mise en page par Génie

L'Atelier de Stéfie

-Stéfie-

Trois valises. De gros sacs mous. Je remplie. Je dépose dans l'entrée de l'appartement. Près de la porte. Je range dans les sacs. Je ferme lorsque c'est plein. J'ai l'air d'une besogneuse. Rien ne m'arrête. La jupe sexy qu'il aimait temps, qui ne cache rien de mes jolies fesses rebondies? L'ensemble à mille balles qui lui plaisait temps? Les porte-jartelles? La folie à mille euros pour qu'on ne voit que moi au mariage de son frère? Mon sourire? Mes seins? Mon ventre? J'emporte tout. Depuis combien de temps je ne l'aime plus? Depuis combien de temps dans ma tête ai-je envi de dire "pauvre connard"? Une colère sourde monte en moi. Avec mon bâton de rouge à lèvre j'écris sur le miroir de la salle de bain ces deux mots là. Signé Stéphanie.

Des mots… Que des maux…

Dess

Premier journal – Second journal - Ses nouvelles

Essayer de survivre... Leur montrer que ça peut être aussi beau que quand on est petit...

Pensées ordinaires

Laurent51

Si j'étais moi
Ni les pages à écrire
Ni de trouver les mots pour le dire
Ne me feraient peur

Lancelot pur et chaste

Lancelot

Notes "Toi qui entres ici, abandonne tout espoir.":
Je ne suis pas fou, je suis scorpion ascendant scorpion.

La CAVERNE DE GENIE

Génie

Les dernières journées de lycées sont amusantes. Les crasses se lâchent. J'entends les saloperies sur tout le monde circuler. Je comprends que à part quelques individus, tout le monde se moque de Sarah, des ses contrôles aux annabacs et malgré tout cela de ses 7 de moyenne. De sa manière de tout critiquer, mais de ne jamais hausser le ton pour défendre ses idées. Tout le monde rigole de son second échec au bac. Il est sur que pour une fille de 1983, c'est gênant. Ca parle aussi de ses soirées en boite, où elle rencontre un super latino-italien, qui va la baiser le mercredi et la jeter le jeudi. Pourtant c'était l'homme de sa vie.

Pix

Il se lève. Il la regarde. Il s'interroge. Comment fait-il pour ainsi passer d'une fille à l'autre sans aucun remord. Il s'en va avant qu'elle ne risque de se réveiller. Il rentre chez lui en métro. Une fille lui sourit, elle lui plait. Il grifonne sur une place de cinéma son prénom et son numéro. Il le lui glisse avant que les portes du wagon ne se ferment.

Sans en avoir l'air

Dangenne

J’avais fini par couper l’auto-radio. Tout simplement. Par ce geste je lui ai envoyé un signe. Mais je n’en eu pas conscience immédiatement. Notre discussion ne créait pas d’angoisse en moi jusque là. D’une certaine manière, elle était même très joyeuse. Elle fixait la route en souriant. Je la regardais conduire, plutôt attendri par sa proposition, son enthousiasme. Mais je me sentais moins serein soudainement. Même angoissé. Au tout début de l’angoisse.

On va tout nu par tous les temps…

Carnet de route

Phérine

J'écris autrement que je ne parle,
Je parle autrement que je ne pense,
Je pense autrement que je ne devrais penser
Et ainsi jusqu'au plus profond de l'obscurité...

Les BarJaCitudes

Barjac

Garçon doué, il me manque juste ce qu’il faut de confiance pour pouvoir en profiter. Je travaille bien parce que perfectionniste et angoissé de n’en pas faire assez ; je merde côté coeur parce que j’ai aussi peur des femmes que je les aime et que quand je leur plais aussi, je perds tout mes moyens ; passerai-je ma vie loin des gens, inutile quand je pourrais peut-être servir à quelque chose, faire rire des hommes et rêver des femmes ; passerai-je ma vie à écrire la vie d’un héros qui sera ce que je n’arrive pas à être parce que j’ai bâti ma personnalité avec du papier plutôt que des briques solides ? Le futur m’apparaît bien terne.

 Du drame de ne pas être de son temps

Perceval

"Avez-vous des nouvelles de Monsieur de La Pérouse?"
couic.
L'art et la manière de briller sous les lampadaires: chronique d'un homme excédé par vocation mais versant néanmoins dans le conformisme le plus pantouflard.