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Le don particulier d’Aurélie pour saloper tout ce qui est beau
Aurélie est mon amie. Et c’est à ce titre que je vais me permettre de livrer mon impression sur son mal de vivre chronique. Aurélie n’est pas dépressive. Aurélie n’aime rien. Dès qu’il se trouve quelque chose de beau face à elle, d’une remarque acerbe, la voilà qui tentera de démontrer à son entourage que cela est laid, que cela est mauvais, que cela est stupide. Comme moi Aurélie n’aime pas les chiens. Elle pourrait se contenter de le dire. A moi par exemple elle ne tentera pas de me faire part de son dégoût des chiens, tout juste à chaque fois une allusion certaine au détour d’une rue où nous croisons un de ces quadrupèdes. Mais le débat est clos, j’ai le même avis qu’elle, je n’aime pas les chiens, je me contente de dire « oui celui là est particulièrement laid ! ». Pour moi ça s’arrêtera là. Mais attention, Aurélie rencontre un, ou une amoureuse de ces charmantes bestioles. En toute logique Aurélie pourrait tout simplement déclarer «Ah tu aimes les chiens ? Non moi pas trop ». Ainsi nous en resterions là tout simplement !!! Mais non, bien que pas forcément sollicité pour donner son avis par cette personne lambda, Aurélie va déployer tout son argumentaire anti-chien, parfois avec colère dans la voix, cynisme dans le ton ou les phrases. Aurélie aime que tout le monde ressente la même chose qu’elle. Que tout le monde pense comme elle non, ce n’est pas son genre. Mais que tout le monde ressente bien la laideur qu’elle voit… Alors là elle y va à fond pour s’assurer de bien bousiller le moral de tout le monde. Où qu’elle soit, en n’importe quelle saison, ainsi, toujours la même depuis dix années que je la connais, Aurélie est une taggeuse du monde, une pollueuse des sentiments des gens. Détruire, abîmer, voilà ce que sans s’en rendre compte elle s’échine à faire, traînant son mal de vivre. Aurélie lorsqu’elle allume une clope brûle régulièrement quelqu’un, les vêtements des autres, où les siens. Aurélie n’en fait pas exprès, de même qu’elle ne fait pas exprès de casser les assiettes, les verres, ou de rendre raillés les Cd qu’on lui a prêté. Sa voiture est complètement raillée elle aussi. Elle devrait se faire un garagiste tellement elle est forte au volant. Lorsqu’elle va au ski Aurélie se casse ou se tord toujours quelque chose. Aurélie s’abîme. Aurélie abîme tout. Rien ne trouve grâce aux yeux d'Aurélie. Même pas elle.
Ecrit par Alycia, le Vendredi 30 Janvier 2004, 14:37 dans la rubrique "Z".
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Gamin
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Je me permettrai de te poser une question, alors... Pourquoi restes-tu avec une personne qui prend un "malin" plaisir à détruire tout ce qui l'entoure ??
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Wandess
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Petite erreur lors de la mise en ligne de ce texte, ce n'est pas de moi, mais d'Alycia!!! Rectifié donc.
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Wandess - adjoint
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Désolé pour cette erreur. Il faut dire que le travaille de Grand Wandess (celui au bonnet et caleçon rouges) est très délicat.
La prochaine fois, je ferais mieux. Mais sinon, le texte est très bien Alycica. Il me semblait bien qu'il ne pouvait être du niveau de Wandess.
Wandess's Bras droit
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Perceval
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Apologize but its seems to be "right arm" instead "bras droit" as you wrote it today. I joking do not be offend.
Have a nice day.
Perceval
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Wandess - adjoint
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N'ayant pas votre talent pour une langue d'un continent si lointain. Je me suis permis de compléter mon -'s par du français, étant français (si si).
Bonne continuation à vous.
P.S : pourriez-vous me traduire ce que vous avez écris. Merci
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Dqem
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Si ce texte vous est inintelligible, c’est bien entendu parce qu’il s’agit là de vieil anglais. Le voici donc en anglais moderne, les changements étant mis entre parenthèses afin que le lecteur puisse mesurer les évolutions de la langue, et le comprendre sans risquer d’en oublier la beauté originelle :
(I) apologi(s)e(,) but it( ) seems to be « right arm » instead (of) « bras droit »(,) as you wrote it today. I(’m) joking(,) do not be offened.
Have a nice day.
Nous tenons à remercier nos deux maîtres, Monsieur Toureille et Madame Owens, sans l’aide desquels nous n’aurions jamais pu venir à bout de la traduction de cet immense texte. Qu’ils sachent que nous n’oublieront pas leurs enseignements.
