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mise en page par Génie

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Ma vie défile

Je me suis demandé de quelle vie j’avais besoin. De quelle vie j’avais envie. Seulement je n’ai jamais considéré que mes envies étaient la seule chose à prendre en compte. Ni que mes besoins étaient de la plus haute importance. Envies et besoins passent souvent comme un énorme troupeau, j’attrape un animal, parfois deux, au mieux trois. Le reste je dois le laisser filer. Mais je n’ai pas la certitude de m’arrêter à coup sûr sur ce qui est le plus important pour moi. Je suis comme une éponge, j’absorbe, me met en quatre pour comprendre, analyser. Mais bien souvent j’ai ce sentiment de tourner à vide. Même mes inquiétudes me paraissent bien souvent non fondées. Surtout après que l'orage soit passé. Je me demande depuis quelques jours si le propre de l’homme n’est pas de se laisser abuser continuellement par ses sentiments, ses craintes, ses envies, ses pensées. Même lorsque je réfléchis, je ne suis pas persuadé de ne pas finalement choisir avec une sorte d’instinct animal. Bien des décisions que j’ai prises dans ma vie, que je croyais pourtant bien réfléchies, élaborées, construites, se sont avérées plus tard biaisées. Je ne me sens plus fiable.

 

Laurie m’observe à la dérobée. Je la sens qui approche. Qui hésite. Je lui souris. Oui, j’ai fort besoin de ses bras. Elle a bien deviné. Me voilà entré soudainement dans une de ces crises dont j’ai le secret. Je ne gère plus rien. Mon cerveau part à deux mille à l’heure, je me sens comme noyé dans les brumes de mon cerveau, pris dans de longs fils, un amas de vieux souvenirs défilent, incohérents, souvent lointains, un bruit de musique au lointain entre puis ressort, me voilà comme branché sur un ailleurs, elle sert plus fort ses bras, je tente de réagir, me raccrocher à ses bras justement, à ses lèvres, si je n’y arrive pas je sais que je vais continuer à sombrer. Dans ce genre de chute à chaque étage il y a comme des matelas gris et pourris, moisis par le temps, mais cela rend tout de même la descente confortable. Je regrette de ne pas me cogner contre des murs, me fracasser contre un sol de béton. Au moins je sais que sans cette douceur je réagirai et qu’en deux temps trois mouvement je sortirais de cette bulle accueillante où je me laisse trop souvent emprisonner.

 

 

 
Ecrit par Dangenne, le Mercredi 9 Juin 2004, 08:12 dans la rubrique "Nouvelles".


Commentaires :

  Dangenne
09-06-04
à 09:12

Précision

Je me permets alors que le second texte de mon journla est publié ici, qu'il a été autrefois publié sur mon propre blog. Mais après onze page j'ai arrêté ce journal et mon blog. Vous ppourrez retrouver ces onze textes ici désormais.