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Jeunesse "rebelle"
Les punk, les rockeurs, les rappeurs racailles.... ils pullulent aujourd'hui dans les collèges, lycées et même universités. Qui sont-ils exactement ? Représentants "d'une génération [...] qui rêve de drapeaux blancs" (Saez), ils sont le fer de lance de la gauche idéaliste et plus encore, de la rébellion, la rébellion contre le vieux système fascisto-capitalismo-paternaliste de la vieille génération, la génération des "vieux" qui les "soul grave" avec sa loi anti-drogue, avec ses flics, avec son autorité, avec son ordre.... Car cette génération se revendique rebelle et est fière de l'être. Fière de se réclamer "différente", fière de représenter un mouvement "jeune et tourné vers l'avenir". Les jeunes sont fiers d'aller manifester contre Le Pen, ceux qui votent sont fiers de dire qu'ils ont voté Jospin... et s'ils ont voté Laguiller ou Besansneau, c'est encore mieux. Ils sont fiers de cracher au visage de l'autorité en fumant joints sur joints, fier de taguer sur les murs de la gare, fiers de se revendiquer pro-Palestine.... Ils sont jeunes ils sont fiers, ils sont rebelles.... Rebelles, ou plutôt aveugles... aveugles dans leur soi-disant rébellion qui aujourd'hui fait plus que jamais partie du système qu'ils prétendent haïr. Les grandes marques de consommation fabriquent des survêts, chaussures, casquettes, bonnets.... s'adaptant parfaitement à l'allure de rébellion que souhaitent les jeunes... se rendent-ils compte que se rendre dans un magasin acheter le pantalon à 40 € plutôt que celui à 5 € tout simplement parce qu'il fait plus "cool" relève tout simplement de l'incohérence ? Tout comme ces jeunes qui se prétendent écologistes et de gauche vont lire "l'Alternative Etudiante" parce que l'Union des Etudiants Communistes elle est "branchée". Mais au repas de midi ils vont se rendre au McDo, consommer deux hamburgers, un coca et une frite bien géante en se foutant royalement du 'tit Africain qui crève. Et celui qui a voté l'extrême gauche se prétend-il quelqu'un de bien et outragé par la montée de l'extrême droite ? A-t-il étudié l'histoire de l'URSS et de la Chine contemporaine ? Peut-il visiter l'Europe de l'Est ou l'Asie du sud-est et revenir me confirmer qu'il vote Laguiller en me regardant droit dans les yeux ? Et enfin, paradoxe de tout, comble du comble... cette jeunesse, si "rebelle" l'est-elle vraiment ? En réalité, bien sûr que non ! Car la jeunesse d'aujourd'hui ne fait que tenter d'imiter tant bien que mal la jeunesse glorieuse mais aujourd'hui éteinte de mai 68. En jouant la carte de la rébellion, elle ne fait que perpétuer un système qu'elle prétend haïr. Et les jeunes étudiants communistes d'aujourd'hui sont, sans aucun doute, les patrons de demain qui éjecteront de leurs boites les personnes trop âgées par manque de productivité. Ô jeunesse hypocrite, ta rébellion n'est qu'un leurre, et l'étudiant sérieux qui, depuis le collège, travaille incessamment sous les huées de jeunes imbéciles parce que "c'est trop nul de lire et travailler" est plus rebelle que n'importe quel rappeur de cités.... car différent des autres, différent du système d'aujourd'hui. Jeunesse d'aujourd'hui, tu te compares à une armée de révolutionnaires, moi, tout en faisant partie de toi (je dois bien l'admettre) je te considère plutôt comme une crise d'adolescence, faisant partie intégrante d'un système que tu sers. Tu n'es pas une rebelle... tu apprécies pleinement que l'Africain ou le Chinois soit exploité car tu sais pertinemment que c'est la raison pour laquelle ton baladeur coûte 90 € et non pas 600 €. Cesse donc de jouer l'hypocrite, nous savons pertinemment que tu ne rêves pas d'un monde meilleur, tu PRETENDS le rêver pour te donner un genre. Retrouver Stef Weï-Tang (alias Voxifera) sur : Un champ de bataille du choc des idées
Ecrit par Stef Weï-Tang, le Mardi 21 Octobre 2003, 19:56 dans la rubrique "Z".
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Perceval
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Bonsoir Monsieur,
Certes vos arguments semblent pertinents mais de grâce, de grâce la subtilité et l'humour sont de bon aloi pour traiter ce genre de sujet.
