L. pour ceux qui la lise
Je n’arriverai pas à parler d’elle. Et j’ignore pourquoi. Je ne pourrai pas parler d’elle. Elle est Elle, L. pour ceux qui la lise, C. pour celui qu’aura lit ses mots durant des jours, ceux qui la voient tous les jours ou seulement de temps en temps. Elle qui j’espère une fois de plus aura apprécié ma façon de torturer les mots et leur orthographe, et m’en fera la réflexion.
Elle qui me lit et trouve cela joli. L. si tu trouves joli ce que j’écris, je trouve joli ce que tu es, j’ai bien cherché une autre façon de l’exprimer, mais il m’est impossible d’y arriver. Nous avons passé, ces derniers jours, tant de temps ensemble où j’ai appris à te connaître, à désirer t’englober, sentir ta douceur sincère dans mon cou, ton corps rassurant contre moi, mais je n’arriverai pas à parler de toi ce soir dans ce journal comme j’ai pu parler du passé.
Le passé que j’ai écrit, décrit, était un long chemin où j’ai surtout passé mon temps à rêver, sans que mes rêves ne rejoignent la réalité. Mes rêves semblent devenir un présent, tu es dedans, et j’ai bien du mal à ne pas vouloir t’y laisser toute la place, au point de ne plus rien trouver à écrire de bien nouveau. Je t’ai déjà tant qualifiée face à toi, que seul face à cette page je ne pourrai que me répéter. Il n’y aura rien d’hors du commun dans ce texte. Rien. Tu es une princesse. De ma part l’écrire ici est une banalité. Qui ne se dira pas ce pauvre Wandess est en train de rêver éveiller ? Il n’y a que pour moi que ce mot, « princesse », prendra tout son sens.
Je rêve éveiller. Mais c’est la réalité. C’est toi. Que notre chemin ne fasse que commencer…