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Je me traîne à longueur de journée

Des journées comme celle-ci ne servent à rien, sinon à faire la jonction entre la précédente, elle-même journée de transition, et le jour suivant, peut-être un identique ramassis de rien du tout. Mais peut-être jour de lumière… Qui sait ? Etais-je plus heureux avant, ou seulement moins lucide ? Les choses ont-elles à ce point empiré, ou suis-je devenu chaque jour plus exaspéré de la situation ? Savais-je davantage accepter avant ? Et quels mécanismes avais-je réussi à mettre en place pour ne pas avoir envi de me foutre par la fenêtre tous les quatre matins ??? Qu’est-il arrivé ? Je n’ai jamais envi de me lever le matin. Je me traîne à longueur de journée.

Quelqu’un a-t-il une recette à me proposer ? Un livre magnifique pour soigner mon cœur ? Une histoire magnifique pour me rendre mes rêves ?

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Ecrit par Wandess, le Lundi 27 Septembre 2004, 22:50 dans la rubrique "Ecrits de la vie...".


Commentaires :

  Genie
28-09-04
à 01:12

Je n'ai pas de recette magique. Je crois que nous en sommes tous là un jour.... et que nous sommes encore plus là chaque jour en vieillissant.

Allume ta télé, voilà l'unique chose que je puisse te proposer. Trouve des sens tout à fait futile à la vie : faire 40 kms pour aller au cinéma, se promener dans les rues jusque rencontrer une fille.

Ca va passer pourrais-je te dire, mais comme dit Melissa Mars, comment pourrais-je savoir que ca va passer, alors que peut-être ca va rester.

Alors, je te dis ce que tu m'as marqué voilà quelques temps.
Courage, du courage, on t'aime tous très fort.

D'ailleurs, quand viens-tu à Angou ?


  Anonyme
29-09-04
à 12:32

Si la lucidité n’est pas le bonheur, ce n’est pas parce qu’elle serait plus proche du malheur, mais parce qu’elle l’enveloppe tout en le dépassant : sans exclure le bonheur, elle procure un sentiment plus élevé que lui. Tant que l’effort de lucidité nous donne de terribles angoisses, n’est-ce pas qu’il nous manque encore de faire le deuil de quelques impossibilités ?

  Megalomania
10-10-04
à 19:17

Re:

Moi je ne pense pas Anonyme. Trop de lucidité peuvent tuer un être. Les impossibilités, sont ce qui nous poussent à vivre, j'ai vécu avec et sans leurs spectres, et je peux dire que sans, la vie ne ressemble à pas grand chose. On se sent encore plus légume, et je crois que la lucidité n'offre pas de bonheur. Celui du savoir peut être ? Si l'on s'élève avec LE savoir au sens large du terme, la lucidité elle anéantit plutôt.


  Anonyme
29-09-04
à 12:32

Si la lucidité n’est pas le bonheur, ce n’est pas parce qu’elle serait plus proche du malheur, mais parce qu’elle l’enveloppe tout en le dépassant : sans exclure le bonheur, elle procure un sentiment plus élevé que lui. Tant que l’effort de lucidité nous donne de terribles angoisses, n’est-ce pas qu’il nous manque encore de faire le deuil de quelques impossibilités ?

  bonjour1
30-09-04
à 01:56

Ecoutes, je viens de me faire deux thés au rhum bien sucrés, puis je me suis laissée aller et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps (je suis triste en ce moment). Là je me sens mieux...
Sinon, ce matin j'ai été faire quelques longueures et c'était bien aussi. J'ai secrèté assez d'andorphines pour quelques heures.

Tu pourrais te prendre pour un ancien champion de course à pied et t'époumoner sur un terrain d'athlétisme. Faire quelques tours et te dire que si ton cerveaux avait été moins productif, tu aurais sûrement été un grand sportif. Au fait tu fumes toujours ?

En dernier lieu tu pourrais ranger tout ton appart. Nettoyer l'intérieur des placards puis te faire une bonne lasagne ou un bon petit plat en regardant un de tes film préférés. De préférence un de ceux que tu as déjà vu des centaines de fois. De cette manière 70% de ton énérgie sera canalisée par ta digestion et les 25 % suivant regarderont la télé. Tu ne devras même pas pousser ta matière grise, puisque tu auras déjà vue le film. Enfin tu conscreras les derniers 5% d'énergie à lutter contre le sommeil qui finira par gagner avant la fin du film. Et puis c'est déjà demain ...

  bonjour1
30-09-04
à 01:56

Ecoutes, je viens de me faire deux thés au rhum bien sucrés, puis je me suis laissée aller et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps (je suis triste en ce moment). Là je me sens mieux...
Sinon, ce matin j'ai été faire quelques longueures et c'était bien aussi. J'ai secrèté assez d'andorphines pour quelques heures.

Tu pourrais te prendre pour un ancien champion de course à pied et t'époumoner sur un terrain d'athlétisme. Faire quelques tours et te dire que si ton cerveaux avait été moins productif, tu aurais sûrement été un grand sportif. Au fait tu fumes toujours ?

En dernier lieu tu pourrais ranger tout ton appart. Nettoyer l'intérieur des placards puis te faire une bonne lasagne ou un bon petit plat en regardant un de tes film préférés. De préférence un de ceux que tu as déjà vu des centaines de fois. De cette manière 70% de ton énérgie sera canalisée par ta digestion et les 25 % suivant regarderont la télé. Tu ne devras même pas pousser ta matière grise, puisque tu auras déjà vue le film. Enfin tu conscreras les derniers 5% d'énergie à lutter contre le sommeil qui finira par gagner avant la fin du film. Et puis c'est déjà demain ...

Vic

  Megalomania
10-10-04
à 19:19

C'est de l'amuuuuuuuuuuuuuuur qu'il te faut Wandess :)

  Dess
20-10-04
à 00:08

Pas de recettes, pas de pseudos bon conseils que je n'appliquerai pas moi même ou dont je ne serai même pas sûre. Ca passera, sans doute. Ou pas.

Et puis il y a toujours le beau, celui qui arrive plus tard, celui qu'on attend plus. Mais apparemment, tout va un peu mieux. Je l'espère du moins.

Biz