En arrêtant de fumer aujourd’hui, Lolita m’emmerde. Pour la simple et bonne raison que je comptais bien arrêter avant elle. Et pour de bon cette fois. Or, en venant vers moi, les bras en croix (bien sûr), elle me réduit au sale copieur. Je parle bien sûr de l’éventualité où j’arrêtais de fumer jeudi comme je l’escomptais. Tout est fichu par terre. Si j’arrête comme prévu, tout le monde me dira « tu as arrêté de fumer comme Lolita ». Et je passerai pour un copieur (mais là je me répète). Vous me direz, vous amis non fumeurs, ou bien camarades généralistes, que lorsqu’il s’agit d’attraper un cancer, c’est con de faire un concours. Oui, c’est tout à fait exact. Evidemment nous pourrions être solidaires… C’est vrai aussi.
Donc jeudi. Jeudi. Avec bien l’idée qu’il ne s’agira pas dela battre, mais de combattre cet horrible monstre qu’est la nicotine, cette drogue qui se fait passer pour une copine, et qui dans le dos m’assassine.
En attendant jeudi, je suis en sur-conso (comme on dit). Comme si j’emmagasinais pour les restant des mes jours… Mais je ferai mon bilan post sevrage jeudi. Si j’ai pas changé d’avis d’ici là.
Mais je suis sûr d’y arriver. Voyez comme je suis trop motivé !
17 juin 2003
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