Que n'eussiez-vous pu, d'un pas allègre et d'une main svelte, morigéner cette indigente jeunesse autrement ? Il faut lui pardonner après tout, c'est une génération sans guerre et habituée à l'abondance.
Mais soyez-sûr qu'au premier conflit, tout cette fougue sera bien utilisée ( oui je suis ignoble et je le vaux bien ) et que déjà je piaffe d'impatience à en briser mon fauteuil.
N'eussiez-vous pu stigmatiser la crasse inculture de cette jeunesse qui résume l'art à Warhol et Ben, la musique au rap ( courant "musical" infect, rétrograde, et dénué de toute harmonie que je régurgite sans l'ingurgiter ) et le summum de l'art vestimentaire aux chaussures de sport et aux pantalons taille basse ( auparavant réservés aux vieillards incontinents )?
Ainsi, vous eussiez fini en apothéose je vous eus gratifier de l'ordre de Chevalier du St Esprit bien que moi même plus occupé par la jarretière ces temps-ci ( et point la britannique décoration ).
Perceval, amateur de jarretière.
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Ermold
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Moui, un peu d'humour n'aurait sans doute pas fait de mal. Ou de la distance à défaut.
Cela dit, je suis assez d'accord avec ce long texte. Mais il faut sûrement chercher à les connaître un peu plus avant de tirer à boulet rouge sur certains de nos contemporains peut être un peu trop perdus pour y voir clair dans le jeu de ceux qui tirent les ficelles.
De grâce, Perceval, laissez tomber ces subjonctifs et ce style d'étudiant en lettre (ou hypokhâgne). Ca manque vraiment de naturel.
Vous pourriez dire plus en moins de mots et les cerveaux de vos lecteurs feront l'économie d'un lourd travail d'élagage.
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Laïla
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Stef ton texte a le mérite d'être clair. Tu ne te perds pas en 36 détours, ça va là où tu l'as voulu et je suis d'accord avec toi. Il est très bien sans doute d'utiliser du subjonctif, ou de faire de l'humour, mais c'est aussi très bien de dire clairement les choses sans fioriture. De toute évidence c'est ce que tu as voulu faire et tu l'as bien fait.
Moi je vois que ce monde pourrait tourner rond, mais qu'il y a quantité de comportements qui nuisent ici et là. Tu en décris un et je trouve ça très bien!
J'ai aussi lu ta nouvelle et j'ai bien aimé. Te laisse pas déboulonner par Perceval, c'est sa spécialité. Je sais j'ai lu son journal (que j'aime d'ailleurs bien MONSIEUR Perceval!).
Salut et continue !
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Anonyme
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Cher Ernold,
Cela manque de naturel ? Mais naturel en opposition avec quoi ? Vos références ? Gardez-vous bien mon tout beau aux multiples personnalités ( de la difficulté de se dédoubler ) de juger ce qui naturel et ce qui ne l'est pas.
Toutefois, je m'interroge sur ce "manque de naturel"... Est-il diable possible qu'il y ait un style auquel on ne puisse déroger ( ou Gustave ) sans encourir les foudres de certains ? Il est interdit d'utiliser le subjonctif ? Ah ! Pauvre de Vigny, pauvre moi, pauvre bescherelle.
Tenons-nous le pour dit chers compatriotes: le participe présent, le subjonctif ( et en particulier celui de l'imparfait à mon grand damne ) sont des temps qu'il faut honnir, exécrer et sur lesquels il fait bon gloser quand les considérations météoroligiques et les stéréotypes sur la situtation au Moyen-Orient se tarissent comme ( voyez comme vous devez "élaguerz"; je ne prétends point avoir la verve et le style d'un Musset ou d'un St John Perse, mais quand vous vous adonnez à la lecture, "élaguez-vous" ? La question me tripote moins que la réponse ) un Rubicond de la sentine sans eaux usageés ( de la beauté des métaphores fluviales -rire- ).
Allons mon bon, présentez vos excuses pour cet "élaguage" importun et je n'en ferai point dans vos missives et textes futurs.
Vostre,
Perceval
Post-scriptum: Ceux qui tirent les ficelles ? Seriez-vous de cette espèce qui croit déceler derrière toute chose la présence de la Synarchie ?
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ermold
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Cher Perceval,
D'accord, "élaguage". Ma fourche à langué et l'index destiné au "u" a trop peu appuyé sur la touche. Et puis franchement, rebondir sur un faute, qu'elle soit de frappe, d'orthographe ou de grammaire (d'accord ou que sais-je), bon... Relisez-vous, aussi.
