste, arrogante… et qui oeuvrait à la marchandisation de la culture et du savoir. Il a fait tomber un putain de salopard de patron quand même !

_ Lequel ? demande Paul-Henri.

_ C’est clair, c’est lui qui a mis fin aux agissement de Jean-Marie Messier, on ne peut pas lui ôter cela quand même !!!

_ Ah bon c’est grâce à lui ça ?  s’étonne Paul-Henri

_ C’est clair que c’est pas ces bourgeois de Trintignant qui auraient fait ça…

_ Ni Lio !!!

_ Mort de rire !!!

_ Ah ahahahaha !!!!

_ Pour la chute de Messier, e croyais que c’était les banques qui l’avait viré de Vivendi-Universal… insite Paul-Henri.

_ Elles ont sauté sur l’occasion forcément, depuis le temps qu’elles voulaient sa tête ! Mais c’est grâce à Cantat.

_ Oui, elles l’ont utilisé quoi… renchérit Paul-Henri. Ou à moins qu’il n’y soit pour rien.

_ Tu plaisantes ?

_ Evidemment ! Je sais très bien que c’est grâce à lui ! biaise Paul-Henri.

_ Si ça se trouve cette histoire est un complot orchestré par Messier… continue l’air songeur le jeune homme révolté.

Il semble à Paul-Henir que dans ce genre de circonstance, le silence devrait être d'or. Sentant l’ambiance très lourde, et sa faim comme sa soif épongés, Paul-Henri salue le petit cercle sur ces dernières paroles pleines de sagesses… il retrouve la rue et son bon air, la douceur de la ville dans ces premiers jours printaniers. Mais pour peu de temps.

 

Il croise en effet par hasard une de ces anciennes connaissances.

_ Quoi de neuf ?  fait l’autre.

_ Ben rien… répond Paul-Henri.

_ Non ? Sans blague ? Mais c’est formidable ! Je suis ravi pour toi !

_ Et toi ?

_ Tu devineras jamais ! J’en avais tellement marre du PCF moi, que j’ai décider d’adhérer à l’UMP !

_ Ah ouais ?

_ Oui. Tu sais, maintenant je suis marié. J’ai une petite fille. Alors tu sais l’Hum et le muguet…

_ Et tu as arrêté les merguez et le Ricard aussi ?

_ Attend, là je suis en urgence. Je dois aller à un pot de soutien à Alain Juppé. Mais si tu veux tu peux m’accompagner !!!

Paul-Henri ne répond ni oui ni non. Alors cette ancienne connaissance lui met la main sur l’épaule et dit : « Ah je suis content de te revoir, tu imagines même pas ! Je suis content que tu viennes ».

 

Dans une salle très bien rangé, dont la moquette est parfaitement propre tout le monde mange des cacahuète en buvant le Clairette. Paul-Henri aurait préféré un dessert plutôt qu’un apéro, mais il est content quand même.  « Tu vois, c’est super conviviale à l’UMP. Et franchement on se prend moins la tête à s’engueuler entre nous qu’à gauche. Les pontes se font le tronches entre partisans de Sarkozy et Chirac - Jupé, mais bon pour nous les militants on s’en fout, tout ce qui compte c’est que ce soit un de la crèmerie qui l’emporte en 2007 ».

Un ami d’Alain Jupé est là. Il est la guest-star en quelques sorte. Elle passe « en coup de vent », pour remercier du soutien apporté à l’ancien premier ministre, au président du mouvement. Il dit qu’Alain a été très touché de sentir cet amour parmi les militant, il l’envoie remercier pour les mots de soutien, les dessins (et les oranges ?). Tout le monde applaudit le discours de l’ami d’Alain. Tout le monde lève sa flûte de mousseau. Une dame d’un certain âge dit qu’Alain Jupé est le premier martyr de l’UMP. Paul-Henri se demande si on peut aussi dire la même chose des hommes de Ben Laden qui sont mort en envoyant des avions dans des tours. Un homme, qui dit venir de l’UDF, dit un peu plus tard dans une discussion qui s’est organisé dans un coin de la salle entre quelques convives, qu’il n’en peut plus de ces complots de juges gauchistes, et qu’il ne regrette pas d’être passé à l’UMP quand il voit que Bayrou continue cette façon de faire de la politique qui consiste à agiter les affaires. « Bayrou est une menace pour la démocratie, explique-t-il, cette façon de faire de la politique porte le discrédit sur la démocratie et la classe politique, les Français veulent d’autre chose».

_ Ah bon c’est cela le principale danger la démocratie ? demande Paul-Henri.

Mais comme personne ne l’entend, qu’on est trop occupé à resserrer les rangs autour de la victime Alain Jupé « qui n’a rien fait pour mériter cela », Paul-Henri se met au milieu de la pièce remplie de convive et hurle pour faire entendre enfin sa voix. « Vive François Bayrou, vive la Nouvelle UDF !!! » crit-il devant les militants médusés avant de les bousculer en se hâtant vers la sortie comme un ouragan qu’on ne peut plus arrêter… Qu’on se le dise, Paul-Henri lui aussi saigne encore, et il sourit à la mort. Il court vers de nouvelles aventures, et il a bien raison.

 

 

 

Où Paul-Henri mange trop de chocolat

Où Paul-Henri est dans un métro où il fait chaud

Où Paul-Henri veut s’inscrire à l’université et est bien étonné

Là où Paul-Henri va avec des « amis » en boîte de nuit

Où Paul-Henri participe à une grève de la faim

Lorsque Paul-Henri découvre le sexe à la mode d’aujourd’hui

Là où Paul-Henri a des envies de kill-biller son prochain

 

Interview d’Amédé (par F. Laurence)

 

 

 

Amédé Potiron-Danzasoupe


Ecrit par Amédé Potiron-Danzasoupe, le Vendredi 19 Mars 2004, 12:43 dans la rubrique "Les aventures de Paul-Henri".
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Commentaires :

  Norman
19-03-04
à 16:58

Long à lire et pour pas grand chose si ce n'est de l'agacement. Mettre Bertrand Cantat et Alain Juppé est une honte, l'un a agi intentionnellement, et pas l'autre. Quant à ceux qui le soutienne il n'y a rien à voir. De tels amalgames rendus publiques me font douter de mes convictions en faveur de la liberté d'expression. J'ai envi de te cracher à la gueule.
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  kalbadia
19-03-04
à 18:21

Re: hé bin

... quelle violence ! moi, j'aime assez la polémique, sauf quand elle dure trop longtemps.
Je me demande, Morgan, de qui prendrais-tu la défense en crachant à la gueule de Wandess ?
De l'escroc public à la botte du plus grand voleur de noter chère République, ou de l'amant forcené qui attend sa peine de prison méritée - peine qu'il ne cherche ni à éviter, non plus qu'il ne cherche à se faire blanchir publiquement ? Hein ?
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  Wandess
19-03-04
à 20:19

Re: Re: hé bin

Merci de poser la question que je me suis posé aussi en lisant ce commentaire. Cela dit le monsieur ne peut pas me cracher à la gueule à moi puisque ce texte est d'Amédé. Oh bien sûr on peut dire bien des choses de ce texte, mais je trouve que sa principale qualité est de bien rendre compte de la réalité, même si cela est à travers une fiction. Il suffit de voir sur ce site le forum concernant le texte de Perceval ("Bertrand Cantat cloné"), pour mesurer les passions que cette "sombre" (et "triste") hsitoire a sucité... pour ne pas dire la conneire de certains propos. Quant aux réactions concernant Alain Juppé, on les trouve dans la presse, et effectivement les personnes que croisent Paul-Henri pourraient tout à fait exister. Pour ce qui concerne ce qui sort de leur bouche c'est très proche des déclarations tenus dans la presse pas les "amis" d'Alain. Je trouve le parrallèle des réactions des "défenseurs" des accusés concernés par  ces deux affaires plus intéressant que révoltant.

Wandess

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  Dqem
21-03-04
à 01:19

L’existence de jeunes clones de Bertrand Cantat est sans doute moins à déplorer qu’une caricature de l’homme sans qualités.
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  Wandess
22-03-04
à 09:27

Re:

A quelle caricature fais-tu allusion?
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  Dqem
22-03-04
à 23:28

Re: Re:

« L’homme sans qualités » est un roman de Musil et, incontestablement, l’un des plus grand (avec « Ulysse » de Joyce et « A la recherche du temps perdu » de Proust). J’en conseille vivement la lecture à chacun. Si cette précision ne suffit pas à éclairer mon post précédant, je me livrerai plus tard à une explication, quand j’en aurais le temps.
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  Dqem
22-03-04
à 01:32

A toutes les personnes matures et, pour cette raison, pourfendeuses des faux rebelles, je veux les assurer de ce qu’ils ne sont pas seuls à faire preuve de clairvoyance ; voici quelques textes qui entrent en résonance avec quelques unes de leurs contributions à ce joueb ; on y retrouvera avec plaisir les mêmes gestes de déconstruction de l’évidence partagée ; je précise que le reste des discours que l’on tient sur les sites dont ces textes sont extraits relève bien de ce qu’il est possible ( et même probable à long terme) d’affirmer sur la base d’une profondeur d’analyse identique à la leur.

