La liqueur des jours atteints…
La liqueur des jours atteints
M’a traversée.
J’ai perdu l’esprit lugubre
Et excitant chaque neurone
J’ai valsé dans l’au-delà,
Infime rancœur.
Peine et nuit
M’ont rappelé existence.
J’ai dû lâcher ma transe
Au dépourvu
De la vie.
Regards perdus de trop vivre
Je vous ai reconnus ;
Je ne suis pas seule
Au fond du désespoir ;
Je vous ai vus
Une perle
Du mal de vivre
Au fond des yeux.
Tu n’étais pas si triste
Toi ! Ange blond
Des réalités.
Tu n’as pas su porter
En toi le chagrin des autres
T’ouvrant,
Infiniment sensible,
A la vie d’autrui
Oubliant la tienne.
Je t’aime
Parce que tu es
Une partie de moi.
Tu es devenue mon inconscience
A jouer ma conscience.
Tu as ce souffle
Au fond du cœur
Exprimant le doute.
Mais toujours existante
Entre réalisme et pessimisme,
Tu t’es masquée
Dans l’optimisme
Pour jouer le bouclier
Des êtres aimés.
Regarde, l’obscurité
N’a jamais su t’atteindre ;
Et à mon tour
J’empêcherai mal et larme
De te brusquer
De ton paradis.
La pluie est là à s’écouler.
Temps, ne me la vole pas.
Mon oiseau de l’âme
Ne peut s’époussiérer
Ou sinon je la suivrai.