Ne vous méprenez pas, je n'ai rien contre l'usage des subjonctifs, participes et assimilés. Simplement, les votres (dans votre correspondance, votre blog, lui, est bien) sonnent un peu trop empruntés, artificiels, pas spontanés et, oui, vous lisant, j'en jette beaucoup. Pour n'en extraire généralement qu'une idée ou un point de vue pouvant très tenir en une seule phrase. "Beaucoup de bruit pour rien", comme disait l'autre.
Votre côté "médiéval" peut être plaisant. Mais là, il me fait penser à ces interprétations chargées très romantico-XIXe, avec échauguettes gothiques et délires chromos qu'affectionnaient aussi bien Ludwig II le bavarois que le restaurateur pourpre (Viollet le Duc, j'ai de l'humour aussi).
Je suis ravi de voir que vous possédez quelques hectares de culture générale, histoire, linguistique, lettres... Youpi. Bien.
Mais Cromwell riait peu. J'ai des preuves. Récoltées en Irlande pas plus tard qu'il y a deux semaines.
Sans rancune
Bien à Vous
Ermold
PS : je ne suis PAS votre tout beau.
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Stef Weï-Tang
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Merci Laïla pour tes encouragements, cela fait toujours plaisir !
Merci de tout coeur ! :-)
A monsieur Perceval, je répondrai dans un style qui, je l'espère, avoisinera le sien :
Cher monsieur, je consent absolument à votre remarque que l'usage de l'humour et de la subtilité aurait eu un effet des plus charmants sur mon texte.... Et que je ne nie point que vous puissiez avoir raison.
Mais comme l'a signalé notre cher(e) Laïla, il ne s'agissait point du but de l'oeuvre.
Laissons l'humour au sujet de basse importance, le point que j'abordai aujourd'hui me préocupe au point de ne pouvoir jouer de la dérision qu'avec un serieux profond
Mon humour, si j'en ai dans ce genre de cas, ce qui se révèle bien rare, je le garde pour ridiculiser les jouvencelles qui croisent mon chemin et qui se trouvent être "fringuée" dans un pur hybrid de Mary G Blage et de Britney Spears.
Donc, vous l'aurez compris, humour et subtilités ne sont à l'odre de jour, les philosophes du bas-empire ne devait pas rire non-plus de la déchéance de Rome.
Sur ce, cher ami, je vous présente mes sentiments distingués !
Cordialement, Stef Weï-Tang
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Anonyme
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Espèrez mon tout beau, espèrez.
Certes, les penseurs ( plus mode et moins engagé que philosophe, ce terme est en vente dans votre nouvel observateur, le magazine le plus plat ( moins que le Figaro du moins )de la semaine exclusivement centré sur la vie parisienne ) de la puissante et en pleine déliquescence Rome, ne devait pas rire de la chute attendue, mais de grâce, pourquoi toujours ce manque d'humour ?
La France n'est plus à l'image de Rome depuis une poignée de siècles et personne ici n'est de facto dans la position d'un penseur romain ( voyez comme j'évite d'émettre un jugement sur cette comparaison que vous fîtes: je suis miséricordieux à mes nombreux temps perdus ). Et d'ailleurs, c'est là que le bât blesse. Que vous soyez témoin de cette époque veule et insipide soit. Que icelle vous révolte soit encore. Mais que vous soyez d'un tel sérieux pour traiter ces sujets qui eussent bien moins endurés la mousqueterie d'un ridicule cuisant, voilà qui me laisse perplexe.
Un autre point qui me tient à coeur: l'humour n'est pas réservé au sujet de basse importance. Même les plus puissants s'adonnaient à la légèreté et à l'humour. Même Cromwell riait de bon coeur entre deux décapitations de monarque ( une seule suffit amplement, Charles Stuart si ma mémoire est bonne ).
Quant à ridiculiser les jouvencelles, je préfère ridiculiser les jouvenceaux: il faut bien rassasier sa faim de duel par quelques casgonnades. Et apprenez que l'on peut se moquer certes doucement des demoiselles mais point trop.
Je vous souhaite le bonsoir Monsieur,
Perceval
Ps: Chère Laïla, je vous salue et vous remercie d'avoir consenti à vous infliger et vous affliger par là même, mes missives inodores. J'apprécie le courage et vous n'en êtes pas dénuée, "cela est bien".
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Edmond Ier, roi de Francie
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Mes cher sujet,
Il est grand temps que vous cessiez de vous tourmenter pour ce genre de questions. Je pense que le peuple n'a rien à gagner à faire de la politique, laissez le conseil royal conduire le royaume, faite lui confiance et retourner vousmettre devant la télé. La politique ne sème que la discorde entre vous, laissez moi vous réconcilier.