Il existe des artistes vrais loin de Star Academy et Popstars, il existe des groupes révoltés autres que NTM ou Sniper, il existe des groupes réellement engagés contre la mondialisation aux antipodes de l'hypocrisie de Noir Désir, il existe d'autres labels que Sony et Universal... Il existe une musique alternative, rebelle et identitaire! Découvrez-la ici!
http://www.jeunesses-identitaires.com/mp3.htm


Chez les idoles que les médias offrent comme modèles à la jeunesse française, il semble que certaines habitudes demeurent tenaces. Ainsi, le rappeur Joey Star nous avait déjà habitués à suivre ses frasques, frappant selon son humeur sur un animal ou une hôtesse de l'air...Depuis trois jours, l'actrice Marie Trintignant est plongée dans un coma profond. Elle a été sauvagement frappée au sol lors d'une dispute par son compagnon Bertrand Cantat, chanteur du groupe de rock Noir Désir. Groupe engagé, Noir Désir a toujours combattu toute vélléité de résistance nationale et identitaire en s'engageant notamment aux côtés des immigrés clandestins.Bertrand Cantat a ainsi concrétisé sa haine de la civilisation européenne et de ses défenseurs, jusque dans sa vie privée. De par son crime ignoble, il se place en totale rupture avec notre Tradition de respect de la femme, des déesses-mères de notre plus vieille mémoire à la Vierge Marie.Aux ordures et aux apôtres de la décadence, à Joey Star, Sniper ou Noir Désir, nous préfèrerons toujours nos saints et nos héros !http://www.jeunesses-identitaires.com/communique36.htm

Angélisation et démonisation
Le monde est simple, la politique est binaire. Il y a les bons et les méchants. Les anges et les démons. C’est en tout cas la vision que nous donnent les médias dominants. Les anges ? Ceux de gauche bien sûr ! Les diables, ceux de droite évidemment !

Voyez Bertrand Cantat, le chanteur du groupe Noir Désir : bien sûr, il a tué sa compagne (Marie Trintignant), mais il faut le comprendre, c’était de l’amour-passion et elle était un peu… hystérique. Alors il est resté un « type bien » : selon « Libération », un trotskiste ne saurait faire le mal. Seuls les « néo-réactionnaires » du parquet lithuanien de Vilnius ne comprennent pas cela !
http://www.polemia.com/


Vous voyez, ils ne sont pas les seuls à avoir compris !
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  Gunther von Prien
22-03-04
à 21:04

Re:

Un courant musical "identitaire" très pourvu en texte de haut vol et au vocabulaire très reich, riche ( pardon ).
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  Perceval
22-03-04
à 21:07

Torpille par le flanc droit.

Ein Heller und ein Batzen,
Die waren beide mein, ja mein...
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  Dqem
22-03-04
à 23:31

Enfin, pour que tout soit parfait, je vous propose un texte à mille lieues du politiquement correct et des clichés véhiculés par ces insupportables bobos (trouvé sur Polémia, le site de l’intellectuel Jean-Yves Legallou) :

Koh-Lanta : une leçon d´intégration sur TF1

(…)

Le grand sujet de conversation de ces messieurs-dames, outre la nourriture, est de savoir qui sera éliminé la prochaine fois. Or, il se trouve que le gendarme gascon aurait clairement déclaré : « La prochaine fois, il faut virer le négro ! ». Propos « inacceptables » selon la production de TF1. On l´aura compris, Antoine est le "méchant blanc raciste" de l´histoire. Moundir et Moussa, eux, sont des gens tolérants. Moundir, affalé sur une natte, l´affirme : « Ce genre de propos sur les ethnies me dégoûte ! ». Mais c'est pour ajouter quelques séances plus tard : « Moi, je suis un rebeu, Moussa, c´est un renoi, on vient du même continent, l´Afrique. On se sent plus proches quoi »...

Ce non-événement appelle deux remarques :
1/ La conscience identitaire, même grossièrement affirmée, est une tendance lourde - une "force profonde de l'histoire" aurait dit l'historien Duroselle - que le political correctness n'a toujours pas réussi à éradiquer.
2/ L'affirmation identitaire est choquante et interdite à certains, en l'occurrence des gens comme Antoine, mais sereinement assumée et revendiquée par d'autres, comme Moundir et Moussa, sans que cela pose le moindre problème.

Merci à TF1 pour cette piqûre de rappel.
Et pour ne pas mentir, pour une fois, aux téléspectateurs : c'est bien la "réalité" qui passe ainsi à la télé.
http://www.polemia.com/contenu.php?cat_id=45&iddoc=538

La distinction élémentaire du fait et du droit a dû échapper à notre méticuleux analyste.
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  Perceval Ritter von Konigberg
23-03-04
à 00:10

Montjoie.

Monsieur,

Possédant moi-même des opinions et assez prononçées, je ne me permets pas de faire du racolage de basse classe ici comme une vulgaire coureuse de rempart. Certes mes affinités avec la démocratie sont très faibles mais je trouve que la démarche qui est la votre ici manque de franchise.

Il est évident qu'un vieil habitué des idéologies et de leurs phraséologies comme moi vous avait vu venir depuis des miles nautiques mais je pense ( parfois ) à mes congénères qui vous lisent ici quand l'envie leur en prends et qui du fait de leur jeune âge pour facilement être tentés par les Hitlerjurgends: je plaisante ( vous avez commencé ).

Quand j'évoque mes idées politiques, je m'abtiens de rallier à ma coterie en utilisant de fumeux sites écrans maintes fois galvaudés,archi-connu et surout très connotés. Vous dites défendre nos valeurs ?

Mais qui êtes-vous pour oser défendre les valeurs de l'occident en soudard, usitant de vos liens de basses extractions ? De quel droit injustement pris osez-vous justement vous poser en lansquenet de la Vierge Marie que vous salissez plus que vous ne défendez par de tels propos ?

Je m'étonne que vos affinités très électives ne vous aient justement pas enseigné cette chose simple qui est d'éviter les esclandres et de ne jamais salir son honneur par d'obscurs tâches et de manière plus générale: la dicipline ( rien à voir avec Pline l'ancien ).

Voyez-vous mon tout doux, je n'ai jamais caché mes penchants inoffensifs de monarchiste décadent: je m'en vante parfois et peut être à tort mais au bout du compte, je n'ai pas l'outrecuidance de me prendre au sérieux et encore moins de vouloir amener mes semblables à partager mon goût pour la fleur de Lys. Il n'en est pas de même pour vous Monsieur. N'espérez pas du fait de mon conservatisme m'attirer à vous au nom d'une quelconque proximité idéologique, je crains qu'il n'en ait guère même sur la défense des valeurs ( noble action qui eut mérité mieux qu'un hâtif copier-coller ).

Le bonjour Monsieur.
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  Dqem
23-03-04
à 01:27

Re: Montjoie.

Mon propos est simple ; il n’y a que la grosse dame distraite et narcissique pour n’en pas saisir l’ironie.
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  Dqem
23-03-04
à 01:37

Re: Montjoie.

« N'espérez pas du fait de mon conservatisme m'attirer à vous au nom d'une quelconque proximité idéologique »

Cet aveu intéressera peut-être vos lecteurs.
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  Perceval
23-03-04
à 18:21

Re: Re: Montjoie.

Navré, mais je ne résonne, et ne vous en déplaise, pas en terme de lectorat. Et contrairement à vous, je cite mes sources. Remémorez-vous ce que je vous disait sur la création et la critique: osez, faites comme moi au lieu d'avancer voilé ( pas trop tout de même ).

Perceval
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  Dqem
23-03-04
à 18:33

Re: Re: Re: Montjoie.

Ah Perceval, ton idiotie n’a d’égale que ta fatuité !
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  Anonyme
23-03-04
à 21:24

Re: Re: Re: Re: Montjoie.

Mon pauvre garçon. Si il y a un fat ici, ce n'est pas moi.
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  Perceval
23-03-04
à 21:26

Re: Re: Re: Re: Montjoie.

De plus, votre suffisance commence à m'escagasser sérieusement.
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  Wandess
23-03-04
à 14:45

Re:

En admettant que cela ai un quelconque intérêt de lire Jean-Yves Legallou, j'aimerai faire remarquer Monsieur Dqem que le comportement de Moundir et Moussa ne justifie en rien les propose d'Antoine, on sait parfaitement que ces émissions s'adressent à des cons, qu'elle sont produitent par des cons, diffusées sur une chaine détenue par des cons et dirigés par leurs semblables. Il n'est donc nullement étonnant que les individus qui participent à de pareils jeux soient eux même des cons.

D'un côté il y a des personnes sensées, qui savent dépasser l'identitée pour élaborer une pensée plus élevée. Ils sont de différentes couleurs, de différentes origines... Ils vivent en France et sont Français. Il y a des personnes semblables qui vient en Egypte, en Syrie, en Irak, en Ouganda, au Japon, aux Etats-Unis, au Brésil... etc... Il y en a partout. Ils ont chacun leur identité, ils sont héritiés d'une culture liées à leur pays d'origine, voir la religion qui a modelée la pensée prpre au territoire où ils ont grandi et se sont épanouis (ou non d'ailleurs). Leur spécificité est de ne pas mettre leur identité en avant comme un factuer d'exclusion. Ils jugeront stupide un individu quel que soit sa couleur de peau. Ils aspirent à des lois qui ne fassent pas de différence de couleur, de sexe, ou de religion. Une personne qui aura la peau noire pour la même faute sera condamnée comme un blanc qui a commis la même faute. Il en ira de même pour un athée, un agnostique, un chaldéen, un musulman, un catholique, ou un protestant. Pour la simple raison qu'on ne demandera pas à cette personne sa religion. Ce ne sera pas un facteur agravant de sa peine, ni atténuant. De la même manière pour postuler à un emploi ces critères ne seront pas retenus, seul la valeur de l'individu entrera en compte. L'école devra donner les mêmes chances à ces différents individus. Partout dans le monde cette idée s'est développée durant des siècle, parmis toutes les civilisations, toutes les cultures, et elle a fini par triomphé en plusieurs lieux.

