Lentement ventée sous ce doux air,
je te regarde, violoncelle
Enclaver ta triste Mélodie
Ta sonorité est perturbante
Et brouille le douloureux labyrinthe
Ô ténébreux labyrinthe !
je me perd pleinement en ton trait,
Bercée par les suprêmes notes.
j'aime à laisser la vague profonde
Embrumer ma mémoire...
Les éclairs du terrible instrument
Crépitent en mon esprit ;
Une pluie fine s'en échappe,
Tambourinant toujours en moi.
L'abstraite foudre mugit tout doucement.