Edmond Ier, roi très Chrétien.
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Alezia
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Je suis en partie d'accord avec ton article, mais pas complètement, disons qu'il y a quand même quelques nuances à apporter. Effectivement le tableau des faux rebelles , je suis complètement d'accord avec toi, ce sont les premiers soumis au système... Mais il y quand même une petite (infime?) proportion de gens qui clament des idéaux sans se détourner l lendemain chez mc do, ou s'acheter des fringues de marques. je connais des personnes dans ma fac qui sont super engagés, qui s'habillent avec des friperies et qui luttent, pour de vrai. Malheureusement, la bande des soumis qui n'ont rien compris au film avec leurs van's et leur baggies gachent tout !
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Van's boy
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Je tombe sur ton article. Bien, tu as le courage de tes opinions. Alors je vais aussi avoir les miennes. On peut bouffer au MC Do parce qu'on a faim. Ca c'est une condition d'être humain avoir faim. Là c'est une chose. Puis il en a une autre : c'est cher, ça me fait chier de ne trouver que cela près de la fac, et le RU est trop petit pour y manger, et bruyant en plus. Le Mc Do n'est pas à ce point une usine. Pour ce que je bouffe c'est cher. Mais à Paris, pour un sandwitch de merde, faut compter 3 à 4 euros et pour bien manger il en faudrait deux. On est dans un pays plein de bouffe, et c'est malheureux de ne trouver que ça, tout simplement parce que cette ville est cher et que c'est le fric qui gouverne tout. Et que donc c'est que des MC Do qu'on trouve ou des boulanger qui se la jouent genre "luxe" comme s'ils étaient de la galaxie LVMH. Alors oui, je vais au Mc Do de temps à autre, et oui ça me fout la gerbe, et ce d'autant plus qu'ayant taffé chez Quick je sais comment c'est.
Je porte des Vans bien que je sois le premier à gueuler contre cette société basée sur le fric. Bien que je me sente comme un rebel par rapport à beaucoup de mes "collègues" étudiants. Je ne veux pas leur ressembler. Je ne crie pas ma rébellion, je doute trop d'elle d'ailleurs. Mais me sentir rebel m'aide à encaisser un monde que je n'ai pas choisi, dirigé par des vieux et pour lesquels nous allons bosser comme des esclaves 45 ans pour leur payer une retraite dorée près de Nice et dans des organismes de tourisme américains, allemand etc... J'ai bossé une année en attendant la rentrée dans un de ces multinationales au mois de septembre. J'ai amusé des vieux très gentils. Mais je vois qu'ils peuvent se payer ces voyages là, avoir des résidences secondaires, qu'on leur paie leur retraite et qu'en plus ils ont des studio de 10 m2 qu'ils nous louent pour arrondir leur fin de mois. L'ensemble des richesses est détenu par une catégorie de la popultation, les loyers flambe, les commerçants paient super cher pour louer leur boutique et le sandwitch coute cher. LE système est déséquilibré. Je ne prone pas les révolution les pieds dans mes vans, je dis juste que les lois aujourd'hui ne vont que dans un sens. Et je trouve inacceptable de tenir une partie de la popultation d'un pays dans la sinistrose pendant qu une autre partie a eu une jeunesse dorée. Ils disent avoir travaillé pour cela. Mais je travialle aussi. Je ne suis pas un rebel glandeur, mais je me demande pourquoi des gens en font moins que les autres, ont des boults moins pénibles et possèdent tant. Surtout qu'ils dirigent et pas toujours correctement. Bien des choses dans cette société justifient d'être en rébellion. Il y a de quoi en débattre, mais je crois que même ceux qui font les autruches le reconnaissent. Ce n'est pas qu'un effet de mode. Après qu'on se cache les yeux pour ne pas voir je le coprends, mais moi dans ma vie je ne veux pas faire cela, et je compte bien inciter tout le monde à regarder la réalité en face. Et s'il le faut je me foufrait de la gueule du mouton tout fier d'être dans le système. quoi que je ferai plus tard, même avec une cravate, je compte bien rester un empêcheur de tourner en rond!
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Stef Weï-Tang
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Mon cher Van's boy,
je te rassure, j'aime moi aussi porter des vêtements de marque et je ne me refuse pas un Mc Do de temps en temps (mais pas trop souvent quand même) Ma critique n'est en rien tournée contre toi, et je pense que tes arguments sont tournés pour un autre débat plus politique.
