Il a interprété ma réponse je ne sais pas trop comment, il y a des mecs assez étranges. D’en être un ne me rendait pas plus costaud. Je crois que j’en ai pris conscience à ce moment là. Il a descendu sa main et il a commencé à me caresser la cuisse. Je m’imaginais à sa place et j’aurais bien aimé être à sa place en train de caresser les jambes de Sarah. En fait c’est là que ça s’est accéléré, c’est avec cette pensée là précisément. Je visualisais parfaitement sa main glissant entre mon genou et mes fesses, je voyais ses doigts passer sous ma jupe, je voyais ma jupe qui se soulevait au passage de sa main. Toutes ces choses là mélangées, j’étais comme avant, j’étais excité et forcément physiquement ça a eu des conséquences. J’ai frissonné je crois, ensuite ce fut assez étrange. Déjà dès qu’il avait posé sa main, que je l’avais envié pour ce geste, j’avais senti entre mes jambes que ce n’était plus pareil. Et bien sûr je n’étais pas une fille qui connaissait très bien son corps, du coup je ne pouvais qu’imaginer ce que c’était. Après je n’ai plus eu besoin de me poser des tas de questions, ça s’est fait tout seul, plus il me caressait, plus j’avais des images dans la tête et plus je me sentais faire dans ma culotte. Evidemment c’était tout à fait autre chose, seulement ça y ressemblait grandement.
Je ne voyais absolument pas comment j’allais m’en sortir, je me sentais sur une pente très glissante, je ne me faisais aucune illusion sur ma force, j’avais bien bu, la tête me tournait. A vu de nez, je pouvais être certaine qu’il allait arriver à ses fins avec mon entière bénédiction. J’allais baisser les bras lorsque je me suis vu arriver physiquement vers moi. J’ai demandé à moi même si je pouvais me parler.
J’ai dit gentiment au mec que j’y allais, en un éclair je me sentais délivrée, j’ai pas hésité une seconde. Il m’a regardé étonné, mais je crois qu’il avait dû en voir d’autre. Il est resté au comptoir comme un cow-boy, j’ai tout de suite reconnu le mec qui essayait d’encaisser en faisant son grand genre « tu crois que c’est une petite pisseuse comme toi qui va me gâcher ma super soirée ? ».
_ Je suis dans la merde, m’a dit Sarah.
Moi je ne savais pas encore trop où j’étais. Cela devenait une habitude. Mon slip était trempé et, en plus, il me grattait et me serrait. Je me suis dit que je devais aller aux toilettes pour gratter un bout coup, pisser et remettre tout ça dans l’ordre. Dans ma tête il ne faisait aucun doute que ça allait tout régler.
_ On y va après, elle a dit d’une voix d’homme que je ne reconnais pas tant que cela.
J’ai essayé de ne plus y penser et de me tenir correctement pour l’écouter.
_ Ecoute moi, elle a dit, j’ai très envie d’essayer avec Chloé…
Là j’ai cru que j’allais décoller un genoux pour lui démolir les couilles, seulement voilà, même si c’était elle qui les portait pour l’instant, je n’avais pas envie non plus de me les abîmer.
_ C’était pas convenu comme ça, j’ai dit.
_ Tu crois que je t’ai pas vu tout à l’heure avec l’autre gars ? ! elle a fait.
_ Je ne comptais pas coucher avec lui, j’ai dit…
_ Me raconte pas que tu n’y a pas songé ?
Je me suis bien énervé là, à tel point que des filles autour de nous nous ont regardé.
_ Tu crois qu’on penses tous qu’à ça ! j’ai dit.
Du coup une des filles a traité Sarah de pauvre mec, on est resté ahuri.
_ On n’a que trois jours, m’a-t-elle rappelé un peu après. Et je compte bien en profiter pour tout essayer. Si tu n’es pas d’accord c’est pareil !!!
Là je lui ai mis une claque. Elle a pas attendu pour réagir, je m’en suis pris une en retour et je me suis cassé la figure. Des mecs à côté sont allés directement vers elle et il a fallu que je m’en mêle pour qu’ils ne tapent pas sur mon moi physique.
_ Merde, j’ai dit après, tu ne peux pas en choisir une autre que Chloé ?!
_ Tu es maline toi ! elle m’a fait. Mais crois-tu qu’elle sera vraiment d’accord ta copine que j’aille voir ailleurs ?
Elle est partie comme ça sans un mot de plus, j’étais vert de rage. Ou verte, je sais plus. Je suis allé me calmer dans les toilettes, je me suis mis de l’eau sur le visage et j’ai bu. Elle m’avait pas raté. Elle ne perdait rien pour attendre, j’avais très bien senti en plus qu’elle y avait pris du plaisir.
_ Dans trois jour tu vas voir toi ! j’ai pensé.
Mais j’avais dû penser à haute voix, une fille m’a entendu. Elle m’a sorti tout un discours comme quoi fallait pas se laisser faire. Comme je répondais que c’était mon frère, que c’était mérité, elle en rajoutait encore des couches sur la condition des femmes. Elle jugeait que c’était en tenant ce genre de propos, en justifiant l’injustifiable que des comportement machos perduraient encore. Elle m’a beaucoup plue, mais j’en pouvais vraiment plus, je l’ai abandonnée pour aller pisser avant de ne plus pouvoir me contrôler. Sarah a un vessie de très faible contenance.
Un des moments les plus inoubliables de mon existence. Au début j’étais parti pour pisser debout, dans ma tête j’allais baisser la fermeture éclaire. Seulement j’avais une jupe. La merde totale pour s’asseoir sur la cuvette. Je n’avais aucune idée comment faire pour ne pas en mettre partout. Finalement je l’ai remontée entièrement et je l’ai tenue avec mes dents. Après j’ai encore vécu une première, pisser sans rien tenir du tout, en orientant le jet comme je pouvais. Tout de suite j’ai compris que d’ici trois jours je n’aurai toujours pas saisi le mécanisme et que ce serait sans doute à chaque fois dans ce genre de situation que me serait rappelé ma transformation. Après je me suis employé à détendre les élastiques de la culotte pour me sentir un peu moins serré. Mais j’avais déjà du bol, depuis que je m’étais éloigné de l’autre mec ça ne me grattait plus. J’ai quand même passé un petit moment à observer comment Sarah avait taillé son pubis. En réalité j’étais fasciné. J’observais un sexe de fille aussi tranquillement que je l’avais toujours désiré, et il n’y avait personne pour m’en faire le reproche.
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