Un sentiment étrange me gagne, ma belle, ma douce Mélodie fait chavirer mon cœur. Il est un peu tôt peut-être me direz-vous. Oui, trop tôt pour dormir. Je sais que cette histoire commence juste, mais je ne peux m’empêcher de penser chaque jour davantage à elle. « Je t’ai dans la peau » a-t-elle dit. C’était après qu’elle ait chanté Axelle Red « oh ma sensualité, j’aime… j’aime tes yeux, j’aime ton odeur, tous tes gestes en douceur, lentement dirigés… sensualité.. ». Au creux de l’oreille, oui, cela me fait de l’effet, j’aime sa voix, lorsqu’elle est douce ainsi, elle me pénètre. Et oui pénétration par l’oreille ça arrive, mais il n’y a pas à utiliser de préservatif, aucun risque de contagion. Unique risque, être pris dans ce filet de voix, subjugué, perdre tout contact avec la Terre. Mais aimons-nous tant que cela notre Terre ? Et alors, c’est grave docteur ? « Non mon cher ami, il se peut que vous soyez tout simplement amoureux ». La poisse…
Les mots d’amour engagent toujours davantage ceux qui les écoute que ceux qui les disent. Amélie Nothomb* l’a bien expliqué : on peut fermer ses yeux, pas ses oreille ! Lorsque Mélodie me berce de ses paroles d’amour, moi je suis les oreilles grandes ouvertes, je la sens me prendre dans son filet de pêche, oh non je ne m’en plaindrai pas. Bonjour l’amoureux, il est joyeux. Il se croise dans le miroir, plus d’envie de passer vite fait devant, je me trouve beau, vraiment, eh oui c’est mon tour de plaire ! Merci Mélodie de m’avoir rendu la joie de m’aimer. Je ne m’en sens que meilleur, plus apte à te donner ce que tu mérites, toute la douceur dont tu rêves, je souris tu as vu, je rigole, je suis plus drôle que je ne l’ai jamais été, j’aime nos fous rire… J’ai les bras chargé, j’ai envie de te donner plein de truc brillants.
Avant toi j’ai déjà aimé follement… Puis, en ai souffert. Maintenant tu me fais pousser des ailes dans le dos. Je ne me croyais plus capable de cela, mes pieds décollent et c’est tant mieux, je n’en pouvais plus de rester cloué au sol comme un Concorde mis à la retraite dans un vieux hangar désaffecté. Alors oui, j’ai peur au décollage, oui je me demande encore comment va se passer le vol… Mais je m’en fous en fin de compte, je suis près à m’écraser pour peu que nous allions ensemble suivre les étoiles**, en décrocher quelques unes… Qui sait, peut-être qu’ensemble nous arriverons sur l’autre rive…
* in Cosmétique de l’ennemi, en livre de poche, « joli pas cher », dans toutes les librairies !
** pour tous les fous qui veulent suivent une étoile, suivez celle de Gérard de Nerval, elle s’appelle Aurélia, c’est le titre du livre, c’est en Librio, c’est pas cher non plus, c’est beau, c’est pour tous ceux qui veulent suivre des étoiles….
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