Comme la veille de chaque rentrée. Sauf que cette fois ci ce n’est pas moi qui vais me demander face à quels profs je vais être, ni si mes camarades de classes seront bien gentils et tout… et tout. Voilà, c’est différent. Là, c’est plus en élève que je rentre, mais en enseignant (Mes collègues seront-ils gentils ?). Et pourtant… Pourtant, pas vraiment de l’angoisse qui monte, là maintenant, juste la veille, pas ce « c’est la fin des vacances merde ! »… Mais j’appréhende un peu. Oui, un peu. D’abord car je n’ai pas encore vraiment pris mes repères chez moi. Dans mon nouveau chez moi. Et puis, même si j’ai le poste que j’ai demandé, cette sourde trouille comme avant, cette trouille que ça se passe mal, alors que tout me dit, même au fond de même : « Il n’y a pas de raison que ça se passe mal ». Et en effet, en général ça se passe toujours bien, je ne suis pas un malchanceux chronique.
Bon, je vais regarder sur Mappy mon itinéraire pour aller à mon école, et puis je vais respirer un grand coup et me répéter « zen, zen, zen ». « Je vais bien tout va bien ». En fait c’est plus fort que moi, avant chaque rentrée fac, collège, lycée, ou primaire, ça a toujours été ce même problème : m’endormir. Une sorte de surexcitation en fait, une envie d’y être déjà pour en être débarrassé. Ne plus vivre dans l’incertitude, dans l’attende… Défaut d’un gars plutôt zen, mais zen car en général il a le sentiment de plutôt bien contrôler tout ce qui lui arrive, et accèpte assez mal le contraire. Alors zen, on patiente encore une nuit. En espérant que je vais bien dormir, je déteste être décalqué un premier jour. Je déteste ça.
Wandess.
PS : bonne chance à la lectrice qui est sur Paris depuis ce soir. Je t’embrasse !
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à 23:41