Banalité de la scène. Guetter le téléphone. Un téléphone qui ne sonne désespéremment pas. Ni petit mot sur l'écran en couleur. Pas davantage sa voix à l'autre bout lorsque je décroche. Seulement un ami. "Ah 30%?" fis-je. On raccroche. Je tourne en rond là. Match de foot pour me changer les idée. Echec. Je transmets mon stress aux joueurs. Dénouement heureux à la fin. Zidane comme Zorro sauve le bateau. 2-1 pour la France. Les Anglais repartent la queue entre les jambes. De mon côté ça n'évolue pas et je sens se profiler la même fin de soirée... Aucune réponse. Je sais qu'on s'est vus pas plus tard qu'hier. Je sais que j'ai tord d'attendre. Que je devrai penser à autre chose. Mais impossible.
J'aurai aimé lui parler. Non, surtout ne pas dire ce que j'ai ressenti. Sourtout pas.Seulement lui dmeander de se revoir. Partager un resto ou un verre. Etre face à elle. Revoir ses yeux qui brillent en me regardant. L'écouter parler d'elle. Me dire de ses gentillesses que je n'avais plus entendu depuis longtemps.
Lorsqu'elle évoque qui je suis pour elle, j'ai envi d'être celui-là. Et le mieux, c'est que je ne doute plus que je sois ce type formidable. Avec elle je crois que je ne craints plus rien