Revenons au débat sociologique qui me tient à coeur, les petits "Rebelles m'as-tu-vu" de nos lycées et collèges qui maintiennent, soit par la force, soit par l'humiliation d'autrui leur mainmise sur l'ensemble des moutons qui les suivent. Je te parle des ces jeunes abrutis qui ne comprennent rien à la politique d'un pays, que pour la plupart ils méprisent, et vont voter Besanceneau pour se la jouer "fun", je critique ces militants de partis politiques qui ressurgissent d'un passé au drapeau rouge sang qui fit le cauchemar de la moitié des ames de cette terre, ces mêmes militants-étudiants qui se prétendent "tournés vers l'avenir"... et il est évident qu'ils ne peuvent être que tournés vers l'avenir puisque l'histoire des massacres du passé leur est inconnue.
Je n'ai rien contre ta rebellion non plus, je n'ai rien contre la rébellion en générale.... si cela peut contribuer à faire le monde qui sera le notre.... en revanche, je désaprouve l'allure grotesque qu'elle prend quotidiennement. Admet de concert avec moi que l'expression "rebelle-toi un peu, putain" dans la bouche de l'un de ces blaireaux dont je parle vertement dans mon texte, est un synonyme évident de "respecte pas tes parents, crache sur les keufs, habillent toi comme une popstar sans ceinture aux pantalons extra larges pour partager ton caleçon et vient avec nous, on va baiser quelques meufs". Et oui, c'est de la rebellion ça, t'y reconnais-tu ? Moi pas !
Qu'importe tes idéaux mon ami, je te parle de la tendance générale qui m'insuporte !
Sur ce, je te souhaite une bonne soirée !
Sayonara !!
Stef Weï-Tang
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Perceval
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Mon cher Wandess que nous faudrait-il pour tous nous réconcilier en cette approche du désastre d'Azincourt ?
Perceval revanchard
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Wandess
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Viendez tous boire une bière chez moi ! J'ai fait du cake à l'orange et j'ai aussi du thé !!!
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L.D.
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A mon avis aussi tu n'as pas compris le débat Van's. Stef ne parlait pas de toi, mais plutôt de tes clones (pour reprendre un "concept" percevalien).
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Anonyme
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Il est mignon van's boy.
Il porte des chaussures fabriquées par des enfants en Asie, vendu la peau du cul à des ptits bourgeois comme lui par une multinationale qui l'insupporte. Multinationale contre laquelle il se bat.
Alors logique : il file des tunes aux multinationales qui exploite des pauvres enfants et accroissent les inégalitées.
T'as tout compris bonhomme. Tu ferais mieux d'aller sauter sur des murées, prendre ton skate ou ta planche de surf, plutôt que chercher à réfléchir, sur ce sujet. Car sur le sujet de la réflexion, tu sèches.
Maintenant, je voudrais te raconter une histoire.
Tu te plains des gens qui ont une résidence secondaire. Tu cries à l'injustice contre ces personnes. Je vais donc comme beaucoup ici parler à la première personne, raconter ma vie malgré le dégout que j'ai à le faire. Pendant 20 ans mes parents ont bossé tout le deux pour élever leur trois enfants. Au lieu de leur acheter plein de produits de reconnaissance générationnelle, ils leur ont appris que ce n'était pas parce qu'on avait telles ou telles chaussures que on était mieux que d'autres. Avec les économies qu'ils ont, fait dans tout ca, en évitant d'acheter des marques, en ayant une conduite qualifiée de "radine" par certains, ils se sont payés à 40 ans une residence secondaire. Alors au lieu de crier à l'injustice, regarde ce que tu pourrais gagner à acheter des chaussures à 100-200 frs !!!
Alors au lieu de dire des bétises, enleve tes van's ! & REFLECHI !!!
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Stef Weï-Tang
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Viendez au Groland, loin des aléas de la vie mondialisée. Pour un pur bonheur dans la paix. Je vous invite chez moi à l'ambassade du groland boire et manger autant que vous voudrez.... que vous soyez porteurs de Van's ou non.
Peace and love (rien que ça c pas déjà une révolution ?)
Merci au "viendez" de Wandess qui a rappelé à mon bon souvenir les délices que j'ai éprouvé en regardant les conneries sans nom, quoique moins outrageuses que Loft Story, qui ont pu s'y produire.
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Stef Weï-Tang
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Que de velleité dans tant de pugnacité mes amis.
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Tibolafaute
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Il est mignon van's boy.
Il porte des chaussures fabriquées par des enfants en Asie, vendu la peau du cul à des ptits bourgeois comme lui par une multinationale qui l'insupporte. Multinationale contre laquelle il se bat.
