Il a punaisé cette formule dans ses cabinets. Certains mettent du Verlaine, d’autres un truc à dix balles achetés à Prisu* vous demandant de respecter ce lieu d’aisance On trouve parfois le journal de Spirou à côté d’Astérix ou Titeuf. Un des mes amis mettaient sa production de poème à la disposition de ses amis qui se rendaient aux WC. Il y a différentes façons de rendre cet endroit agréable et accueillant. Lui, il a écrit au marker noir sur papier A4 : « Chie dur, chie mou, mais chie dans le trou ». Lui, c’est Joe (appelons le ainsi), Joe est donc poète de cabinet, bref, c’est un poète de merde.
Lolita : « Tu vois, je te l’avais bien dit… Tu voulais pas me croire, maintenant tu as vu ». Oui, et j’ai compris sa consternation. Mais Joe a encore d’autres qualités : il aime pas les intellectuel. Lolita, qui sort donc avec lui (enfin qui sortait !), lui a demandé : « Mais tu ne me trouves pas intellectuel ? ». Réponse de l’intéressé : « Au non, rassure toi, tu n’es pas du tout une intellectuelle. Loin de là ! ». Même sans le « Loin de là ! », je crois que pour Lolita c’était déjà trop. Lolita se veut intellectuelle, sans en faire trop pour l’affirmer, elle fait parti de ces gens qui ne compte pas laisser leur cerveau se ramollir et espère chaque jour acquérir davantage de conscience. Tout l’inverse de Joe qui lui a fait le choix de la facilité (« Comment vas-tu ? yau de poel »)
_ Tu as quoi contre les intellectuels ? a demandé, naïve, Lolita.
_ Ils me font chier.
Je crois que là, on peut le dire, cet homme a un problème avec le caca !!!
Wandess
* A quand le paillasson Baudelaire, le panier de course Kundera, la barquette de frite Gainsbourg, le savon San Antonio, la brosse à dent Béatrice Dalle ? (chercher l’intrus).
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