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mise en page par Génie

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L'anarchisme est le passé de notre société, se proclamer libertarien ne rime à rien

Il prolifère sur le web des sortes d'anarchistes de salon, qui bien au fond de leur fauteuil en cuir (tournant et réglable), au chaud, chez Papa et Maman, devant l'ordinateur familiale, balance leur stupidité régulièrement, notamment par l'usage excessif du copier-coller. Brièvement j'aimerai leur rappeler que l'anarchisme est un courant idéologique basé sur des tonnes de contradictions, dont la pire n'est sûrement pas de mener au libéralisme, mais tout simplement de détruire sans rien proposer de viable. L'anarchisme est un infantilisme politique, et ce n'est pas parce que des revues paraissent encore en analysant notre société sous cet angle que cela change quoi que ce soit.

L'anarcho-syndicalisme, doctrine sur laquelle repose l'idéologie libertarienne, propose la dilution et la suppression de l'Etat et le retour du pouvoir à la base : à échelon local. En gros c'est donner le pouvoir de l'Etat à un maire, ou à un chef de quartier, ainsi que le droit de faire des lois à mes voisins, des lois qui seront peut-être différentes de celles du reste de mes amis vivant à cinq kilomètres... Et que fait-on si mes voisins sont des crétins et qu'ils élaborent des lois stupides (genre : on peut mettre la musique à fond même la nuit)? L'anarcho-syndicalisme vient des théories de Rousseau, et elles présupposent que l'homme est naturellement bon, et que c'est la société et l'Etat qui l'ont perverti. Aujourd'hui plus personne n'ose prétendre que naturellement l'homme est bon. Mais il peut le devenir. Quant aux classes sociales elles dureraient avec l’anarchisme, système trop faible dès sa naissance et par définition pour imposer quoi que ce soit sans devoir le payer de son discrédit : en effet, comment veut-on sans violence faire quitter la direction de la communauté à celui qui y a été élu pour un mois et ne veut pas en partir? Comment celui à qui est confié la direction de la communauté pourra-t-il faire respecter l'ordre sans violence légitime et sans loi? Avant de se proclamer anarchiste, il faut aussi faire un peu d'histoire, lire l'histoire de ce courant idéologique (et des ces expériences concrètes qui ont toutes étaient des échecs), et voir aussi que les lois et les règles sont nécessaires partout. Un enfant élevé sans règle est un enfant sauvage. Bien sûr il fera rire parfois par sa grossièreté, bien sûr son sans gêne plaira parfois, surtout à l’adulte, cet adulte immature qui n’a su que se plaindre depuis plus de dix ans d’avoir du manger de la purée à la cantine, a été par cela incroyablement traumatisé (pauvre chéri !), et enviera ainsi l’enfant sans règle qui jette son assiette à travers la pièce... Mais jusqu'à quand? Et quant au bonheur de cet enfant qui y pense lorsqu'il s'amuse de son absence de limites, et son absence total de respect pour autrui et tout ce qui l'entoure? Justement cet enfant n'est pas heureux, car il n'a pas de repères, pas de limites, or la notion de bonheur ne se construit pas sur l'absence de loi (ou présence d’une liberté toute théorique), de règles ou de pouvoir central, pas plus que sur la désir de liberté totale, mais sur la capacité à trouver sa place dans la société. Or les règles sont ces repères nécessaires. Sans pouvoir, pas de loi, sans loi pas de règle, sans règles pas de bonheur. Le seul qui puisse éprouver du bonheur à ne pas respecter une règle est celui qui l'a intégrée. Le bourgeois qui joue l’anarchiste dans son salon par exemple et rêve de détruire cette putain de société qui l’a privé de ses parents par d’horribles et inhumaines heures de bureau. En somme, pour se proclamer anarcho-syndicaliste encore faudrait-il avoir grandi avec des règles que l'on respecte, chance que ces personnes ont eu et leur donne motif à se plaindre (c’est une mode, ça plait au fille, ça fait genre : « j’ai vécu, du coup j’ai réfléchi en lisant des livres que je te débite par cœur sans réfléchir »). Celui qui n'a pas reçu de règles ne peut donc pas être anarchiste, par conséquent une société anarchiste deviendrait aussitôt rejeté par ceux-là même qui devraient la souhaiter : les enfants qui prendront rapidement leurs aînés pour des rigolos, des adolescents attardés incapables de se faire respecter et exigeront d’être protégés des loups dans les cours d’écoles. Le sauvage sans loi deviendrait pour sa part, dans un tel système, un criminel profitant de la faiblesse des autres (et de la suppression de toute loi), ou un exploiteur (s’enrichir et exploiter les autres ne nécessite pas d’études lorsque aucune loi ne régule le fonctionnement). L'individu pragmatique demandera alors des lois pour protéger sa vie, sa famille, son travail, son prochain et son environnement.

