Elle m’a regardé droit dans les yeux, je la regardais de la même manière, j’ai posé ma main le premier sur sa joue, elle a fait de même presque en même temps. Elle a cherché mes lèvres, puis les a baisées avec application. J’ai tout de suite aimé le goût de sa salive, le grain de sa peau que je caressais, ses épaules légèrement bronzés, sa manière d’embrasser comme si elle découvrait un fruit, comme si je lui avais demandé de fermer ses yeux, d’ouvris sa bouche, pour glisser une cerise entre ses dents. La bouche offerte. Il m’est difficile de ne pas manquer de chavirer lorsqu’une fille passe son bras autour de mon cou, me retient ainsi contre elle comme si j’étais la chose à laquelle elle tenait le plus au monde, de cette façon de dire « Là, je veux que tu sois à moi, comme moi je suis à toi ».
Mélodie. J’avais ces sons sur le bout des lèvres, j’aurai pu le dire sur tout les ton, j’avais en adoration son prénom. Et oui, déjà ! La chaleur sans doute… Les révisions… Ses jolis yeux marron, ses cheveux noirs que j’ai pris un plaisir sans fin à défaire et à refaire, pour le plaisir d’y passer les mains, approuvé par ses grands sourires.C’était samedi dernier… Je savoure encore cet instant chaque jour lorsque je retourne contre elle.
à 18:49