Face à eux le côté obsucre. Il a toujours demandé des préférences pour un certain type d'individus, selon leur religion, selon leur sexe, selon leur couleur. Avec parfois seulement une justice plus dure pour les autres, un droit différents, ou seulement des impôts plus forts. D'autres sont allés jusqu'à vouloir déplacer ces popultaions différents hors de leur territoire, voir à les eterminer. Le refélexe identitaire ne connaît pas de religion, pas de couleur de peau, pas de culture. Il ya toujours eu des groupes d'arriérés dont la motivation profonde n'est pas un mieux être des popultation, maios l'accaparemment des richesses, le désir d'imposer leurs vues et uniquement leur culture à tous les autres.

Le fait qu'un certain nombre de personnes à travers le monde, de couleur différente de la mienne, décident de se replier sur leur identité en m'exlcuant est en soit détestable, qu'ils aient des préjugés excluant à mon égard est de la même manière une honte pour eux. Dois-je pour autant répondre par le même réflexe identitaire? Non.

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  Dqem
23-03-04
à 18:34

Re: Re:

Wandess, j’espère que tu comprends que tu prêches un convaincu.
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  Lili
23-03-04
à 21:33

Re: Re: Re:

En deux mots évidemment.
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  Dqem
23-03-04
à 22:08

Re: Re: Re: Re:

Je suis sûr que vous n’aurez aucun mal à expliquer votre jugement.
Bonne réflexion !
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  Perceval
23-03-04
à 22:14

Re: Re: Re: Re: Re:

Ce qui n'est pas ton cas.
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  Dqem
23-03-04
à 22:54

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

M’expliquer est ce que j’ai déjà fait dans beaucoup de mes messages. Il est dommage que je sois à chaque fois obligé de montrer pas à pas mon raisonnement pour me faire comprendre. Par contre, je ne me souviens pas qu’il te soit arrivé une seule fois d’affirmer quoi que ce soit de clair, de précis et d’argumenté. A toi de montrer que tes allusions vagues renvoient à autre chose qu’à du néant ; que ton écriture pourrie d’ornements, avec laquelle tu ne cesse de différer le moment de l’explication, n’est pas que l’effet de ta lâcheté à avouer la vacuité de ton propos.
Repondre a ce commentaire

  Perceval
23-03-04
à 23:56

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

En parlant de textes ( sans s serait déjà un pas ), nous attendons toujours le(s) tien(s).

Quant à la stérilité qui entoure tes commentaires, j'espère qu'elle est moins grande que le temps que tu perds ici au lieu de gambader dans les forêts. "te faire comprendre" ? Serions-nous devant toi comme devant un Bossuet à attendre tes bons mots et tes explications de patachon ? Je m'interroge sérieusement sur l'utilité de ta démarche ici... Gloser, pérorer, certes mais pour en tirer quoi ? L'essence de tout cela est-elle autre chose que de l'eau distillée ?

Pour ce qui est de la lâcheté, je te prierai de manier ce genre mot avec précaution, je pourrait t'en demander raison et je ne serais pas dans mon tort. Car il me semble que celui qui n'ose pas avouer son incapacité à produire, même sans propos et avec ornements, ici ce n'est surement pas moi isn't it ?
Mon propos n'est pas clair en effet, car je ne prétends pas en avoir. J'écris pour le plaisir ( "futile" ? ) d'écrire et je m'en satisfais tout à fait. Je te laisse ce besoin du propos qui cache ta lâcheté à écrire autrement que de manière "fonctionnelle". Et surtout, cette césure qu'il y a entre moi et toi ( ici du moins ) réside dans le fait que je n'ai rien à prouver. Première nouvelle, nous sommes sur ce blog pour prouver.

Jouer au correcteur word, pondre des analyses fumeuses en les pensant inabordables pour les autres et avoir un propos, j'en prends bonnes notes, je tâcherais de m'y mettre. Je t'abandonne à tes petites névroses. Bisous.

Perceval

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  Perceval
23-03-04
à 22:32

Re: Re: Re: Re: Re:

Et soyez bien assuré ( je reprends le tutoiement ) que votre ton condescendant et cette manière de lancer des débats comme un vulgaire lacanien est,certes, souvent riche et porteuse mais parfois très pédante tant par le contenu que par la forme. Je ne parle pas des douteux parallèles que vous fîtes ici-même.

Dieu vous garde.
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  Dqem
23-03-04
à 23:15

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

La seule personne qui ait un ton condescendant ici, c’est toi. C’est là d’ailleurs la seule chose sur laquelle tu te reposes pour essayer d’avoir raison (les textes débiles que je cite ne sont pas pour toi un tissus de raccourcis au profit d’opinions immorales, ils sont seulement « de basse extraction » ; j’ajoute que s’en tenir à un jugement aussi superficiel sur un sujet aussi grave est vraiment effrayant).
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  P.
23-03-04
à 23:59

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

"Heureux les
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  Dqem
24-03-04
à 18:11

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:


« Mon propos n'est pas clair en effet, car je ne prétends pas en avoir. J'écris pour le plaisir ( "futile" ? ) d'écrire et je m'en satisfais tout à fait. »
Je ne parle pas de tes « créations », dont je me fiche totalement, mais de ce que tu fais par exemple ici même : quelle que soit ta prétention déclarée, de fait, tes commentaires contiennent ou supposent un certain nombre d’affirmations. Rien ne t’oblige à te déverser en un étroit idiome décalqué sur la langue de La Rochefoucault. Par contre, tu ne peux pas d’un côté insinuer (ou affirmer, quand ton irritation contrebalance un peu ta lâcheté) quoi que ce soit, et de l’autre, ne jamais livrer la réflexion dont tu t’autorises alors. Et si celle-ci est inexistante et que tu comptes bien qu’elle le reste, alors de cela, il te faut tirer une bonne fois les conséquences et te taire. Argumenter, sinon démontrer, est ce dont chacun ne peu faire l’économie du fait même qu’il exprime une position, fut-ce implicitement et à son insu même.

Ainsi, lorsqu’il y a un malentendu (qu’il soit de mon propre fait ou non), je m’explique souvent, et c’est là faire acte de modestie, contrairement à toi, dont la modestie hyperbolique (« je n'oserai jamais prétendre avoir produit de la littérature, des ratures à la rigueur ») ne fait que confirmer ta satisfaction imbécile.

Pour ce qui est des névroses, je vois que tu es aussi doué en psychologie qu’en phraséologie ! Je suis sain de corps et d’esprit, je ne vois pas pourquoi tu devrais t’en sentir humilié.

Allons Perceval, cesses d’éluder le problème ; fais nous voir que tu es aussi créatif en démonstration, pas seulement en métaphores d’Epinal !
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  Perceval
24-03-04
à 18:33

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Pour la lâcheté, j'en demande raison.
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  Perceval
24-03-04
à 19:51

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Il est intéressant de noter que vos explications sont peut-être à l'aune de mes "créations" et que en conséquence, vous ressentez pour icelles la même chose que je ressens pour vos errances crépusculaires ici. Non pas par incompréhension, mais peut-être par lassitude du cliché.

Et votre prétention est bien grande quand vous prétendez être sain de corps et d'esprit. Une personne justement saine dans ces deux domaines ne se serait pas sentie dans l'obligation de répondre à un tel argument. C'est certes entrer sur les terres de la rhétorique mais admettons.

Vous me reprochez cette imodestie fantoche qui me sert de défouloir ? Si je suis un idiot, vous n'êtes pas en reste en buvant jusqu'à la lie mes paroles, vous limitant au domaine du premier degré.

"Le rire, comme le jeu, est pure joie" Même Spinoza entre deux visionnages de Rabbi Jacob l'avait avoué.

C'est encore une chose que nous avions évoquée, votre manque évident d'humour dû peut être à cette lassante habitude de vous prendre toujours au sérieux harnaché que vous êtes dans votre besoin absolu de faire de ce forum un espace grisâtre uniquement voué à la "démonstration" qui est certes une création mais qui diffère en tout point avec la critique que vous nous "offrez".

C'est la chose qui m'attriste en vous, ce besoin de n'être qu'un adjuvant dans cet espace, ne suspendant votre vol ( comme le temps évidemment ) que pour asséner de sentencieuses phrases du ton de celui qui ne doute jamais et qui donc ? Et qui donc ( répétition volontaire ). Je vois malheureusement que vous vous esquivez encore une fois la question de vos créations justement ( tu crois l'éviter il te tiennnnnnnnnnnt ( j'imite fort bien Maria Callas )).


Argumenter, démontrer certes. Encore faut-il que la démonstration s'inscrive dans un lieu adapté où l'envie de briller ne rentrerait pas en compte. Je vous conseille dans mon immodestie suprême le site suivant http://rosevif.canalblog.com/ où le débat est élevé ( j'y participe aussi mais chaque chose à sa place ) et infiniment mieux à sa place ici que dans un espace voué à votre Godot, j'ai nommé la "création" qu'elle soit modeste et géniale ( F.Inter 17h ), ou pédante et banale.

