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 Ecrits de la vie...   Fiction   Les aventures de Paul-Henri   Nouvelles   Z 

mise en page par Génie

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Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant . . .

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime
Et comme elle me comprend, et mon cœur transparent…



Eternel refrain qui va et vient, s’enroule et se déroule, au fond de ma pensée.
Tous ces poèmes qui ont marqué mon cœur et mon esprit, ces poèmes d’amour ou d’espoir que je me répète à l’infini…

 

Je m’envole avec eux, dans l’immensité des mots et des paroles.

 

Je vie, je vole.

 

Je vois, je rêve.

 

Je m’en vais. Ne me retenez pas.

Je m’en vais et je ne reviendrai pas.

 

Partir ou rester, à choisir je préfère mourir.

 

Je vis sans cesse, je doute, j’écoute, je goûte aux plaisirs de cette vie éphémère et destructrice, de cette vie dont la fin fatidique n’appartient qu’au néant.

 

A quoi bon vivre pour mourir ?

A quoi bon vivre pour pourrir ?

 

Mon esprit se gonfle d’amertume au fur et à mesure que j’avance. Je n’ai fait jusqu’à présent que frôler le bonheur. Mon précieux bonheur. Et à chaque fois qu’il a pu effleurer mon cœur, il s’est enfuit, je l’ai fait fuir, je l’ai détruit.

 

Destruction, création, construction…

J’ai cru que pour être heureux il suffisait de construire son propre bonheur. Je me suis voilée la face.

Le retour à la réalité n’en est que plus douloureux.

 

Je me suis mis sur les yeux un bandeau. J’ai essayé d’avancer tête baissée, fonçant dans tout ce qui se mettait en travers de mon chemin, écartant de ma pensée tout ce qui pouvait me faire tomber, et ne gardant que le doux fluide du bonheur.

Mais aujourd’hui tout ce que j’ai enfoui ressurgit et se dresse comme un mur épais et infranchissable devant moi.

 

Remise en cause.

Prise de décisions ? J’en suis incapable.

 

J’ai perdu ce que j’étais. Je me suis perdue.

 

 

Loin.

 

Très loin.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecrit par Flou, le Dimanche 8 Février 2004, 01:51 dans la rubrique "Nouvelles".


Commentaires :

  Wandess
10-02-04
à 02:47

Bienvenue au club de ceux qui se sont perdus... Eh oui, c'est difficile de tenir quand on ne se sent plus aimé, délaissé, que le seul truc auquel on se racrochait, ce à quoi on croyait, se pète la gueule! On se demande si on est là vraiment pour être heureux, ou simplement pour vivre comme ça en apprenant à ne plus jamais se poser cette question...

Je me demande aussi. Je me demande si j'arriverai à passer ce mur comme tous les autres avant, il est nettement plus grand. Le démolir? Ne m'en parlez même pas!


  Anonyme
10-02-04
à 13:18

Lentement, reviens sur tes pas. Défais le nœud qui, te paralysant, t’oblige à ne plus faire que voir un mur au lieu de cheminer dans l’étendue des possibles. Tu t’es perdue loin, en pariant sur les vertus de la cécité ? Rien de mal à cela. Reviens donc sur tes pas et considères à présent le problème. Ne perd pas ta chance de transformer le réel.

  Flou
10-02-04
à 22:14

Re:

merci pour ces conseils qui me semblent écrits avec une certaine sagesse... expérience déjà vécue?

  Anonyme
11-02-04
à 00:53

Re: Re:

S’engager dans des impasses, n’est-ce pas là ce que chacun de nous fait incessamment ?

  Anonyme
11-02-04
à 00:00

Tout les soirs, je m'endors en pleurs.
Tout les matins, c'est une journée pleine d'espoir qui recommence.
Tout les soirs qui suivent tout ces matins sont tout de même les même.

Cela se compare til à ces vers ?

  flou
22-02-04
à 23:54

Re:

à ces vers directement, pas sûr, mais à un état d'esprit assez perpétuel, plutôt! ;)

  Pix
06-03-04
à 00:43

Re: Re:

C'est trois vers sont pour toi, adressés à toi.
Bisous.
Affectueusement. Pix

  Anonyme
24-02-04
à 00:39

Re:

Bien sûr ! D’ailleurs l’acmé de votre poème se situe probablement dans la question qui l’achève (au double sens du terme, et notamment au second).

  Perceval
24-02-04
à 18:03

Re: Re:

L'acné régnant sur les autres vers, cessez d'abuser des verres.
A moins que vous préfériez que les seuls vers venant de vous ( vers vous ) ne vous dévorent ( le plus tard possible je vous l'accorde ) ?

Votre,

Perceval