mise en page par Génie

Et de la pub dans le métro, vous en prendrez bien un petit verre ? Les anti-pub n’aiment pas… Il paraît qu’ils n’aiment pas grand-chose. Cette hypothèse me semble possible. Il ne faut vraiment avoir que cela à foutre pour se balader à toutes les station du métropolitain et écrire des conneries au marqueur. Oui, leur vie doit être bien aussi minable que celle des publicitaires qu’ils vilipendent. Je me suis laissé dire que les anti-pub leur piquerai bien leur place. Alors ce serait donc vrai, le chômage rend marginal, le chômage c’est de l’ennui à l’état brut, il pousse à la petite délinquance. Les anti-pub singent ce qu’ils croient être de la réflexion, du militantisme, de l’action citoyenne.

On a les publicitaire qu’on mérite. Et les clown malheureux qui vont avec, les rebelles conforme à une intelligence devenue dérisoire, formatés par des profs de facs qui apprennent à être gauchiste avant même d’être objectif et d’avoir une démarche rigoureusement scientifique. Slogans contre slogans. La doctrine remplace le savoir, ça brille dans les tises avant de commencer à faire tourner le premier joint. Deux visions du monde qui ne font pas envie. Vous êtes plutôt Ardisson ou Marc-Olivier Fogiel ? Les uns utilisent nos fantasmes et les leurs pour faire leur beurre et rouler la BMW, les autres se croient encore au chiotte du lycée, où ils écrivaient « Le Pen nique ta mère », « Aimé Jacquet aux chiottes ! » avec leur marqueur pourri. On comprend pourquoi les seconds sont jaloux de ne pas être du bon côté de la barrière.

Deux communautés en guerre. Deux catégories d’humain en souffrance, ravagés par leur propre image, leur nullité flagrante. Leur vie ratée. « Créer » répètent-ils en reproduisant, en répétant… Manque de savoir. Manque de temps pour réfléchir, d’ailleurs c’est sale… Manque de talent. Manque de tout. Ils s’exposent néanmoins alors que d’autres auraient choisi de se cacher. Combat de ferme, entre non célébrités au cœur du métro parisien sous les caméras de vidéo surveillance de la RATP. « Exclus du loft du monde entier, unissez-vous ! » Gros frissons garantis, pipi dans les caleçons de marque… « C’est Papa qui serait pas content s’il savait que je tague ses grandes affiches du BHV ! – C’est toi qui a pété ? – Non moi je bande, c’est Jean-Charles qui a pété, c’est son odeur… - Tu as vu un peu les nichons de la meuf sur l’affiche… Mmmmh ! – Ta gueule c’est mon ex ! Parles pas comme ça toi ! ».

Exclus d’une visibilité tant désirée, nos ennemis publicitaire et anti-pub se vengent en obtenant leur petit moment de gloire… Ils feraient mieux de se serrer la main. Entre ratés reconnu c’est ce qui se fait.