Alors logique : il file des tunes aux multinationales qui exploite des pauvres enfants et accroissent les inégalitées.
T'as tout compris bonhomme. Tu ferais mieux d'aller sauter sur des murées, prendre ton skate ou ta planche de surf, plutôt que chercher à réfléchir, sur ce sujet. Car sur le sujet de la réflexion, tu sèches.
Maintenant, je voudrais te raconter une histoire.
Tu te plains des gens qui ont une résidence secondaire. Tu cries à l'injustice contre ces personnes. Je vais donc comme beaucoup ici parler à la première personne, raconter ma vie malgré le dégout que j'ai à le faire. Pendant 20 ans mes parents ont bossé tout le deux pour élever leur trois enfants. Au lieu de leur acheter plein de produits de reconnaissance générationnelle, ils leur ont appris que ce n'était pas parce qu'on avait telles ou telles chaussures que on était mieux que d'autres. Avec les économies qu'ils ont, fait dans tout ca, en évitant d'acheter des marques, en ayant une conduite qualifiée de "radine" par certains, ils se sont payés à 40 ans une residence secondaire. Alors au lieu de crier à l'injustice, regarde ce que tu pourrais gagner à acheter des chaussures à 100-200 frs !!!
Alors au lieu de dire des bétises, enleve tes van's ! & REFLECHI !!!
tibolafaute@yahoo.fr
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J.P.
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Les gens sont bien éxigeant sur ce site tout de même. Allez voir ce qu'on trouve un peu partout sur internet. Je ne vais pas sur le joueb depuis très longtmeps, mais ça change des chats, des sites de cul et des pervers qui sévissent sur les salons et savant à peine écrire. Et encore je ne dis rien sur l'emploi de la virgule dont il est fait usage ici.
J.P.
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Perceval
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Sachant cela, nul doute que je suis bien plus savant en l'apprenant ( ce qui à l'évidence est une tautologie mutante ).
Perceval
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Wandess
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Stef pour un second texte tu as obtenu pas mal de commentaires dit moi!!!
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Stef Weï-Tang
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Hé hé !! Vi effectivement..... maintenant il faut que je trouve un autre thème de texte.... c'est pas gagné !!!
Stef Sans-Inspi !!
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Dqem
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Pour obtenir aujourd’hui beaucoup de commentaires, ce n’est pas bien difficile : il suffit de maltraiter un sujet sensible. On peut le faire exprès ou non, avec talent ou sans, au profit ou non d’une juste cause, il en résultera toujours quelques échanges verbaux.
Ainsi de ton texte. Toi, tu ne t’en prends pas aux rebelles, mais seulement aux « rebelles m’as-tu vu ». Bravo, ta réflexion était vraiment nécessaire : rien n’est, en effet, moins convenu et plus original que de taper aujourd’hui sur les faux rebelles ! Mais, au fait, que recouvre exactement cette catégorie que tu nous fais l’honneur de découvrir ? Rien. Car à la simpliste dichotomie du vrai et du faux rebelle que suppose ton texte, nulle réalité ne correspond. Non pas que toute rébellion soit nécessairement un peu fausse, mais au contraire, que tout effort de se distinguer porte en lui une rébellion authentique. Quelle fonction voulais-tu donc attribuer à ton texte ? Servir la vraie rébellion – et sinon, quelle autre ? En tout cas, si tu répondais que oui, je te répondrais à mon tour que tu mens, puisque tu ne fais que décourager la rébellion au lieu d’aider à en redresser la mauvaise idée qu’on peut s’en faire.
Finalement, la seule affirmation qui est la tienne est qui ne soit peut-être pas une bêtise, c’est que le travail sérieux est plus authentiquement une rébellion que beaucoup d’autres comportements (« peut-être » seulement, parce qu’il faudrait voir précisément ce que tu entends par là).
Une dernière chose : tu utilises le mot de « rebelle » ; pour quelle raison, mis à part qu’il est négativement connoté par le sens commun, et que c’est là une commodité qui te permet d’emporter plus facilement l’adhésion ? Qui se prétend rebelle aujourd’hui? Quelle différence fais-tu entre la rébellion, la révolte et la révolution ? La tendance générale n’est-elle pas plutôt, comme ton texte n’en est en fait que le relent avec son semblant d’argumentation (par exemple, le choix du pantalon, vaguement pompé sur le texte de Perceval, le talent en moins), à avoir honte de sa propre révolte, quand on est encore révolté, et à essayer de la discréditer en général ? Tu n’es pas l’ennemi véritable de ce que tu prétends mieux combattre que ceux que tu réduis à être de faux rebelles, mais tu es, exactement comme eux, son complice objectif.
