Marielle, je l’ai rencontré il y a une petite semaine. Ou une semaine tout juste, en fait je ne me rappelle plus de quel jour c’était. Ca c’est à force de pas travailler comme tout le monde, de pas avoir les dimanche à la place où on les met d’habitude dans les semaines. En tout cas c’est pas cela l’important, l’essentiel est autre part, l’essentiel est d’avoir rencontré Marielle. Marielle Duservicereprographie. Une fille qui sait que la seule chose qui tourne sur Terre, c’est ses jupes légères.
J’étais venu cherché Richard à la sortie de son bureau. Ils discutaient tous les deux, assis sur un banc. Comme ils étaient assis, au début je n’ai pas été impressionné. Richard a fait : « Marielle, Marielle du service reprographie ». Elle a dit qu’elle était enchanté, comme je suis comme ça, que quand je ne sais pas quoi dire je répète ce qu’on vient de me dire, en essayant juste de changer l’intonation (pour pas faire complètement perroquet), j’ai dit que j’étais enchanté de même et j’ai serré la douce main qu’elle me tendait.
Marielle bosse donc dans la boîte de Richard. Et elle est au service reprographie. Mais cela vous le savez déjà puisque j’ai l’ai déjà dit plus haut. Il faut également savoir pour se la représenter qu’elle est blonde, vraiment blonde et que ça n’a pas l’air d’être pour de la fausse. Cela dit, en coloration les industriels ont fait de tels progrès… Or, déjà avant, je n’ai jamais été particulièrement fort pour repérer ces choses là. Donc, pour l’instant c’est une vraie blonde, mais je reviendrai peut-être là-dessus plus tard, notamment une fois que j’aurai eu l’occasion de lui demander. Marielle a 28 ans. Elle parle avec une sorte d’accent du terroir, et son lieu préféré à Paris est le Macumba, information que je tiens de Richard qui a longtemps tourné autour de la demoiselle si j’ai bien compris et correctement assimilé son journal.
Finalement nous nous décidons pour aller boire une verre tous les trois, Marielle nous dit qu’elle a le temps, qu’elle en serait « raviiiii ! ». Elle ne va pas encore au Macumba. « C’est encore trop tôt ! » s’esclaffe-t-elle en répondant à Richard qui la charriait. « Tu dois pas souvent aller en night club, observe-t-elle, on y va jamais avant minuit une heure !!! ». « J’en sais rien, moi à minuit je dors » répond Richard qui n’a pas perdu cette habitude d’être agassé d’être pris pour un branque par des légumineux. Cela dit, je ne peux pas encore en juger, du point de vu légumineux j’entends, car je commence tout juste à connaître la belle Marielle. Enfin, disons sexy, ce serait plus juste. Car elle est sexy, normal, elle travaille au service reprographie quand même !
On se décide donc à aller boire un verre. Et là seconde surprise lorsqu’elle se lève et se trouve en face de moi. Marielle mesure presque ma taille, soit environ un mètre quatre-vingt. Imaginiez ça un peu ! Une fille de physique agréable, habillée sexy, une taille toute fine, une poitrine disons… disons qu’elle en a une… et tout cela d’un mètre quatre-vingt. Assez impressionnant ! Surtout le un mètre quatre-vingt ! On a pas l’habitude disons…
Nous allons donc boire un verre. Un moment bien agréable ma foi. Surtout que toute la discussion tourne autour de moi, et à un moment où j’ai particulièrement envi de faire mon malin. Donc, je ne me prive pas. La Marielle me trouve trop drôle, elle dit aussi souvent « tu as de la chance », « ah mais c’est formidable ». A la fin elle dit : « Je me suis amusée comme une petite folle ! » et « A une prochaine foi sans doute ! ».
La prochaine fois c’est ce soir. Là, je trouve cela incroyable comme l’information peut circuler vite aujourd’hui. « Il ne faut pas rester tout seul après une rupture » me dit-elle alors que je n’ai rien dit du tout. J’avais seulement répondu à sa question me demandant si je faisais quelque chose ce week-end, et j’avais dit que non. Bref, j’avais ouvert un boulevard, et j’en fus ravi. Je vais donc ce soir à Paris voir Marielle Duservicereprographie. Elle m’a promis qu’elle m’emmènerait dans un endroit sympa, mais pas le Macumba, je lui ai fait me le jurer.
Richard : « Ma parole, j’en étais sûr, tu lui as tapé dans l’œil ! Eh, c’est une chaude hein ! Fait pas de connerie, tu fait pas comme avec je sais plus quelle autre… Tu déconnes pas, tu penses à remplir tes poches de capotes ».
Pas trop dans mon programme ça !!! Hum, mais on verra bien. Après tout, il me faut réaliser ma chance : je vais boire un verre dans la Ville Lumière avec Marielle Duservicereprographie !!! Marielle de un mètre quatre-vingt !!!
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