Comme j'ai pu écrire ces derniers temps des articles qui m'ont valu des mails de la part d'emmerdeurs du genre casse-couilles apparentés à la gauche que j'exècre, et qui se sont cru en phase avec moi, je me suis permis en trois articles de remettre les pendules à l'heure : je ne suis pas leur pote. Je suis du parti des oiseaux comme dirait Renaud, du parti de mes amis, celui des ruisseaux, celui de l'air et du vent, du vin rouge, des champs... Les dogmes à la noix du genre "les travailleurs ceci" m'énerve, j'ai trop fréquenté ces gens là pour apprécier qu'ils viennent sur mon site, je les pris donc d'aller ailleurs, je ne suis pas un politique, je suis un être vivant, qu'ils aillent mettre leur belle culture de bourgeois révoltés contre l'odre ailleurs, je ne veux plus les accueillir ici. Mon site n'a pas de publicité justement pour me permettre de me priver d'eux, je suis libre, désolé pour leur tronche, qu'ils aillent diffuser leurs idées de haine, d'intolérance et de rejet ailleurs. Enfin lorsqu'ils seront loin, je me sentirai appaisé, libéré de leur dictature spirituelle, donc je me suis permis en trois textes de leur faire comprendre que leur place n'était pas ici. Amis lecteurs, amis de la poésie et des oiseaux, je ne sais si je vous donne d'habitude satisafaction, mais rassurez vous, maintenant que j'espère être débarassé des emmerdeurs, on va pouvoir rester rien qu'entre nous. Si vous avez de jolis textes à me faire parvenir, alors n'hésitez pas, j'aimerai faire de cet endroit un endroit accueillant, loin du bruit de la bêtise, de la haine et des marteau piqueur. Bienvenu sur la plage...
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Wandess
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Tu as raison QuaSu, on ne peut vraiment pas dire cela... Voilà pourquoi j'ai mis cette explication après... En fait il m'arrive parfois d'écrire aussi sous le coup de la colère et là ce fut lecas... Disons que j'ai été pris d'un certain agacement vis à vis de personnes tout aussi privilégiées que moi, mais qui ne se privent pas pour autant de regarder les autres de haut sous prétextes de dogmes que je trouve agressif et intolérant... Et tu as raison, cela m'énerve moi même d'avoir réagi de la même façon, j'aurai préféré finalement le faire avec davantage de légerté, voir de l'humour, et ne pas me mettre à ce niveau... Après coup j'ai bien songé à virer mes propres textes, cela ne correspond pas à ce que j'aime écrire, mais bon, voilà, c'est fait, ça laisse à réfléchir, moi en tout cas je commence déjà à le faire... C'est d'ailleurs assez étrange de me rendre compte que parfois j'écris avec l'envi de soulver des problèmes et les partager avec d'autres, mais que là finalment ce problème je l'ai davantage soulevé pour moi.
Je me rends compte d'une part que j'ai suivi des gens qui avec leurs idées savaient très bien séduire, et que j'ai cru comme eux que cette façon de voir le monde était juste et justifiait de faire de la politque à un niveau aussi bas (niveau assez partagé dans pas mal de parti, où le mensonge est utilisé comme une vérité). Ce n'est qu'à l'occasion des manif d'enseignants (légitime sous bien des points de vu, mais dont la mobilisation a été gagné par des mensonges)que je me suis rendu compte des pratiques (dont je doutais déjà pas mal) de mes anciens amis.
D'autre part j'observe que j'ai aujourd'hui un tel dégoût de certains sujets de polituque, que comme tu le dis, je m'exprime avec une certaine hargne, qui a pu te déranger, mais me dérange également. Or il n'y a rien de positif à tout cela...
Enfin oui, de tels articles me mette mal à l'aise, j'aurai aimé ne pas en être l'auteur, je m'en veux de ma colère... Je sais que ce sont des choses qui arrivent cela dit, on ne peut pas toujours être fier de ce qu'on fait... Finalement cela n'est pas sans me rappeler ces discussions incessante de rédaction (dans la revue à laquelle) j'ai participé, où l'agressivité vis à vis du monde faisait office de ligne éditoriale... La seule différence je crois, c'est que je ne déteste pas le monde où je vis, je ne suis plus en révolte contre nos pères, mais uniquement agacé au plus haut point par la facilité avec laquelle de jeunes rebels crachent sur ce monde... avant d'aller rentrer dans le moule et de prendre la direction de ce pays (et de ses grandes entrprises). En fait je crois que ma colère est simplement celle d'une personne qui s'est sentie manipulée, je reconnais avoir mis ma plume et mon cerveau au service d'idée qui tout en se voulant belles étaient aussi intolérantes que d'autres que je combattais.
Effectivement j'aurai pu y répondre avec un dicours d'amour et de tolérance, mais de toute évidence je n'y ai pas réussi, et hier soir je ne le pouvais pas une fois lancé sur ce sujet... J'espère prochainement pouvoir le faire amaintenant que j'ai vomi cela.
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à 08:42