Perceval

Ps: Pour la lâcheté, j'en demande toujours réparation ( si toutefois la lâcheté n'est pas votre apanage à vous seul dans cette triste histoire ) et je doute d'être humilié ( sauf au master-mind ).
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  Dqem
25-03-04
à 23:29

« Il est intéressant de noter que vos explications sont peut-être à l'aune de mes "créations" »
Je me moque de tes textes, je ne cherche pas à les lire, non plus que je les évite lorsque je tombe dessus : ils ne sont pas plus mauvais que beaucoup d’autres publiés sur Internet, et parfois même, ils sont meilleurs. Non, contrairement à toi, je ne me contente pas de jugements d’impression (sensation de cliché, d’espace grisâtre), qui ne s’offrent comme valides que d’un point de vue tout externe, se dissipant comme non-sens dans la lecture pensante. Mon propos (oui, je sais, quelle prétention incroyable que celle de dire quelque chose ! Mais il n’y a pas un texte en ce lieu qui n’en soit imprégné ; as-tu ne serait-ce que cherché à comprendre ce que serait une parole dénuée de cette prétention ?) mon propos n’était que d’insister sur le fait que, pour quelqu’un me soupçonnant incapable de créer parce que j’accorde une priorité à la publication de la réflexion, tu n’étais, toi, vraiment pas en reste de cette incapacité ! Par contre, le reproche de cliché fait à mes textes est inopérant : je ne prétends pas tant à la nouveauté qu’à la validité. Je ne sais pas si tu trouves « clichée » ma remarque sur le couple privé/public, mais il se trouve qu’elle est valide. La tienne, outre qu’elle me fasse effectivement l’effet d’une suite quasi-réflexe d’opérations de pensée et, qu’à cause de cela, elle me paraît suspecte dès l’abord, n’est pas seulement « clichée », donc, mais est aussi et avant tout fausse (répétition biaisée du problème du droit à la vie privée).

« Et votre prétention est bien grande quand vous prétendez être sain de corps et d'esprit. Une personne justement saine dans ces deux domaines ne se serait pas sentie dans l'obligation de répondre à un tel argument. C'est certes entrer sur les terres de la rhétorique mais admettons. »

Je voudrais bien répondre à tout, mais ce serait trop long. Il me faut donc faire une sélection. Y entre certes une part d’arbitraire, mais que j’essaie de réduire autant que possible ; ici, comme ta remarque est caractéristique de tes manières de procéder, par quoi tu psychanalyses les auteurs des textes qui te contrarient au lieu de t’intéresser au contenu de ceux-ci quel qu’il soit, j’ai cru bon de rappeler tes talents de diagnosticien ! Je te relis encore une fois, rien que pour le plaisir !

« Il est évident qu'un vieil habitué des idéologies et de leurs phraséologies comme moi vous avait vu venir depuis des miles nautiques » :-))))

Aussi, je me disais que si tu me prêtais des problèmes psychologiques, c’était peut-être pour te consoler un peu ; or comme je n’aime pas les consolations faciles, je préfère te confirmer que je vais très bien. Où y a-t-il en cela de la prétention ? Est-ce si exceptionnel ?

« Vous me reprochez cette immodestie fantoche qui me sert de défouloir ? Si je suis un idiot, vous n'êtes pas en reste en buvant jusqu'à la lie mes paroles, vous limitant au domaine du premier degré. »

Je ne me limite pas au premier degré, je remarque simplement que ton second degré est inconsistant ; de l’art du second degré, tu ne gardes que la forme, la structure de renvoie : chez toi, le premier degré, qui n’est qu’émission de signes de l’homme cultivé, ne renvoie à rien d’autre qu’à ton désir de passer pour spirituel ; au second degré, il ne reste rien en définitive. Quand on n’a pas de pensée à émettre mais seulement une impression que l’on veut dissimuler comme telle, on dit un truc très allusif pour ne prendre aucun risque de se voir réfuté, et quand, malgré toutes les précautions prises, on s’est quand même trop avancé, on n’a qu’à dire que c’est du second degré (exemple de ce que j’appelle ta lâcheté). Ici, le second degré n’est plus que ce qu’on proclame pour échapper à la critique, alors même qu’on laisse entendre sans remords bien des choses contestables (mais toujours de façon suffisamment allusive pour pouvoir feindre de ne point devoir se sentir concerné au cas où elles se verraient sévèrement contestées).

A toi plutôt de t’ouvrir à la littéralité du texte, tu verrais alors qu’il y a un humour plus intense que tout autre dans le Sérieux Absolu !

« C'est encore une chose que nous avions évoquée, votre manque évident d'humour dû peut être à cette lassante habitude de vous prendre toujours au sérieux harnaché que vous êtes dans votre besoin absolu de faire de ce forum un espace grisâtre uniquement voué à la "démonstration" qui est certes une création mais qui diffère en tout point avec la critique que vous nous "offrez". »

Ton humour n’est en ces lieux qu’alternance de petites piques (du moins on sent l’envie que ça en soit) et d’obséquiosité dès qu’on relève. C’est parfois drôle, souvent ridicule. Par contre, c’est quand tu essaies d’être sérieux que je me marre bien !

« J'entends par prose (..) un acte d'écriture où l'on ne peut se cacher derrière une argumentation cohérente et en adéquation avec son sujet. » HA HA HA !

Tes textes sont pleins de bons raisonnements de ce genre !

Non, je ne veux pas que ce lieu soit consacré à la démonstration, seulement que ne s’y confortent pas les certitudes fausses et immorales.

Je n’ai jamais prétendu avoir publié ici une démonstration. J’ajoute, cependant, que tu prouves incessemment que tu n’es pas à même de juger de l’inventivité de mes argumentations.

« C'est la chose qui m'attriste en vous, ce besoin de n'être qu'un adjuvant dans cet espace, ne suspendant votre vol ( comme le temps évidemment ) que pour asséner de sentencieuses phrases du ton de celui qui ne doute jamais et qui donc ? Et qui donc ( répétition volontaire ). Je vois malheureusement que vous vous esquivez encore une fois la question de vos créations justement ( tu crois l'éviter il te tiennnnnnnnnnnt ( j'imite fort bien Maria Callas )). »

On sait au moins depuis Descartes qu’on ne peut douter éternellement de tout, que l’on est forcé d’affirmer certaines choses dans l’élan même du doute. Je n’ai jamais affirmé que ces choses là !
Nul « besoin » ne me pousse, seulement une passion de la réflexion ; c’est toi qui est poussé par un besoin, celui de créer, non ?:-))))
A propos de « mes créations », je t’ai déjà répondu, et ma réponse reste valable aujourd’hui. Relis la, et tu verras que mon attitude en ce lieu n’est rien moins que cohérente.

« Argumenter, démontrer certes. Encore faut-il que la démonstration s'inscrive dans un lieu adapté où l'envie de briller ne rentrerait pas en compte. Je vous conseille dans mon immodestie suprême le site suivant http://rosevif.canalblog.com/ où le débat est élevé ( j'y participe aussi mais chaque chose à sa place ) et infiniment mieux à sa place ici que dans un espace voué à votre Godot, j'ai nommé la "création" qu'elle soit modeste et géniale ( F.Inter 17h ), ou pédante et banale. »

« Argumenter, démontrer certes ». « Certes », dis-tu en passant ! Démontrer est bien ce qu’il faudrait que chacun fasse à partir du moment où il affirme quelque chose d’inédit ou de douteux (surtout quand c’est douteux), mais je ne t’ai jamais demandé sérieusement chose pareille ! Tenir des raisonnements autres que boiteux et fournir des arguments quand tu abordes divers sujets (comme celui du rapport public/privé ou des limites de la démocratie (rien que ça !)), voilà qui suffirait.

Je ne t’ai pas attendu pour participer à ou consulter d’autres forums.
Si ce lieu n’était voué qu’à la création, au lieu de l’être (aussi) au dépôt d’opinions, je n’y serais jamais intervenu de la sorte.
Ce n’est que pour toi que ma création est et sera comme Godot !

« la"création" qu'elle soit modeste et géniale ( F.Inter 17h ), ou pédante et banale. »
Qu’est-ce qu’une création modeste ou pédante (à ne pas confondre avec un créateur modeste ou pédant) ? Mieux, une création banale ? Ce que tu produis peut-être (modestie affichée, pédantisme face aux interlocuteurs évidemment peu cultivés, et littérature banale). De toute façon, peut-être le comprendras-tu un jour, là n’est pas mon problème.

« Ps: Pour la lâcheté, j'en demande toujours réparation ( si toutefois la lâcheté n'est pas votre apanage à vous seul dans cette triste histoire ) et je doute d'être humilié ( sauf au master-mind). »

Raison ou réparation ? Pour ce qui est de rendre raison, je suis suffisamment clair depuis le début : « A toi de montrer que tes allusions vagues renvoient à autre chose qu’à du néant ; que ton écriture pourrie d’ornements, avec laquelle tu ne cesse de différer le moment de l’explication, n’est pas que l’effet de ta lâcheté à avouer la vacuité de ton propos. » Je ne vois pas comment tu ne peux pas comprendre.

