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mise en page par Génie

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Leçon de syndicalisme numéro 1 : rester toujours zen

Il n’y a pas à dire, l’apprentissage se poursuit tout au long de la vie, j’en fais chaque jour un peu plus l’expérience. Exemple, ne pas charger la friteuse en huile au dessus du trait. Savoir : il y a un trait à ne pas dépasser. Je l’ai appris. Si on met de l’huile au dessus de ce trait, en chauffant, lorsqu’on plonge les frites, le niveau de l’huile monte. Dans certains cas l’huile peut déborder hors de la friteuse. Heureusement que j’avais appris une autre fois que pour que la maison ne pue pas le Quick (ou le Mc Do), il était préférable de poser sa friteuse dans le jardin en utilisant la rallonge de la tondeuse. J’ai ainsi évité de ruiner le carrelage.

Il en va de même avec le syndicalisme, on apprend beaucoup aussi, comme ouvrir des dossiers et essayer de les régler avant de les avoir déjà refermés. Du coup j'essaie de faire cela dans ma vie. Le syndicalisme peut par certains aspects être considéré comme de la cuisine. Il y a quelques fiches pratiques à connaître. Mais comme personne ne les a encore éditées, cela s’apprend sur le tas. Je vais pourtant essayer de donner ici une première recette pour être gentil, vous faire plaisir, et peut-être même qui sait, vous rendre guilleret! Après, il vous viendra peut-être à vous aussi l'idée de ne plus vous laisser emmerder par les marchands malapris, les nuisibles, bref faire respecter vos droits... Ou au moins emmerder les emmerdeurs. Ce qui somme toute est le minimum qu'on leur doive, mettre des cailloux dans les jolis rouages de la machine, comme de leur existence!

J’ai par exemple appris un truc essentiel qui me sert bien pour parler avec mon banquier et essayer qu’il me rende l’argent qu’il m’a pris en toute illégalité. Le principe, rester calme, ne pas s’énerver, ne pas lâcher le morceau. Laisser mijoter l’interlocuteur. Téléphoner et retéléphoner encore et toujours (merci Neuf Télécom pour l'illimité!). Le bombarder de courrier.

Etre calme c’est essentiel. La plupart des personnes auquels vous et moi nous sommes appelés à réclamer justice fonctionnent selon une logique simple. Ils sont partis pour refuser. Saynète pour mieux comprendre :

Moi : Monsieur le banquier de BNP-Paribas veuillez rendre l’argent à qui il appartient, c'est-à-dire à moi !

Le banquier : Non cet argent est à ma banque et lui sert à se faire des profits exorbitants en plumant les plus démunis. Vous avez mal géré vos compte, il est normal que nous vous punissions afin que nos actionnaires qui sont retraités et vivent en Floride puissent se faire refaire la gueule, se construire des piscines, polluer la planète avec des 4x4 et se payer des dentiers.*

Voilà l’endroit où il faut rester calme, ne faites pas comme moi :

Moi : Espèce de gros connard tu me rends mon fric ou je te fais vomir ta cervelle ! (Au fait vous avez vu Pulp Fiction ?)

Le banquier : Eh bien je compter vous le rendre mais comme vous me parlez mal je vous le rendrez pas nah !

Remarquez donc comme notre interlocuteur a fait dévier la conversation. Ruse, stratégie habille : il profite de la situation pour passer d’agresseur à agressé. Avant il n’avait pas accédé à notre requête. Mais le voilà qui détient un prétexte formidable pour se draper dans son refus : notre prétendue manque de civilité.

A l’heure qu’il est, notez que j’ai obtenu beaucoup de choses, réglé quelques litiges comme ceux là, mais pas celui avec ma banque. Mon banquier est définitivement un connard. Dernière solution que j’hésite à utiliser :

Moi :  Rends moi mon fric ou je dis à ta femme que tu niques avec la blonde du guichet…**

Je vous donne le tuyau même si je ne l’ai pas encore essayé. Peut-être pourrez-vous me dire ce que je devrais en faire…

Donc, syndicalisme ou pas, ne pas s’énerver avec les gros cons et les petits soldats obéissants, ce serait leur donner un trop bel argument de refus.

Bien, la prochaine fois je vous donne la méthode transmise par Obi-Wan-Kenobi pour maîtriser la Force, et surtout l’utiliser afin de faire plier la volonté de l’interlocuteur. A bientôt, et surtout n’oubliez pas : « Les syndicats c’est sympa ! »

* liste à compléter soit même

** idée inspirée par Martin Page "La libellule de ses huit ans" 3 euros 80 en poche

les leçons de syndicalisme vous sont présentées avec Aubade.

Aubade, ligne de lingerie pour femme. Et pour homme.

Parce que c’est également séduisant des hommes et de femmes

qui se battent pour faire respecter leurs droits…

 

 

 bon ben voilà, je l'ai enfin ma banière de pub....

Ecrit par Wandess, le Mercredi 10 Mai 2006, 17:33 dans la rubrique "Ecrits de la vie...".


Commentaires :

  darkcess
10-05-06
à 18:42

excellent !

Quoi de meilleur que de se défouler sur le papier !
Mdrrrrr
C'est vraiment un article qu'il faudrait mettre dans les journaux.
Peut-être que ton banquier se décidera. Mais j'avoue que je ne vois pas d'autres solutions.
: S
Malgré tout à plusssss
++++++

  Wandess
11-05-06
à 18:51

Re: excellent !

Quelque fois je me dis : "Mais tu sais qu'il y a peut-être des gens qui te lisent et que tu ne peux pas dire tout et n'importe quoi?".

Bon en même temps c'est pas la Reine d'Angleterre qui vient me lire...

Ensuite un blog si c'est pour se contenir c'est rudement dur à tenir. non décidméent je n'arrive à ne pas avoir envie de me défouler de temps à autre par écrit! Et sur internet c'est tellement meilleur que tout seul chez soit!