Dans ma recherche « d’un bien immobilier » à louer, encore un nouveau sujet d’énervement ! Et cette fois-ci contre moi. Voyez-vous, pour signer un bail, il est réclamé les trois dernières feuilles de bulletin de salaire. Je trouve cela très lourd, chiant, paperassier, mais bon, c’est ainsi… Bon, et bien figurez vous que la feuille de mai, pas de problème, miracle (le mot est pesé), j’ai pu mettre la main dessus. Mais alors en ce qui concerne celles d’avril et mars… Malgré des fouilles dignes des grands chantiers d’archéologie pour exhumer une nécropole gauloise (exemple au hasard), impossible, malgré déjà trois heures acharnées de recherche, de mettre la main dessus. Bon, j’ai remis la main sur mes anciennes factures de tel portable, deux feuilles de soins non envoyés (à ce jour) au centre de remboursement et quantité d’autres saloperies de ce genre que je croyais avoir perdu. Je ne désespère donc pas.
Acte II : maintenant même. J’ai un rendez-vous à 18h30 à 45 minutes d’ici. Pour voir un appartement. Mais je n’ai plus besoin d’y aller, je viens de trouver. Il faut donc décommander le rendez-vous, cela se fait, c’est même très poli ! Appelons donc le propriétaire (rencontré par relation – une connaissance du père de Mélodie en plus-, donc impossible de ne pas le prévenir sous peine de me faire remonter les bretelles et de passer pour un rigolo). Oui appelons le. Oui, mais où est donc son numéro de téléphone ? Ah ah… Nulle part ! Il eu été facile de le rentrer dans mon téléphone portable. Là encore, oui, cela eu été possible. Mais la paresse… Voyez-vous, cette maladie incurable… Je cherche, je cherche, je viens d’abandonner, le post-it (que j’aurai pu coller à un endroit bien en évidence !) semble s’être évanoui dans ma chambre, comme tant d’autres objets.
Je pense qu’il existe assez peu de gens comme moi sur Terre. Le seul autre qui soit peut-être à mon niveau se situe loin d’ici, s’il existe, et il doit se trouver quelque part dans le Triangle des Bermudes. Il est probable que si un tel mystère existe autour de ce lieu, il en est le cause, mais que comme moi c’est involontaire.
Voilà, je vous laisse, je vais continuer mes fouilles ! Et si elles n’aboutissent pas, je vais me manger 35 km de routes pour rien. Comme dit ma mère : « Ca t’apprendra à faire attention ». « Oui Maman ! » (25 ans que j’entends ça non ?). Si je n’étais pas assez énervé après moi, voilà, là c’est fait !!!
Note, lorsque j’étais petit, à cause de ces problèmes de disparition tout autour de moi, il y eu une période où je me mis à envisager très sérieusement l’existence des Minipouces, cela était rassurant, je les imaginant me faisant des farces de mauvais goût tout simplement, ça m’évitait de m’accabler, et en plus j’avais l’impression d’avoir percé un mystère.
26 juin 2003
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à 01:07