Pour ce qui est de la réparation, il faudrait que j’aie de bonnes rasons de penser que je me suis trompé.

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  Perceval
28-03-04
à 22:50

Re:

"Ce n’est que pour toi que ma création est et sera comme Godot"Rire- Sincèrement, vous pensez créer en laissant des messages ici ?

N’étant peu adepte de l’explication de texte (ce que vous semblez être vu cette manière que vous avez de prendre, d’isoler disons le tout net, chaque phrase de son contexte) je répondrais d’une manière globale et sans texte liminaire (ce qui est mon droit le plus stricte).

Vous me fatiguez avec vos grands discours et votre envie de psychanalyse à la hussarde. Dites ce qui vous chante (exception vois ci-dessous), faites ce qui vous sied le mieux et pensez ce que vous voulez de moi. Je ne réponds pas à votre texte non pas par manque de moyens ou par lâcheté (voir également plus bas ) mais tout simplement par envie. Je n’ai pas envie de m’abaisser à vous imiter, tirant chaque phrase, chaque mot. En effet, vous en tirerez des conclusions et comme de bien entendu, vu votre âge que j’imagine fort jeune, vous aurez tort. Je vous invite néanmoins à bien considérer ce qui suit.

"Pour ce qui est de la réparation, il faudrait que j’aie de bonnes raisons de penser que je me suis trompé"Pour ce qui est de la réparation donc, j’attends surtout de vous que vous ayez le courage de l’assumer autrement que caché derrière un clavier mais je présume vous en demander trop. Par pitié, évitez moi le laïus si pitoyable "mes mots sont des armes", je crains le cas échéant de ne pouvoir retenir mon rire. Au cas où vous l’ignoreriez, certains mots ne peuvent être prononcés sans engendrer une sorte de mécanique qui conduit inéluctablement au classique : excuse ou pas ? Le mot lâcheté par exemple.

Il est évident que je vous demande de retirer ce mot abject attendu que vous ne pouvez juger de ma lâcheté ne me côtoyant pas. A moins que vous ne l’assumiez et en tiriez les conséquences qui s’imposent attendu que je supporte très bien la critique mais que je combats toujours la calomnie.

Je pense que mon propos aura été tout à fait clair et que vous assumerez vos mots.

Perceval

Ps : évitez le AH AH AH, c’est assez ridicule, j’ai l’impression de voir une mauvaise imitation de Jean Marais dans Fantômas. ! Esquivez aussi les simleys, nous ne sommes pas dans un chat Yahoo ( jugez de mon sérieux ).
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  Dqem
29-03-04
à 13:14

Re: Re:

Encore une fois, rien de ce que tu dis ne tiendrait à l’analyse. Je n’ai jamais vu une telle persistance à tenir des raisonnements biaisés. Visiblement, cela ne te gêne vraiment pas.
« vous ne pouvez juger de ma lâcheté ne me côtoyant pas. »
Expliques-moi donc ça !
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  Perceval
29-03-04
à 18:34

Re: Re: Re:

Cela signifie simplement que l'on ne juge de la lâcheté prétendue de quelqu' un que dans ces actes et que je sache, nous n'avons pas servi ensemble.

Perceval
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  Dqem
30-03-04
à 12:39

Re: Re: Re: Re:

Affirmer, argumenter, interroger, répondre, et quantité d’autres choses qui se font ici, sont des actes. Ceux-ci dénotent des attitudes dont ils sont les expressions : il y a des contributions où l’on se conduit avec agressivité, d’autres avec calme etc…, et d’autres encore avec lâcheté. Certes, ces actes sont peut-être aussi les signes de l’attitude de chacun au quotidien, mais c’est une dimension dont je me fous tant il est aventureux de s’y engager, ne serait-ce que parce qu’alors, on peut toujours se voir opposer des dénégations auxquelles on ne peut au fond rien répondre. Non, je ne m’en tiens qu’aux faits qui me sont accessibles pour fonder mon jugement, jugement qu’il est trop facile d’appeler calomnie quand il se trouve que sa formulation ne s’est produite autrement que dans la trame d’un raisonnement.
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  Anonyme
30-03-04
à 18:11

Re: Re: Re: Re: Re:

Raisonnement biaisé évidemment. On ne peut juger du courage de quelqu'un quand l'on n'a jamais été dans le péril ( vous aimez la Rochefoucauld il me semble ? ). Je rema
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  Perceval
30-03-04
à 18:12

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

rque que vous vous "foutez" des paramètres qui vous dérangent dans votre raisonnement.

Perceval
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  Dqem
31-03-04
à 12:48

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

L’aphorisme exact est celui-ci :

« On ne peut répondre de son courage quand on n'a jamais été dans le péril. »

Si tant est qu’alors La Rochefoucault dise vrai (mise en doute dont tu n’as pas même l’air de concevoir la possibilité et dont la mise en œuvre est pourtant nécessaire, étant donné l’utilisation que tu en fais – même si l’intérêt d’un aphorisme ne s’épuise nullement dans la seule question de sa validité), tu pourras te rendre compte, en l’explicitant avec précision, que cet aphorisme ne t’es d’aucun secours pour étayer ton point de vue.

Et je ne vois pas ce que tu peux contester de mon raisonnement.
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  Perceval
31-03-04
à 18:44

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

1)Vous me soupçonnez de lâcheté.
2)Je vous réponds que ne me connaissant pas vous ne pouvez juger.
3) Je m'interroge de savoir si à tant juger la lâcheté, vous avez déjà vous même éprouvé le courage.
4) Je conteste les bases même du raisonnement, les résultats étant à l'aune.
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  Dqem
01-04-04
à 15:29

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

La précision n’est pas ton fort. Cette faiblesse te permet alors de te croire insubmersible alors même que tu as déjà touché le fond. A ce niveau de généralité, en effet, on peut errer très longtemps, et de la plus pauvre des manières.

1. On peut bien dire que ce qui est énoncé au point 1 est vrai, à condition de préciser en quoi, le cas échéant : contrairement au tien, mon propos est précis, je ne me fourvoie pas dans le genre de généralité que tu me prêtes pour essayer de me contredire sans effort.

2. Si par « connaître », il faut entendre « fréquenter depuis longtemps », le second point ne se déduit pas du premier en tant que restitué à sa vérité : il me suffit de considérer ta conduite sur ce joueb.

3. Pour ce qui est du troisième point, on s’éloigne un peu plus de La Rochefoucault, et l’interrogation se trouve complètement immotivée, outre qu’elle révèle une naïveté (et pas des plus nobles) dans la croyance qu’il est des gens d’un certain âge qui n’ont jamais de leur vie fait preuve de courage.

4. Il ne suffit pas de proclamer qu’on conteste un raisonnement ou ses bases mêmes pour le faire vraiment ; encore faut-il que l’on montre où est-ce qu’il y a erreur et qu’il y a erreur.
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  Perceval
01-04-04
à 18:33

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

La seule personne qui touche le fond à jouer les explicateurs de texte ici ( se ridiculisant par la même ) , c'est vous et vous seul. Et je vous prierai de ne pas me tutoyer, nous n'avons pas atteint ce degré d'inintimité ( bien que nous en prenions le chemin ).

1)Vous contredire sans effort ? J'ai autre chose à faire que "contester", "revendiquer" sur un forum de blog ( excellent au demeurant ). Je me défends quand l'on me souille, et je n'ai jamais laissé passé le mot lâche.

2) Pour ce qui est de la lâcheté, je vous le répète au risque de devoir demander une réparation ( ce qui ne serait pas de votre intérêt ), je crains fort que vous n'ayez ouvert la voie avec votre "depot/retrait" de texte, le tout baignant dans une suite de théories fumeuses qui cachent mal votre échec ( c'est assez clair ou faut-il que je vous l'explique de manière encore plus détaillée ? ) et le besoin de sublimation qui vous pousse à déposer ici.

3)"outre qu’elle révèle une naïveté (et pas des plus nobles) dans la croyance qu’il est des gens d’un certain âge qui n’ont jamais de leur vie fait preuve de courage." Je mettrai cette assertion erronée sur le compte de votre méconnaissance de la vie. Vous avez du en croiser bien peu des gens. Une faute ou une erreur ? ( épargnez-moi le mot de Talleyrand ).

4)"Il ne suffit pas de proclamer qu’on conteste un raisonnement ou ses bases mêmes pour le faire vraiment" Votre phrase n'a aucun sens. Que l'on soit dans le vrai ou dans le faux, l'on peut contester.
Contester: Refuser de reconnaître comme fondé, exact, valable. ( in le petit Larousse ).
Où voyez-vous une teinte d'argumentaire dans le verbe contester ?
Même si je saisis totalement votre argument, je vous prierai de facto de faire usage des termes appropriés ( chose que vous m'aviez reprochée fut un temps ). J'ai contesté vos arguments avec, et je l'avoue, pas assez de véhémence car je comptais sur votre bonne foi et votre sens de l'honneur. Las.

Pour piquer justement, car je ne sais faire que cela comme vous le dites dans votre langage, je vous signale que quand je pointe du doigt vos torts, vous éludez et avec quelle célérité: "je m'en fous" "Cela n'entre pas en ligne de compte" et caetera. Bref, la lâcheté comme vous dites et qui vous obsèdent ne semble que l'apanage des autres. Peut-être ne vous êtes-vous jamais relié à un panache blanc ?
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  Dqem
03-04-04
à 01:45

Si le ridicule est bien consubstantiel à quelque chose, ce n’est pas au commentaire de texte, mais à la préciosité, et celle-ci hante tes textes au point qu’ils n’ont d’autre complexité que celle qui résulte d’un usage excessif jusqu’à les pervertir des règles de politesse.

