Toujours ce manque d’envie à aller se mettre au lit le soir, et être une personne sérieuse. Même si je sais par avance que je vais en souffrir le lendemain matin. Ecouter Elista de plus en plus fort, Daft Punk ensuite, ouvrir un bouquin, écrire, m’étaler devant la télévision… Il ne faut pas. Les horaires comme cela c’est terminé. Epoque révolue. Mais comment font donc les autres ? « Ils acceptent, et c’est ce que tu devrais faire.. » murmure ma voix intérieur. Elle est si présente alors qu’A. est si absente… Bonsoir paquet de clope tiens ça va toi? Eh attends moi!
J’aimerai être avec elle, avec A., la prendre dans mes bras, qu’elle me prenne par la main et m’emmène au lit. Ce serait si simple. Si simple de tout décrocher, si simple de ne pas avoir envie de trinquer avec des potes sur MSN si elle était là. Si simple de me lever le matin, si simple de savoir pourquoi aller travailler.
Mais il revient toujours frapper à ma porte. Comme le chat revient toujours sur le bord de la fenêtre, miauler, pour demander d’entrer, et venir se goinfrer de croquettes. L’ennui revient toujours frapper à ma porte. Cet ennui qui me fait tout envoyer valser et m’éloigne un peu plus du lit. Tant d’ennui dans la journée. Comment ne pas avoir envie de faire durer ce plaisir solitaire à contempler des écrans… ou les plafonds.
Non je ne sais pas aller dormir. De la même manière que je ne me résous pas à m’assagir.