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Perceval
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Etant d'humeur large, je m'abstiendrai de relever. Là encore, je ne remercierai jamais assez monsieur G., maître d'arme doublé de zen et zazen pour ses enseignements magnifiques qui permettent aux centaines de mutants à joggings synthétiques qui aiment se placer sur ma trajectoire dans les couloirs vides du métropolitain de pouvoir rentrer chez eux en une partie.
Perceval
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Wandess
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Moi c'est la traduction en Français moderne qui m'intéresse....
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Dqem
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Une dernière évolution de la langue m'avait échappé : l'apparition d'un "d" avant la marque du participe passé du mot "offened" ; la version moderne en est donc : offended.
Je demande pardon à mes maîtres.
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Perceval
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Je me pose de sérieuses questions qui me nouent les tripes, voir pire, quant l'utilité d'une telle remarque. Voulez-vous ouvrir une succursale "Wall-street business english" ici ?
Perceval
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Dqem
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La taquinerie est un art que vous savez mieux exercer que subir.
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Perceval
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Je vous retourne le compliment Monsieur.
Perceval
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Dqem
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Pour quelle raison ?
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Perceval
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Je vous invite à continuer dans cet élan et à en arriver aux conclusions qui s'imposent ( ce qui me semble d'une logique implacable ) à savoir Nous faire profiter de votre prose.
Pourquoi Nous priver d'une telle délectation ? Pourquoi nous "amputer" ( le mot n'est pas encore assez "impactant" ) de votre maîtrise es lettres en ne vous élevant pas au-dessus de la critique positive ou négative, mais critique tout de même, art, aux dires de beaucoup et des plus illustres, non négligeable mais somme toute limité ?
Allons Monsieur, ne Nous soyez pas cruel, ne retenez plus cette plume qui brûle de Nous embraser, Nous embrassant de ces mille mots chatoyants que vous saurez nous offrir avec cette même fougue qui habite vos textes.
En attendant votre noble contribution à ce site, soyez assuré que, outre la plume de l'humble que je suis, c'est l'âme qui atteint.
Perceval
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Dqem
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S’il y a bien une chose qui m’atterre, c’est que l’on puisse laisser se développer la bêtise. Toute cette prose sans rigueur où l’on ne fait que manifester ses allergies sans les mûrir, ces contributions arrogantes où ne ressort qu’une effroyable incapacité à penser, tout cela qui porte en lui le pire, comment peut-on si bien le tolérer ? Si urgence il y a, elle est dans la critique de tout cela, dans la destruction insistante de ce qui germe dans les esprits qui se laissent nécroser. Ce n’est donc pas que j’ai la naïveté de faire de la critique ma vocation, mais uniquement que je reconnaisse cette urgence. Toutefois, pas plus que de critiquer, il n’y a lieu d’avoir une quelconque intention de créer. C’est là d’ailleurs chose vaine : jamais créer ne découle d’une volonté de créer. De quoi découle-t-il donc ? De la même chose que ce dont découle la critique véritable : de l’effort d’agir comme on le doit suivant les circonstances. Moi, je ne fais que persévérer dans le cheminement que je dois accomplir en toute rigueur, je poursuis mes recherches, et lorsque je rencontre un texte en lequel la pensée s’effondre, comme un tel effondrement tend à se poursuivre et se communiquer tant qu’on le laisse exister, je m’efforce alors de le contre-effectuer. Malheureusement, il y a en ce monde bien plus matière à critiquer qu’à créer, et il ne peut être question d’éluder la tâche qui incombe à chacun à partir de ce constat. Déposer un texte ces temps-ci où tout le monde s’exprime beaucoup pour dire n’importe quoi, ne peut donc être pour moi qu’une préoccupation secondaire ; il y a déjà beaucoup trop de sujets lancés pour que j’en propose encore un autre, et plutôt que de participer à l’accroissement indéfini du nombre de réflexions ébauchées, il est préférable d’en accomplir enfin une ; aussi je regrette, pour cette raison, que les dialogues n’aillent jamais au-delà d’un certain seuil d’intensité de pensée. La critique n’est pas un « art limité », elle recèle une puissance de transfiguration qui est l’exact équivalent de celle qui se trouve