Aussi, comme de juste, ta lecture n’est pas plus intelligente que ton écriture. Peut-être est-ce qu’à trop errer dans les limbes d’un second degré nébuleux ou absent, on désapprend de lire. Quoi qu’il en soit, il se trouve qu’elle n’est faite, ou à peu près, que de présomption (comme sur le « jeune âge » qui serait le mien, en imitant sans convaincre la condescendance de l’homme mature, ou sur le fait que je viendrais ici sur l’ordre de « besoins », prenant en cela probablement modèle sur toi (le fameux besoin de créer, peut-être !)). Où donc as-tu vu que je retirais quoi que ce soit ? Je sais bien que l’insulte « sale lâche » venue de nulle part fait monter la moutarde au nez des imbéciles (c’est qu’ils ignorent que hors contexte, le mot de lâcheté ne veut pas dire grand chose). Mais je ne me suis nullement laissé aller à cela, contrairement à ce que tu veux faire croire pour justifier ton désir un peu vil et de toute manière vain d’intimidation ; le mot de lâcheté fut employé par moi sans métaphore, mais en toute précision, et que je sache, tu n’as encore donné aucune preuve un tant soi peu convaincante de ce qu’il s’agit d’autre chose, et tu persistes de plus dans une attitude qui montre que cela n’a toujours pas changé. Tu peux te déchaîner tant que tu veux, donc, rien d’autre que cette preuve ne peut réfuter le soupçon de lâcheté que j’ai envers toi, et cette preuve ne peut exister que sur ce blog, comme tu ne pourrais que le constater si tu comprenais mon propos qui est pourtant clair (ce à quoi je n’ai aucun espoir que tu parviennes un jour).

Quand à me relier à un panache blanc, je ne l’ai effectivement jamais fait ; mais je suis sûr que c’est le genre de coquetterie que tu adores (et qui n’à rien à voir avec « se rallier à un panache blanc »).
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  Perceval
03-04-04
à 09:46

Re:



Préciosité certes, ridicule peut-être, mais au moins, et je vous le redit même si vous n'êtes pas capable visiblement de l'intégrer, je laisse une trace autre sur ce blog que en réaction aux autres. Je vous l'ai déjà dit ( écrit ) mais vous ne voulez pas l'entendre. Arguez de ce que vous voulez, reprochez ce qu'il vous plaira aux textes des autres, mais gardez toujours à l'esprit que vous n'êtes ici qu'un adjuvant. Que loin "d'être intelligente" votre écriture ne fait que reprendre les chemins des autres. Sans votre permission, je qualifierai votre écriture ici de purement réactive et il évident que vous ne pourrez le contester ( utiliser dans son bon terme ici ). Il n'y a pas de "présomption" comme vous le dites, il n'y a qu'un fait.

Gardez votre subjectif soupçon de lâcheté, je n'en garde pas moins le mien à votre égard et ne démorderai surement pas du fait que vous n'en connaissez pas la définition ou que justement vous la connaissez pour la trop bien pratiquer.

Quant au ridicule, je confirme qu'il entache tout ce qui est excès. Il entache particulièrement ce besoin que vous avez de me tutoyer alors que nous ne nous connaissons pas.

Et pour votre jeune âge, je doute me tromper tant les indices que vous donnez ici sont éclatants d'immaturité. L'humilité ne trompe pas... .

Perceval

Ps: Evidemment, je sous-entendais rallier ( et je persiste à dire que vous ne l'avez jamais fait ) comme vous vouliez uitiliser un autre verbe que contester dans votre précédent billet. Etrange comme vous vous attardez sur les erreurs des autres à en oublier vos fautes ( la distinction est volontaire ).
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  Perceval
03-04-04
à 09:51

Re:

Quant à cette "discussion", je n'en vois plus l'intérêt car elle n'est plus constructive.
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  Dqem
04-04-04
à 21:26

Re: Re:

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  Dqem
04-04-04
à 21:27

Re: Re:

Comme tout sot qui s’ignore, tu crois que l’on ne peut être en désaccord avec toi que parce que l’on ne te comprend pas ou que l’on est de mauvaise foi. C’est ainsi que réagir contre ton texte sur les clones de Bertrand Cantat ne saurait être pour toi que le fait de gens qui n’ont pas compris ton « humble billet » ou qui sont eux-mêmes des clones (selon que la réaction en question, plus ou moins dure, suscite en toi une bienveillance de fat ou une irritation).

Tu laisses une trace sur ce blog autre « que en » réaction aux autres ? C’est ce que tu prétends, mais de ce que j’en ai lu, même tes contributions les plus innocentes recèlent de vilaines réactions (intellectuellement primaires, mais obséquieusement formulées, contre, en gros, le hip-hop, la démocratie, les bobos etc…, bref, contre tout ce que, chez le bourgeois blanc, il est tendance de critiquer (au sens dégénéré de « dire du mal ») pour se singulariser).

Mon écriture est réactive et je ne peux le contester, dis-tu. Si j’entends l’expression « pouvoir contester » avec le même laxisme que toi plus haut, si, je le peux. Sinon, à part pour préciser qu’il ne s’agit alors que de l’écriture que je consacre (à juste titre) aux forums, je dois bien reconnaître que je ne le puis pas. Mais aussi, il est vrai je ne le veux pas. Car moi, contrairement à toi dont les facultés intellectuelles engourdies (ou disons faibles, quelle qu’en soit la raison) t’obligent à n’avoir de réactions qu’embryonnaires et pathologiques, j’agis ma réaction, selon le mot du philosophe.

Tu la juges aussi loin d’être intelligente parce que ne faisant que reprendre le chemin des autres. Mais avoir la patience de reprendre (aux deux sens du terme) le chemin des autres avant que de se soucier d’en tracer un soi-même, c’est l’intelligence même, ne serait-ce que parce que c’est seulement à partir de cette reprise là qu’il est possible de pénétrer réellement dans l’inexploré. Les autres, ceux qui n’ont pas la modestie de consentir à ce travail, ne font que fantasmer leur créativité dans un pitoyable aveuglement sur leur stérilité réelle. Quand à mettre en évidence la réactivité de mon propos pour argumenter ton jugement sur mon intelligence (si c’est bien ce que tu fais), voilà qui ferait bien rire Nietzsche.

Je pourrais aussi démonter toutes les autres stupidités que tu affirmes, et la façon stupide que tu as de le faire (notamment tes réponses de la forme « c’est pas vrai, c’est l’inverse ! ») ; mais j’ai suffisamment donné pour aujourd’hui, et je me demande si je n’ai pas déjà traité de ce point.

Toutefois, je n’achèverais pas sans faire remarquer que parler à mon propos d’indices d’une « éclatante puérilité » et se barrer en vitesse pour n’avoir surtout pas à s’expliquer (en déclarant la discussion close, n’étant plus constructive :-) ), cela est d’une éclatante lâcheté.



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  Perceval
04-04-04
à 22:05

Re: Re: Re:

Bravo, vous avez réussi à devenir consternant.
Gardez votre lâcheté pour vous, elle vous va si bien. Je ne vous manquerai pas beaucoup, et vous me manquerez encore moins que je doute que quiconque ici ne daigne encore se fendre de zehn minuten um ihrem "texten" zu lesen.
Und diese Verhandlung ist fertig. Klär ?

Auf-wiedersehen.
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  Voxifera
05-04-04
à 09:54

Re: Re: Re: Re:

"contre, en gros, le hip-hop, la démocratie, les bobos etc…, bref, contre tout ce que, chez le bourgeois blanc, il est tendance de critiquer"

J'aimerais, pour ma part, que vous m'expliquiez cette phrase. Peut-être l'ai-je mal comprise (mais cela m'étonnerai fort)... quoiqu'il en soit, qu'est-ce donc que ce préjugé arriéré ?

Qu'est-ce qu'un bourgeaois d'abord ? Qu'est-ce qu'un bourgeois blanc ? La différence entre bourgeois blanc et bourgeois noir (aucune selon moi, la couleur de peu n'étant pas un facteur d'idéologie).

Vos propos me choquent ! Et pourquoi un bourgeois blanc critiquerait la démocratie ? Ceux sont eux qui l'ontm ise en place en 1789 ! Voltaire, le grand Voltaire était lui-même un bourgeois. Le Pen, l'un des plus éminents dangers de la démocratie, a fait un score extrêment élevé dans le 93, fief des ouvriers, a fait un score plutôt concéquent en 2002. De plus, l'on trouve des royalistes dans toutes les "classes" (pour peu que ce terme marxiste ait encore sa place dans la société d'aujourd'hui !), pas seulement dans la bourgeoisie "blanche." J'ajoute que critiquer la démocratie n'est pas forcément un défaut lorsque cela est constructif, la démocratie n'étant qu'un régime politique parmis tant d'autres.

Le hip hop ? Il trouve ses adversaire partout, dans toutes les couches sociales tant ce genre de "musique" est excécrable pour ceux n'ayant pas les mêmes "goûts" que les chmpions qui en écoutent !