L'anarchisme est le passé de notre société par conséquent. L’anarchisme est le motif de construction des Etats et non l’inverse. L'avenir est le respect des règles qui existent déjà, et l'adhésion des citoyens (par l'éducation) au processus politique afin d'élaborer des règles plus justes. Le courage c’est cela, et ce n’est pas de demander à mamie de coudre un autocollant « anarchie » sur son keuss (ou sac à dos de cours).

Ecrit par Wandess, le Vendredi 19 Septembre 2003, 13:04 dans la rubrique "Z".


Commentaires :

  ImpasseSud
19-09-03
à 14:53

Dans ton article, j'ai retrouvé ce que je pense. Moi aussi je suis persuadée que l'anarchisme (et je te rejoins aussi sur celui de salon!) ne conduit qu'à l'anarchie, et que les anarchistes, sous prétexte de libération, ne font que piétiner sans scrupules ceux qui les entourent, bien souvent physiquement, mais aussi mentalement par leurs jugements préconçus qui ne tiennent pas compte des contextes. 
Le futur de notre société démocratique n'existe pas en dehors du respect de l'autre et de ses besoins essentiels, et il serait temps de retrouver les régles qui vont dans ce sens-là.

  Wandess
19-09-03
à 15:31

Re:

Malheureusement aujourd'hui ça semble faire tellement bien d'épouser n'importe quelle cause ou idéologie afin de se distinguer! A croire qu'il n'y a que cela qui compte, et que c'est aisni que l'on se distingue. D'ailleurs c'est cureiux de voir que bien souvent cette démarche est bien souvent motivée par un individualisme forcené!... par des personnes dénonçant par ailleurs cela! 

  Perceval
20-09-03
à 19:36

Restaurons- nous

Tout a fait, chose qui d'ailleurs me pousse à vouloir me restaurer et à Restaurer tout court avec un grand R et une plume quelque part.

Perceval, se consumant.

  Perceval
21-09-03
à 09:46

Re: Restaurons- nous


Soyons sans crainte, Restaurons. Que cette diaphane fleur qui fut nostre gonfalon claque à nouveau au vent; que les dentelles supplantent les infâmes jogging polyester portés par des rangs d'animaux se voulant rebelles; que Chopin, Liszt, Strauss, Bach renvoient à tout jamais Didier Morville, Damien Saez, Eminem dans les poubelles de l'histoire qu'ils n'eussent jamais du quitter tant l'indigence de leur diahrée musicale ( sonore, sonore: la musique est un ensemble de son cohérents et harmonieux. "Que ce doux son m'émeut" ) est grande.

Oui, Restaurons sans peur et sans reproche.

Perceval moins 2 heures et 15 minutes

  Wandess
25-09-03
à 20:46

Re: Re: Restaurons- nous

L'usage de mot en ISME pour parler de soit devenant fort courant mon cher, j'espère que vous ne virez tout de même pas au RESTAURISME...

  Perceval
26-09-03
à 16:50

Re: Re: Re: Restaurons- nous

Tâchons d'éviter les barbarismes parisiens et optons pour l'isme royal.

Serviteur Monsieur,

Perceval, jusqu'au bout des ongles.

  Philz
26-11-03
à 05:36

l'anarchisme c'est beau

Je suis tomber sur cet article par hasard car je fait un travail de recherche en philosophie et j'ai décider de laisser ma trace...J'ai 17 et je suis de repentigny québec canada
Je suis d'accord sur le fait que la majorité des jeunes qui prônent l'anarchie ne savent pas de quoi il parlent...

Mais pour ma part je ne prône pas l'anarchie de la même façon. Je sais que l'anarchie est un RÊVE, mais un beau rêve... je suis conscient qu'au sein d'une communauté l'anarchie est impossible car le désir de l'un pourrait brimé le désir d'un autre et je suis également conscient que l'évolution de l'homme nous a amené ou nous sommes car il résulte du désire d'atteindre un monde ou autant que possibles tous ai les mêmes droits et les mêmes liberté (démocratie et charte des droits et libertés)... c'est le fondement de la Justice Social, Vivre en respectant ceux qui vivent sur cette même terre...

Cependant l'anarchie est le rêve idéale car il a en tête l'idéale de chacun... fermez les yeux et imaginez votre monde anarchique où tout serait beau et que Votre liberté ne serait pas brimée... Voila le rêve de l'anarchie, un monde utopique mais qui serait le résultat ultime de l'harmonie entre l'humanité entière... Traitez moi de rêveur mais ceci est mon rêve, le plus beau qu'on ne puisse avoir, irréalisable mais c'est ce qui me garde en vie: l'espoir d'un monde meilleur.

J'ai le désir de vivre dans la réalité et d'avoir le courage de l'affronter mais quand je fermerait les yeux j'entrerait dans mon monde a moi... l'anarchie
Où tout est beau et que je n'ai aucun souci à me faire.