en toute création. Du moins la critique véritable, ce que je ne prétends pas avoir atteint, mais vers lequel au moins je m’efforce quand il s’agit de critiquer. Cela pour dire qu’on ne s’élève pas de la critique à la création, parce que critiquant ou créant, on ne fait jamais autre chose que ce que l’on doit. Et faire ce que l’on doit, c’est cela seul à quoi l’on puisse s’élever. Ainsi, déposer un texte pour inaugurer un fil ne serait là nullement être conséquent avec le fait que j’ai émis des critiques, et il n’y a aucun besoin d’attendre cet acte de ma part pour profiter de ma prose puisque c’est ce que vous êtes déjà en train de faire. Cependant, par « prose », fallait-il peut-être entendre « littérature ». Mais d’une part, je n’ai jamais critiqué un texte – bon ou mauvais – qui en soit, et d’autre part, j’ai bien failli proposer un tel texte ici-même. En effet, j’avais lu il y a déjà un moment ce cela – peu après qu’il fut mis en ligne – ce texte d’Alycia « Le don particulier d’Aurélie pour saloper tout ce qui est beau » (c’est l’un de ceux que je préfère ; il m’avait donné l’occasion d’écrire quelques réflexions). Quelques mois après, je tombe sur un texte portant le même titre et commençant de la même manière, mais cette fois-ci signé Wandess. Or, comme je ne me souvenais plus précisément du texte d’origine, je m’étais imaginé que, son thème ayant plu à Wandess, celui-ci se soit mis d’accord avec Alycia pour le décliner à sa manière tout en en respectant certaines structures. L’idée m’ayant enthousiasmé, et le thème que l’auteur avait su mettre en évidence dans ce texte m’ayant intéressé, j’avais entrepris d’écrire dans le respect des règles du jeu que je croyais avoir découvert. Mais comme je ne pouvais me résoudre à ce faire sans en même temps épuiser rigoureusement le sujet, et que, ce faisant, je ne devais point non plus glisser dans l’exposé technique, la chose était vouée à prendre une trop grande ampleur, de sorte que j’aie préféré ne plus écrire à ce sujet qu’au gré des réflexions auxquelles m’inclineraient mes autres préoccupations, et donc que je me sois proposé de n’envoyer le texte que lorsqu’il se serait constitué de la sorte, sans prendre égard au temps que cela mettrait. Mais s’étant révélé que ce qui avait motivé en moi tout cela était une erreur d’attribution, même ce dernier projet se dissipa. Enfin, je n’ai pas l’intention de mettre en ligne ce que j’ai écrit et qui ne le fut pas dans cette idée là : le web n’appelle qu’une certaine littérature et ne saurait en conséquence abriter, pour être lu en ligne, que ce qui est écrit pour un tel usage. Ce n’est donc pas demain que j’accéderai à votre requête.
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Anonyme
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Bonsoir,
Sachez qu'avant de m'atteindre mon cher ( je me permets toutes les libertés que la démocratie m'abandonne ), il faudrait que vous puissiez déjà me saisir.
Vous aimez Mérimé ? Souvenez-vous de cet opéra où les gardes montent et où les cigares sont bien moins cuivrés que les cuisses sur lesquelles ils sont roulés:
"Tu crois le tenir, il t'évite,
Tu crois l'éviter, il te tient."
Oui, je suis amouraché.
Je ne vous tiendrai pas rigueur du fait de notre différence d'âge que j'imagine si profonde qu'un leviathan s'y noierait mais aussi du fait de cette mansuétude qui me gagne de temps à autre.
Et puis, vous savez, en toute confidence ( malgré l'oeil Torquemadien de ce bon Wandess que je sais être de ce genre de cabale en bon Albigeois qu'il est ), atteindre quelqu'un n'est pas aussi facile qu'il y paraît sauf si l'on est émule de M. de Jarnac ce que je ne suis pas.
Pour ce qui est de la taquinerie, je la prise évidemment. Je la prise encore plus quand mon compagnon de joute/jeu prends lui même le risque de se dévoiler au risque de déplaire. J'expose mon flanc avec, certes, une récurrence pléonastique et un amour pour les périples urbains sans aucun sens. Mais tout de même, je l'offre ce flanc. Que cela plaise ou non, je m'expose car une force m'y pousse. C'est peut être ce sur quoi je me dois de vous reprendre.
Créer n'est pas une volonté mais un besoin.
Critiquer ? Je le puis. Mais plaise à Dieu que je ne le fasse pas.
J'entends par prose ( exceptées les proses desprogiennes qui sont des pièces que tous devraient révérer ) un acte d'écriture où l'on ne peut se cacher derrière une argumentation cohérente et en adéquation avec son sujet. N'allez pas croire que je vous imagine couard, je sens bien votre envie de vous montrer, Carmen point sous Dqem.
"Déposer un texte ces temps-ci où tout le monde s’exprime beaucoup pour dire n’importe quoi, ne peut donc être pour moi qu’une préoccupation secondaire"
Considérez toutefois, que certains ( dont je ne suis pas), que leur "production" littéraire soit digne d'intérêt ou non, verront d'un comme activité secondaire cette critique à laquelle vous vous livrez.