Quant aux "bobos", ce terme est celui employé par le FN pour désigner ceux qui ne votent pas pour lui ! (Marine Le Pen : "L'Ile de France se boboïse")

Donc, daignez modérer ou préciser/expliquer/justifier vos propos lorsqu'ils prennent cette tournure !

Bien à vous

Stef (Weï-Tang)

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  Dqem
06-04-04
à 20:02

Re: Re: Re: Re: Re:

Etrange comportement, trop souvent observé ici, que de laisser dire les pires conneries pour préférer s’en prendre à toute tentative de réflexion. Le fond de ces messages ne serait autre que « laisse nous croire ce que nous avons envie de croire » qu’il ne serait pas différent. Or cette requête est bien entendu irrecevable du seul fait que toute croyance est prétention à la vérité. Peut-être n’est-ce pas ton cas, mais l’agressivité avec laquelle tu me demandes des explications et qui n’a pas lieu d’être, puisque je suis de ceux qui s’efforcent le plus dans ce genre d’exercice, me donne une bonne raison d’en douter.

Qu’est-ce qu’un « préjugé arriéré » ? Un préjugé qui n’est plus à la mode ? C’est aussi quelque chose de récurrent ici, que de considérer une pensée comme nulle et non avenue simplement parce qu’elle fait, à ceux qui s’y adonnent, l’effet d’un cliché. Or ceci ne peut constituer un argument : le problème du préjugé ne peut être en fin de compte que celui de sa validité.

« Qu'est-ce qu'un bourgeois d'abord ? Qu'est-ce qu'un bourgeois blanc ? La différence entre bourgeois blanc et bourgeois noir (aucune selon moi, la couleur de peu n'étant pas un facteur d'idéologie). »

C’est encore l’une des maladies propres aux forums que d’exiger des points secondaires du raisonnement (secondaires parce que, n’étant alors les points de départ d’aucun développement, les possibles imprécisions qu’ils recèlent ne peuvent porter à conséquences) qu’ils aient une teneur conceptuelle irréprochable, alors même que, la plupart du temps, on se satisfait très bien de ce que la discussion dérive dans les mailles d’un langage négligé.

C’est ainsi que tu veux faire de mon expression « bourgeois blanc » une notion centrale. C’est ton droit, mais à condition de ne pas préjuger que je ferais preuve de la légèreté que tu soupçonnes être alors la mienne dans le cas où j’en ferais moi-même une notion centrale.

Toutefois, si ce soupçon est bien le tien, il est faux. Si ton reproche à un sens, c’est en tant que dénonciation de cette expression comme ne signifiant qu’une catégorie arbitraire, n’ayant pas plus de pertinence que celle des bruns à lunettes. Mais il n’en est pas ainsi. Dire d’une catégorie qu’elle est pertinente (ne serait-ce qu’à titre heuristique), c’est dire des individus qu’elle recouvre qu’ils n’ont pas pour seuls points communs les déterminations nécessaires à y satisfaire, donc qu’elle a une valeur informative (les individus satisfaisant aux déterminations yeux étirés, front plat et narines en forme de « prise de courant » auront pour point commun supplémentaire une probabilité élevée d’appartenir aussi à la catégorie des trisomiques 21). Et c’est le cas de la catégorie que tu remets ici en question. Plutôt que de me demander ce que c’est qu’un bourgeois blanc (me soupçonnant de ce fait d’une ignorance crasse et supposant en plus que, dès lors, mon propos à ce sujet ne pourrait être que creux), tu aurais pu chercher à comprendre ce que je pouvais entendre par cette expression (c’est-à-dire t’intéresser à mon propos, plutôt qu’à ce que tu le soupçonnes ne pas être et penses qu’il le devrait). Et qu’entend-je par cette expression ? Ce que chacun comprendrait si l’on utilisait ce mot dans n’importe quelle conversation : quelqu’un qui ne provient pas de la vague d’immigration de ces trente dernières années, quelqu’un qui n’appartient pas à la classe ouvrière, quelqu’un de type européen et d’un niveau de vie au moins moyen. Un de leurs « points communs supplémentaires » est, par exemple, une plus haute probabilité de faire des études supérieures (pour des raisons qui, bien sûr, n’ont pas grand chose avoir avec les facultés naturelles de chacun). C’est une catégorie pertinente. Mais on ne risque pas de l’entendre ainsi tant que l’on veut s’en tenir à tout prix à de plus anciennes significations du terme de bourgeoisie ; et ce serait à tort qu’on agirait de la sorte, car la bourgeoisie qui se distinguait de la noblesse et a voulu la démocratie et le libéralisme, cette bourgeoisie là, n’a plus grand rapport avec ce qu’on entend aujourd’hui communément par ce même terme (parce que le sens d’une notion est – bien que pas seulement – différentiel, et que ce dont la bourgeoisie est distincte a, depuis le temps, bien changé).

Pour ce qui est de la leçon de politique que tu donnes, je ne sais pas si je dois me réjouir de ce que tu sois au courant de ces choses, ou bien déplorer que tu croies pertinent de les dire en t’y limitant (à ce point près que ta réflexion sur la notion de classe est quand même un peu malheureuse en ces temps de fracture sociale). Quoi qu’il en soit, celle-ci ne contredit pas mon propos, qui était simplement d’insister sur le fait qu’à lire Perceval, lui qui se défend d’être réactif et aimerait bien laisser entendre qu’il est créatif, on peut se rendre compte qu’il ne fait qu’obéir à un réflexe de classe, celui du jeune bourgeois blanc en tant qu’il veut se singulariser aujourd’hui : rejet du hip-hop (blanc), à proportion équivalente de ce que le rock est rejeté chez les communautés de provenance africaine, champ lexical du mépris en guise de toute critique (volonté pathologique de se singulariser), et « critique » du bobo, qui est bien plus l’épouvantail que le bourgeois blanc se donne (au mieux pour essayer de ne pas y ressembler du tout, au pire simplement pour ne pas être identifié comme tel), qu’une réalité. Enfin, une dernière tendance forte du jeune bourgeois blanc, est celle qui consiste à préférer formuler beaucoup de jugement à l’emporte pièce sur tous les problèmes majeurs qui se posent aujourd’hui, plutôt que d’utiliser ce même temps à réfléchir pour essayer de dire quelque chose d’intelligent, même si c’est une seule, ou pour se rendre compte de la nécessité de se taire. Le défaut commun de tous ces gens là est donc que, alors même qu’ils abordent de grands sujets de société, leur réflexion abdique dès la première difficulté : on est prêt à faire une croix sur la démocratie parce que la liberté d’expression a permis à un type échaudé de dire des conneries, à se laisser aller à un comportement docile (et essayer en même temps de discréditer toute résistance) parce que beaucoup de ceux-là mêmes qui se révoltent ont des difficultés à ne pas faire le jeu de ce qu’ils combattent, à jeter Marx aux oubliettes parce que certains ont fait, ou font encore, de sa philosophie une religion imbécile. Et ces positions, quelle que soit le degré d’humour avec lequel on les a exprimées, sont malheureusement symptomatiques d’une absence totale de réflexion, d’esprits qui pensent moins qu’ils ne sont occupés par les opinions qui flottent, que ce soit pour les soutenir ou pour s’y opposer abstraitement (c’est-à-dire sans analyse critique).

Telle est la tendance actuelle du bourgeois blanc ; et c’est aussi celle de Perceval qui préfère perdre son temps à écrire des futilités sur des sujets importants ou essayer incessemment de conserver la discussion au niveau de ce qu’il est capable de produire, quitte à la détourner exclusivement sur sa petite personne, plutôt que de réfléchir une seule seconde à ce qu’il fait.


Je viens de voir qui est l’auteur de ce texte, et comprends mieux de ce fait pourquoi il m’a agressé. C’est dommage qu’il m’en veuille parce que depuis notre première rencontre, les quelques contributions que j’ai lues de sa part sont plus justes et plus intéressantes (comme sur le problème du plébiscite, même s’il y avait de quoi critiquer). Je m’étais dit qu’il était de ceux qui n’avaient pas l’orgueil imbécile de refuser toute remise en question provenant d’un inconnu sur internet.

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  Perceval
06-04-04
à 21:29

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Cessez d'être pathétique... vous vous avilissez.
Avec toutes mes futilités.
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  Dqem
06-04-04
à 22:46

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Allez, je te répond avec un truc de ton niveau : ce n’est pas moi qui suis pathétique, c’est toi !
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  Perceval
06-04-04
à 22:59

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Pauvre garçon, que Dieu ait pitié de toi et t'enseigne l'humilité ( ce qui n'est pas un pari gagné ).
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  Perceval
06-04-04
à 23:08

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Quant à mon "niveau", j'ose soulever le fait que remplir ce blog de textes pompeux "réactifs" te définissant comme "agissant" ( j'en doute fort fort entre () ) et stigmatisant la généralisation alors que toi même tu t'abaisses à des clichés sur le "bourgeois blanc", je trouve cela un peu fort de café. Enfin, je te laisse à ta volonté de te placer à la droite de Nietzche, Nieztche qui se retourne dans sa tombe, comme Dieu ( utilisé plus haut par moi-même mais en pouffant ) on peut lui prêter les propos que l'on veut et avoir même son assentissement post-mortem. Je t'épargnerai donc l'avis de Clausewitz sur tes analyses.

