Après une nuit bien au chaud, dans mon magnifique et nouveau sac de couchage, modèle pouvant être utilisé jusqu’à des température descendant à 7°C, me revoici, ayant traversé la campagne sur ma fidèle monture, des étoiles aux yeux, saluant au passage dans le sens inverse les lève tard se rendant enfin au boulot (feignants du secteur privé ?). Grâce à mon radiateur soufflant, j’ai pu dormir dans une pièce où la température fut d’environ 20°C, soit au moins huit de plus que ce que propose l’établissement (date prévu de la remise en marche des installations chauffage : fin octobre, début novembre, il faut tailler dans les coûts de fonctionnement).
Ainsi équipé, et ayant gobé un témesta, j’ai enfin pu faire correctement le travail pour lequel je suis payé la nuit, c'est-à-dire dormir. Jusque là, je l’avoue, j’avais le sentiment de le gruger, je faisais grincer le lit à tourner et encore tourner dans tous les sens en espérant trouver le sommeil, trouver le repos de l’âme. Je n’ai donc plus à rougir, je suis un bon professionnel faisant consciencieusement son boulot, j’ai bien éteint la télé après le film (« Deux heure moins le quart avant Jésus Christ… ») et après j’ai lu en écoutant les bruits. Comme à part un papillon de nuit faisant le con dans ma chambre, je n’ai rien entendu d’autre, j’ai laissé mon comprimer faire son effet, et ma nuit fut douce comme un éclair au chocolat.
Ce soir, je termine à 19h00, les mômes repartent tous chez eux ce week-end. Ils en ont bien besoin. La semaine les a vu pas mal pleurer.
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