Vivez heureux... Vivez sans peine... mais surtout vivez sans frustration
Chola Philz

  fauness
07-12-03
à 23:52

Re: l'anarchisme c'est beau

Bonjour,

Un petit commentaire d'une jeune fille de 15 ans qui tente tant bien que mal d'eclaircir ses idees sur ... le fait politique et l'Etat.
La premiere question que je me suis posée fut bien sûr: pourquoi avons nous besoin de l'Etat? Et là, ce fut parti pour des lectures sur le contrat social et autre Leviathan, l'homme est un loup pour l'homme, etc..
Dans mon cerveau fraichement debarqué dans l'univers de la philosophie politique, tout etait devenu plus clair: chaque membre de la société abandonne une partie de ses libertes individuelles au profit d'une justice commune.
Et puis tout a coup je tombe sur un site d'anarchistes pronant la destruction de l'Etat.
premiere reaction: encore des cinglés.
deuxieme reaction: peut etre pas cinglés..juste utopistes
troisieme reaction: ils proposent une alternative non negligeable face au capitalisme et au modele de l'Etat-nation.

Dans votre article, vous dites que l'anarchisme ne peut mener qu'au chaos, et que la reponse naturelle la moins dangereuse à ce chaos est l'Etat, non?
Je pense que l'Etat est une des reponses possibles a l'organisation politique et qu'à chaque étape de l'Histoire, les hommes ont essayé de demanteler les diverses formes d'autorité et d'oppression. Ainsi, à chaque fois, on a penser libérer pour reconstruire : la démocratie libérale s'est averer moins dangereuse que le communisme, le pouvoir de l'Etat etant plus limité.
Cette fois, avec l'anarchisme...aucun plan unique prétabli. L'anarchisme, c'est une philosophie du mouvement, du progrès, c'est s'adapter au monde, accepter de changer.

  Elisa
07-12-03
à 00:45

anarchisme ne veut pas dire desordre

L'anarchisme est tout sauf le desordre.

  Wandess
07-12-03
à 15:31

Re: anarchisme ne veut pas dire desordre

En effet, les théoriciens communistes qui l'ont élaboré (comme Proudhon par exemple) ne pronaient pas le désordre mais le retour à une société harmonieuse organisée selon la nature de l'homme, en partant de l'idée que l'homme est bon à la base et que c'est le modèle de société qui peut le rendre mauvais. Il ne s'agissait pas d'instaurer le désordre donc. Seulement l'idée de Rousseau comme quoi l'homme est bon à l'état sauvage est faux. Un société anarchiste selon le modèle de Proudhon, ou les phalanstères qui ont été créés selon d'autres modèles montre que cela devient rapidement le désordre.

C'est pour cela que ces communistes ont été baptisés anarchistes par les communistes.

Aujourd'hui les théories anarchistes sont elles mêmes un formidable désordre, séduisant certe parfois, mais ridicule quand on sait la quantités d'axiomes faux sur lesquelles elles reposent. Là c'est l'Histoire qui est passée et qui montre que ce ne peut être qu'une utopie.


  Anonyme
08-12-03
à 00:31

Re: Re: anarchisme ne veut pas dire desordre

Communisme et anarchisme, même s'ils se rejoignent sur la critique du capitalisme et une idee d'organisation sociale basée sur la propriété commune, ont des vues totalement différentes sur la manière de concevoir l'Etat.
Les marxistes voulaient remettre le pouvoir entre les mains du prolétariat, les anarchistes ne veulent aucun pouvoir dominant et ne font pas de distinction entre un Etat gouverné par la bourgeoisie et un Etat gouverné par le prolétariat.
Les deux sont nocifs et inutiles selon les anarchistes. Aussi le communisme n'est il pas l'abolition véritable de l'Etat, ni une vraie remise en cause du pouvoir.
Le communisme a cependant soulevé la question suivante: pourquoi tel ou tel groupe aurait il plus le droit qu'un autre de diriger? En d'autre terme, quelle est la légitimité du pouvoir étatique?
Selon les anarchistes, l'autorité d'un individu sur un autre n'est jamais légitime. Personne n'a le droit d'imposer à l'autre quoique ce soit. Parce que l'idée du bien et du mal n'a rien de déterminée en soit.

  Anonyme
08-12-03
à 00:33

Re: Re: Re: anarchisme ne veut pas dire desordre

euh..juste pour dire que l'anonyme c'est moua ;-)
pas eu le temps de finir que l'article etait déjà sur le net!

  Wandess
08-12-03
à 00:47

Re: Re: Re: Re: anarchisme ne veut pas dire desordre

D'accord toi, mais qui?