Je maintiens ( et je ne suis point seul : une ost fantastique composée de hérauts aux noms aussi prestigieux que Raymond Aron,le lumineux chevalier des Néons ou Madame Piédestal ) que la critique est certes un exercice délicat voir même parfois glorieux mais je ne peux, et personne ne pourra, m'empêcher de penser ( si tant est que le régime démocratique soit aussi empreint de liberté que ses détracteurs le vante ( ce dont je doute parfois )) qu'elle n'est une finalité en elle même.
Car vous ne m'ôterez pas de l'idée que toute critique est semblable à une combustion si je puis me permettre cette pyrophore métaphore ( ne filez pas ) qui pour une fois n'est pas péjorative. Sans combustible, pas de flamme. Nierez-vous que la création est l'essence même de ce feu qui vous embrase ?
De même que sans la critique constructive ( domaine en laquelle vous me semblez non doué de quelques talents ) qui pousse l'homme à se hisser au-dessus de lui même, la création stagne et s'embourbe pour finalement ne se repaître que des souvenirs déliquescents de sa splendeur passée. Ce peut être une sublimation mais ce n'en est pas moins l'expression de l'inférieur en supérieur.
"Cependant, par « prose », fallait-il peut-être entendre « littérature ». Mais d’une part, je n’ai jamais critiqué un texte – bon ou mauvais – qui en soit, et d’autre part, j’ai bien failli proposer un tel texte ici-même." Vous me surprenez. Moi-même qui suis d'un égo démesuré, je n'oserai jamais prétendre avoir produit de la littérature, des ratures à la rigueur.
Pardonnez le caractère prolixe de ces billets et mon orthographe indigente mais je suis occupé à des affaires qui outre leur importance infiniment plus élevées ne me donne guère l'opportunité d'être en état de chômer sur internet et encore moins de le faire dans une humeur joyeuse.
Je vous souhaite une très agréable soirée en restant vostre et en vous assurant de mes sentiments.
Perceval
Ps: Evitez la correction de faute(s), j'ai moi-même abandonné afin de gagner en maturité.
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Dqem
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« Sachez qu'avant de m'atteindre mon cher, il faudrait que vous puissiez déjà me saisir. »
C’est aussi ce que vous auriez dû faire avant de me répondre.
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Perceval
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Peut-être n'en avais-je pas la prétention ?
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Dqem
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« Peut-être » ? Ne parvenez-vous donc pas à vous saisir vous-mêmes ?
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Perceval
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Malgré le fait que vous soyez un homme d'esprit, vous êtes parfois d'un gothisme ( au sens ancien du terme, que les adorateurs prépubères de satan se rassurent ) qui me fait douter.
Perceval
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Dqem
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Vous arrive-t-il de pratiquer autre chose que l'art de l'esquive ?
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Perceval
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Mais ? Mon très cher, c'est vous qui esquivez, ce n'est pas moi qui ai hésité avant de mettre un texte en ligne ( synecdoque rhétorique ).
Les gens de mon espèce sont trop simples pour ne faire autre chose qu'encaisser les chocs. Et vous ? Vous esquivez-vous ?
Perceval
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Dqem
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"ce n'est pas moi qui ai hésité avant de mettre un texte en ligne"
?
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Perceval
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Votre billet du 04/02/04.
Perceval
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Dqem
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Ne pas esquiver prend plus de temps que le contraire.
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Perceval
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Non. Tout dépends du cas. On ne peut résumer cela à vostre axiome.
Perceval du ponant au levant
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Dqem
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Délogez-vous du confort de la remarque superficielle et vous verrez que j’ai raison.
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Perceval
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C'est bien l'inconvénient avec vous... vous pensez avoir toujours raison. Ne vous arrive t'il jamais d'être humble ?
Je n'ai rien contre vous, ne prenez pas mal mes remarques. Mais de grâce, cessez de vous prendre au sérieux tout le temps. Vous verrez, les rivages du second degré ne sont pas inaccessibles pour qui s'en donne la peine.
Pour ce qui est de la remarque superficielle, je tacherais d'oublier que vous vous y adonnez aussi sans vergogne.
Perceval
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Dqem
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"Pour ce qui est de la remarque superficielle, je tacherais d'oublier que vous vous y adonnez aussi sans vergogne"
Oh non, ne l'oubliez pas, donnez-moi plutôt des exemples !
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Perceval
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Cessez d'être puéril, c'est irritant à force.
Vous m'excuserez, ma motié m'attend.
Perceval
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Dqem
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Voilà qui est bien envoyé !
Et pour ce qui est de répondre consciencieusement, où en êtes-vous ?
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Perceval
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Ah ! Ca y est ! Je suis lassé.
Perceval
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