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Perceval
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Je n'exprimerai pas ainsi mes sentiments sur la rébellion, j'ai fait voeux de silence sur les rebelles ( à ne pas confondre avec les révolutionnaires comme le souligne justement Dqem( un soudain mal de tête... )) d'autant que j'en compte beaucoup ( pas dans mes rangs, je serais dans l'obligation de les passer par les armes ( rire ? Oui rire )) parmi mes ami(e)s.
Mon égo se bornera à dire qu'il est plutôt attaché aux institutions à la loi mais qu'il reste ouvert quand celles-ci sont manifestement incapables de remplir leurs fonctions. De plus, cse même égo qui me tripote et me pousse à avouer que je suis plus un homme mutin que d'esprit, plus porté que la rhétorique que sur la recherche de la vérité. Nonobstant cet aveu qui me jette le rouge ( couleur rare chez moi, rose à la rigueur et sous influence féminine ) aux joues, Parlons de la vraie rébellion et pardonnons le caratère décousu de mon argumentation ( oui pardonnons mes biens chers frères ).
La vraie rébellion n'ai pas de se soumettre servilement à un effet de mode quelconque et en particulier quand icelui est le fer de lance d'une campagne marketing. La vraie rébellion est à mon sens un acte ponctuel ( au sens du Larousse qui trône sur mes genoux également ) en réaction à un fait donné ( pléonasme double ? ). J'ajoute que l'état de rebelle et je tiens à ce point ne saurait être un état permanent mais que la corollaire à un instant t ( que je m'abstiens de dériver afin de ne pas m'attirer l'ire des non matheux, je passe vite sur ce point ( vitesse qui est justement la dérivée "Gloria excellsis Deo" )). On ne nait pas rebelle, on le devient.
J'abonde dans votre sens Dqem ( permettez que nous gardions le vouvoiement, c'est une marque de respect à mes yeux, marque trop souvent "culbutée" de nos jours ) quand vous mettez le doigt ( où ? ) sur le cynisme mode si cher à la vague white trash ( dont Monsieur Où est le bec ? fait partie ). Cynisme qui se vend très bien et évite totalement de chercher la causalité pour ne s'attacher que aux fioritures. Certes on peut rire de ces sujets, mais de grâce avec humour et sans vouloir en faire son fond de commerce.
Ce point étant éclairci ( oui, il m'arrive de me métamorphoser en Bartolomé de Las Casas, la tonsure et surtout l'abstinence en moins ), il m'apparaît urgent de distinguer le rebelle du révolutionnaire qui lui veut changer un système brusquement par un autre, nouveau ou non ( cf la révolution nationale de Pétain, si tant que cela soit une révolution par opposition avec la notre qui fut moins conservatrice pour être aimable ( très aimable ) ).
Eclairé ainsi, le terme de faux rebelle se vide de son sens attendu que les personnes qualifiées ainsi ne sont pas rebelles. Comment les qualifier ? Je ne sais. Toutefois, je dois admettre que si vouloir se distinguer est un acte de rébellion même minime ( je reprends vos mots cher Dqem ), il faut bien admettre que quand les signes de distinctions sont communs à une très grande majorité, il s'agit plus d'un effet de mode.
En attendant vostre missive afin de pouvoir continuer ce débat qui sera peut être la controverse de Valladolid de ce salon, je vais me vautrer dans les bras d'un homme bien que j'aime une femme. J'arrive mon beau Morphée.
Perceval
Ps: Pour ce qui est de vostre billet concernant l'affaire Cantat, je me dois de vous répondre ( et avec soin ) et de vous avouer une erreur par moi commise: pardonnez moi ma lenteur mais ce vieux coeur qui pompe mon sang et l'air de mes voisins ( je suis exécrable ) à force de truismes navrants est épris d'une charmante personne. Je me sens Werther mais pas au point de m'écerveler.
Je voulais aussi vous remercier pour la qualité de vos billets, chose rare, qui me pousse à faire fonctionner mon esprit, esprit qui tends à rendre l'âme et lame.