  Anonyme
09-12-03
à 02:13

Re: Re: Re: Re: Re: anarchisme ne veut pas dire desordre

oups....decidemment....je suis pas douee

Elisa

  Wandess
11-12-03
à 10:56

Re: Re: Re: Re: Re: Re: anarchisme ne veut pas dire desordre

Ah merci Elisa ! Je trouve toujours cela mieux lorsque l'ont peut mettre un pseudo sur un commentaire anonyme.

Chère Elisa, je te renvoie a ce qu'a écrit Impasse Sud : "Moi aussi je suis persuadée que l'anarchisme (et je te rejoins aussi sur celui de salon!) ne conduit qu'à l'anarchie, et que les anarchistes, sous prétexte de libération, ne font que piétiner sans scrupules ceux qui les entourent, bien souvent physiquement, mais aussi mentalement par leurs jugements préconçus qui ne tiennent pas compte des contextes. 
Le futur de notre société démocratique n'existe pas en dehors du respect de l'autre et de ses besoins essentiels, et il serait temps de retrouver les régles qui vont dans ce sens-là. "

En effet je ne pense pas que l'anarchisme est un quelconque sens. Souvent des personnes s'en réclament alors qu'il s'agit tout simplement d'expliquer une révolte légitime contre certaines lois de l'Etat.

A mon sens cela se justifie d'être révolté contre l'Etat lorsqu'il s'agit de refuser de lui livrer des Juifs par exemple. Ou lorsqu'il s'agissait d'aider une femme en détresse à avorter lorsque l'Etat interidisait l'IVG. L'aider alors à aller en Angleterre se justifiait. Tout comme s'opposer à l'Etat lorsque celui-ci était assassinait légalement avec la peine de mort. En ce sens il s'agissait dans les deux derniers cas d'un refus de la décision démocratiquement prise par l'Etat. Si s'opposer à la majorité et à l'Etat dans ce cas était une forme d'anrchisme, alors oui cela était légitime.

Toutefois lorsque j'entends de prétendus anarchistes dont le fond du discours est : "Pourquoi n'aurait-on pas le droit de rouler plus vite en ville, ou rouler bourrés si on en a envi", là avoue on le c'est n'importe quoi.

Je ne crois pas que la majorité des personnes se proclamant anarchistes aient une conscience assez évoluée pour savoir de quoi ils parlent. Ils s'agit souvent d'une opposition simple à l'Etat en temps soit que bureaucratie, en temps qu'autorité légitimement consentie, en temps que Démocratie. Or je ne crois pas que le refus de l'autre, le refus des décisions démocratiques soit une preuve de maturité, sauf dans certains cas comme je l'ai sité plus haut. Cracher sur les forces de police est un réflexe petit bourgeois bien facile avant d'avoir recours à elles lorsque l'on est en difficulté. Avoir recours à elle est un droit, parfois un devoir, cracher dessus n'est rien d'autre que de l'imbécilité.

Laisser un enfant sans règles, sans structures, c'est l'abandonner à la dictature de ses propres instincts. Il en est de même pour les adultes. Tous ne l'ont pas comrpis. Si l'anarchisme est l'opposition individuel à certaines oppressions, il se justifie, mais si cette oppression et réelle et ne résulte pas d'un délir maniaque de cet individu. Or ce n'est pas toujours le cas. Mais si cette oppostion est justifiée, je ne crois pas malgré tout que l'on puisse parler n'anarchisme.

Car s'opposer n'est pas être anarchiste. Il n'y a aucun lien, même si beaucoup de prétendus anarchistes contemporain font cette confusion.

L'anarchisme est une idéologie qui part du principe que l'individu est plus performant que l'Etat pour réaliser le bien individuel et ocllectif, harmoniser la vie collective. Or tout prouve que l'individu n'est pas plus performant que l'Etat pour réaliser cela.

L'anarchisme concret qui veut faire partir le pouvoir du terrain, c'est à dire selon une appartenance géographique, où supprimé d'Etat chaque collectivité décide de ses propres lois (comme dans le cas de la Commune), n'est rien d'autre au final que la création d'une Confédération librement consentie de communautés. Or dans ce genre de cas, la destruction de l'Etat n'est pas nécessaire, et cela même aboutira à un autre Etat certe moins puissant (moins oppressant) , mais qui en contreparti sera bien incapable d'assurer la redistribution et l'égalité des habitants des différents habitants des différentes communautés réunies. En sommes l'anrchie c'est pour le même crime dix ans de prisons à Bordeaux, et dix lignes de copie à Pau. La femme adultère lapidée dans tel quartier, et légale dans tel autre.L'anarchie réelle c'est cela : la loi choisie par les concernés. Or aucun peuple n'est assez intelligent pour être à l'abris de l'envie de vengence envers l'un de ses congénère. Bien souvent l'Etat est davantage protecteur qu'oppresseur. Et cela il est important de le voir.