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mise en page par Génie

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Edouard Balladur… presque dix ans déjà !

En revoyant hier soir Jean-Pierre Raffarin dans le poste, avec sa tout petite banane au dessus du front, sa mine toute droite tirée semblait-il de l’ORTF, je n’ai pu m’empêcher de repenser à ce grand absent qu’est cet ancien ministre de droite : je parle évidemment de Doudou Balladur et non d’Allain Juppé. En effet, ce dernier ne m’a jamais fait rêvé contrairement au premier (là, on se dit que mon article, de bon matin, décidément démarre fort bien !)

 

Edouard Balladur, et oui, sans tambour, ni même trompette, on n’en a rien dit au cours de cette année 2003. Rien, absolument rien, ne fut organisé pour commémorer le début du ministériat du maestro. Pas un mot dans la presse sur l’immense travail accompli par l’homme, un silence complet sur son œuvre, sur sa personne si digne, le dynamisme, le vent nouveau, ce souffle de liberté qui a traversé le pays comme un ouragan durant les deux années où il fut premier ministre. Pourtant, durant deux années, qui resteront à jamais comme un souvenir inoubliable de ma jeunesse française (hum hum…), la flamme brûla en France, deux années trop courtes, pourtant pleines d’espoir, de renouvellement, nous vivions dans la réalité, le réalisme était eu pouvoir, mais nous pouvions rêver de lendemain qui chantent. L’illusion fut totale, nous pouvions espérer une France de progrès, une France jeune, solidaire, dirigée par des hommes politiques tout entier dévoués à la nation*.

 

Mais les urnes en décidèrent autrement. Comme Lionel Jospin plus tard, lui aussi premier ministre de cohabitation, Edouard Balladur fut lâchement abandonné par les Français dès les premier tour des élections présidentielles, dans une totale ingratitude pour tout ce qu’il leur avait donné. Pauvre France ! Faudra-t-il donc attendre qu’Edouard Balladur meure pour que la France reconnaissante honore son auguste personne ?

 

Quand je pense que mes enfants et petits enfants n’auront pas la chance de l’avoir connu… Ah, je n’ai pas à me plaindre, j’ai eu une belle jeunesse !

 

*note : nous avions aussi pas mal rigolé ! Mais juré, je me suis jamais fichu de la gueule à Doudou… C’est pas mon genre !

 

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Ecrit par Wandess, le Lundi 22 Septembre 2003, 10:24 dans la rubrique "Ecrits de la vie...".