Quant aux futilités que tu me prêtes ( à moi et aux autres ), elles prouvent une chose: être plus qu'un ensemble "réactif" est futile. Car, il est évident que la "lâcheté" est de ne jamais se dévoiler et de se borner à la basse analyse de texte. Bon vent.
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  Dqem
07-04-04
à 00:59

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Ce qui est pompeux, ce sont les jugements ronflants que tu formules et que tu aurais bien du mal à justifier. Moi, j’explique, et ce faisant je réfléchis ; il faut être un peu dérangé pour y voir un manque d’humilité en même temps que trouver ta prose indemne de ce défaut.

Refuser de laisser opérer en nous les clichés ne doit pas nous empêcher de reconnaître que certaines personnes en sont de belles incarnations.

On s’aperçoit aisément de l’étroitesse de la perspective par laquelle tu saisis le monde quand tu me prêtes l’intention de me placer à droite de la droite (ce qui serait l’un de tes anciens désirs déçus que je n’en serais point étonné), alors même que si la réflexion politique m’intéresse, c’est d’abord comme elle se fait à gauche.

C’est un peu rapide de dire d’un texte qu’on peut l’interpréter comme on veut parce qu’il a déjà donné lieu à plusieurs lectures.

« Quant aux futilités que tu me prêtes ( à moi et aux autres ) »
Ah non, je parle spécifiquement de toi, qui vient essayer de me contredire avec, pour tous moyens conceptuels, un arsenal de formules d’impolitesses.

« elles prouvent une chose: être plus qu'un ensemble "réactif" est futile »
Non, ce qui est plus que réactif n’est pas futile, et la futilité n’est pas la légèreté d’une pensée qui danse, bien qu’on puisse les confondre depuis un point de vue seulement réactif.

Enfin, quand on se complet comme toi dans une prose allusive et creuse, on ne donne pas des leçons de dévoilement ; se dévoiler est ce que l’on fait lorsqu’on entreprend d’expliquer ce que l’on affirme ou suggère, et qu’on a le courage de remettre en cause lorsqu’il se révèle faux ou insuffisant à même cette explication.
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  Dqem
07-04-04
à 01:55

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Pardon, j’ai mal lu et interprété le passage sur la volonté de me placer à la droite de Nietzsche (j’ai cru lire « à la droite de la droite de Nietzsche »). La remarque qui lui était consacrée n’a donc pas lieu d’être dite.
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  Anonyme
09-04-04
à 21:24

Re: Re: Re: Re: Re:

Ma réponse ne s'affichant pas sur l'autre forum, la voici ici :

Tu es prêt à tout dénier en bloc alors même que n’importe quel lecteur scrupuleux et impartial comprendrait sans problème de quoi je parle (et à rire de tes retours à l'envoyeur, dont l'évidente inanité ne pourrait non plus lui échapper) ?! Est-tu d’ailleurs si engagé dans la mauvaise foi que tu ne le comprennes pas toi-même ?

Aussi, te répondant, je n’avais aucun but, ni de me disputer ni de dégoûter qui que ce soit (bien que cela puisse en découler), ni d’ailleurs aucun autre ; simplement, je n’ai fait que répondre, comme d’autres fois, à une contribution que je trouvais insupportablement conne. Je reconnais toutefois que faire hésiter les gens à venir déposer leur fardeau de bêtise n’est pas pour me déplaire.
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  Perceval
09-04-04
à 21:29

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Dégonflez ces chevilles que je ne saurai voir.

Quant à cette connerie que vous semblez si bien déceler chez les autres soyez assuré que les autres la décèlent très bien chez vous.
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  Anonyme
09-04-04
à 22:08

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

La
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  Dqem
09-04-04
à 22:13

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

La caractéristique des imbécile est, lorsqu'on leur fait part de leur bêtise, de se borner à dire "toi-même !" plutôt que de se corriger afin d'agir plus intelligemment.
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  Perceval
09-04-04
à 23:11

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

La caractéristique première des imbéciles est surtout de ne jamais douter.
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  Perceval
09-04-04
à 23:14

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Inutile de me répondre je vais me déhancher sur mighty real.
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  Perceval
09-04-04
à 23:18

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Ce "dernier pour la route" et qui vous comblera d'aise:

"La gravité est le bonheur des imbéciles" Montesquieu.
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  Dqem
10-04-04
à 12:32

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

L’imbécillité est le fait de ceux qui répètent les mots des philosophes sans être capables de les justifier.
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  Perceval
10-04-04
à 14:16

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Ce qui est amusant avec cette phrase que vous usitez sur les philosophes, c'est que vous pouvez la décliner à l'infini sans effort de réflexion ( et je vous en laisse le monopole... pas de la réflexion evidemment ahahah ). Auriez- vous fait des mathématiques, vous eussiez su que, une fois démontré et du moment qu'il est compris, il n'est pas nécessaire de refaire la démonstration d'un théorème à chacune de ses utilisations.
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  Dqem
10-04-04
à 19:18

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Ce qui est amusant est de faire appel à l’autorité des mathématiques tout en faisant preuve d’une désolante absence de rigueur.

1 On ne saurait avoir à décliner cette phrase puisque son extension est déjà multiple (c’est là d’ailleurs son intérêt);

2 Ce n’était pas la peine de dire cette banalité sur la démonstration puisque mon propos ne la contredit pas et qu’il en implique même l’affirmation ;

3 Si l’on devait représenter dans le domaine des mathématiques ce que tu fais ici, ce serait comme si tu commençais par donner, pour solution à un problème, une formule montrant que tu es tombé dans tous pièges à nigauds qu’il comporte, et lorsqu’on t’en demanderait raison, tu récitais avec fierté des théorèmes sans rapports avec le problème (ou dont la mise en rapport constituerait l’un de ces pièges) ainsi que, sans les en discerner aucunement, les conjectures les moins assurées pour l’unique raison que ceux qui les ont avancées sont des mathématiciens de renoms.

4 Si tu lisais au lieu d’investir les textes d’un sens qu’ils ne sauraient recevoir, tu te serais abstenu de m’adresser cet aphorisme.
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  Perceval
10-04-04
à 20:04

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Je commence à douter que vous ayez jamais fait de mathématique.

Petite précision: Les mathématiques sont au niveau de la micro gestion, un problème de rigueur ce qui est indubitable. Au niveau de la macro gestion, c'est l'intuition qui guide le mathématicien chercheur (je considère pour ma part que les recherches mathématiques sont une forme d’art) sans se départir de . N'importe quel mathématicien peut trigonaliser une matrice ou résoudre des équations différentielles. La recherche demande plus de liberté et un esprit moins étroit dans sa partie préparatoire. Je vous fais grâce de la narration des multiples joies que l'on peut ressentir à retranscrire en un système mathématique un fait concret, je crains que ce genre de chose ne vous submerge.

Donc, vos sous-entendus sur la rigueur mathématique, ils me font doucement glousser moi et ce cher Y. docteur es mathématique, barbu, nonchalant, bègue et excellent compagnon de travail à qui je ne manquerai pas de narrer cet entrefilet mardi.

Vous faites preuve d'une culture mathématique en pensant qu'un problème ne se résout que d’une manière différente mais c’est un détail et justement, avec vous, je ne vais plus me perdre en détail, je vais aller droit. Droit au cœur bien sûr.

Si je devais moi retranscrire un peu plus ce que vous faites ici je dirais que pour calculer un volume d'un parallélépipède vous intégreriez le segment de droite qui le délimite sur l’intervalle précis de sa longueur (je doute que vous ayez relevé ce pléonasme ci) puis que vous multipliassiez icelle par sa largeur. Bref, vous nous feriez l’intégrale en entier.
L’exercice en serait plaisant si vous étiez jeune néophyte. Mais, pour tout avouer, dans un cas concret, cela serait vu au mieux comme l’expression d’un profond mépris pour l’échéancier des opérations et au pire comme du sabotage.

"On ne saurait avoir à décliner cette phrase puisque son extension est déjà multiple (c’est là d’ailleurs son intérêt)" ---> "c’est là d’ailleurs son intérêt" son intérêt ? Joli raccourci culturel en somme que cette phrase multiforme.

"Si tu lisais au lieu d’investir les textes d’un sens qu’ils ne sauraient recevoir, tu te serais abstenu de m’adresser cet aphorisme." Un ersatz de phrase peut-être, un texte que nenni. Je constate que vous filez comme l'eau vive, je ne saurais trop vous conseiller de tenir votre garde comme le dit si bien mon cousin. Vous m’excuserez de ne voir dans ces ″textes″ que ce que vous y mettez. Fussiez-vous un peintre de renom (Joan Miro avant 1931 par exemple, manque de ″rigueur″ dans la peinture lui aussi)
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  Perceval
04-04-04
à 22:33

Re: Re: Re:

Et question sot qui s'ignore, vous me permettrez de vous dire que vous êtes un spécimen éminent, proéminent devrais-je dire. Bien dodu comme je les abhore, bien ronflant comme je les exècre, confit dans la suffisance et le besoin malsain de punaiser les gens et les opinions comme de vulgaire coléoptère.

Je suis navré de vous le dire mais, si je suis un sot, vous ne manquez pas la pelle.
Lebe wohl !

Ps: "Quand à mettre en évidence la réactivité de mon propos pour argumenter ton jugement sur mon intelligence (si c’est bien ce que tu fais), voilà qui ferait bien rire Nietzsche" laissez ce pauvre Nietzch qui ne vous a rien fait. L'humilité, voilà ce qui caractérise votre puérilité.
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