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Wandess
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Je suis bien d'accord sur le fait que la rébellion est un concept forgé par les publicitaire, et que celui ci aujourd'hui est démodé car le mot de rebelle est lui même devenu ringard. Les rebels aujourd'hui sont multiformes (rien que ça), et de toutes les sortes. Il passe mal d'être conservateur aujourd'hui. Mais surtout il passe tout simplement très mal d'être content de quelques chose, pusique derrière chaque chose n'importe qui pourra montrer le côté obscure de la force qui agit pour nous attirer à lui. Même dire "j'aime les yahourts", peut m'attirer un "c'est à cause des pubs qui te rendent les produits laitiers sensuels", ou un "c'est les pubs Danone". En somme, lequel de nos geste n'est pas mis en statistique quelque part, par l'INSEE, ou pas des fumeurs d'herbes qui se prennent pour des génies car ils refusent d'aller au lit? Ou par n'importe qui? Il y a une drole de chose qui se passe. Toute idée de refus lancée par une personne, ou que ce soit, fondée ou non, intelligible, intelligente, ou non, est considéré comme pertinente car basée sur "un refus". La personne qui formule une idée d'acceptation de quelque chose est en comparaison vu comme moins pertinente car dans le moule. Bref, l'intelligence, le refus, la rébellion, la révolte, sont confondus. Lorsqu'il sera admis, mais sans doute pas avant longtemps, que l'intelligence et la pertinence ne se base pas sur l'acceptation de la règle dite "du refus", nous aurons fait un grand pas. Résumons aujourd'hui le refus qu'il fait bon d'afficher, qui vaut louanges et honneur, bien que celui qui peut s'en ennorgueuillir ne mérite aucun applaudissemnt : 1/ Pour ou contre le Front National? Il faut être contre! 2/ Gauche ou droite? Il faut être de gauche! 3/ Extrême gauche ou gauche "bourgeoise? Besancenot ne dit pas que des conneries, il dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas... 4/ Capitaliste ou altermondialiste? Le capitaliste doit être pendu! Voilà ce que chacun de nos rebelles cherche à nous vendre!!! Rien d'autre, ou alors des déclinaisions sans intérêt. Pourtant tout le monde adore en débattre et s'étrpper alors que tout le monde est d'accord. Le seul qui ne soit pas d'accord ne le dit pas, ou alors il fait cela pourpimenter une soirée somme toute sans intérêt... Mais la faute à qui?
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Dqem
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Wandess, tu ne fais que parler de ce que « on » pense. D’abord, je n’en fais pas le même diagnostic que toi : je ne crois pas que l’opinion publique trouve pertinent tout ce qui se base sur le refus ni que le conservatisme soit passé de mode : il n’est que de voir le résultat (non spéculatif, lui) des élections législatives pour s’en rendre compte. Ensuite, il ne suffit pas de prendre le contre-pied de l’opinion publique pour avoir raison : ce n’est pas parce que le refus serait à la mode qu’il ne serait ni légitime ni nécessaire – et il en va évidemment de même pour le conservatisme ( je reprendrais ici le couple refus/conservatisme sans l’analyser lui-même, bien qu’il me semble contestable, car mon problème est tout autre) ; car je pourrais ajouter à ta liste un petit cinquièmement, auquel il semble que ton texte participe par ce qu’il laisse induire : pour ou contre ce que tout le monde pense ? Contre, évidemment !
Et c’est aussi tout ce qu’ont à vendre les très à la mode anti-rebelles d’aujourd’hui : du contre, mais un contre particulier : un contre-tous-ceux-qui-leur-semblent-être-contre-tout-sans-raison. Ils pensent aussi qu’il suffit d’imiter le ton d’un discours raisonnable – entendez « d’une parole non exaltée » – pour en tenir un qui soit tel. Que leur rejet du rebelle ne repose sur rien de recevable, c’est aussi ce que révèle le fait qu’ils ne s’en tiennent jamais qu’à des argumentations superficielles.
Il y a aussi un défaut dans lequel tu verses Wandess : tout ce que tu dis sur la rébellion n’est vrai qu'au prix de restreindre le sens de ce mot jusqu’au point où il ne désigne plus qu’une attitude si stupide qu’il n’en existe probablement pas dans la réalité (une rébellion fabriquée par les publicitaires, une rébellion conçue comme une interdiction de se sentir à l’aise, ou bien encore comme un refus systématique …) ; bref, ton texte sombre dans la caricature et ne concerne dès lors plus personne – ou bien peut-être quelques cas exceptionnels, avec lesquels il n’y a dès lors pas lieu d’assimiler tout individu rebelle.
Pour la question du Front National : c’est facile de taper sur ceux qui sont contre sans savoir vraiment justifier leur choix ; car qui est dans ce pays en possession d’une démonstration de ce qu’il faut être pour ou contre ce parti ? Nous avons beau critiquer avec raison les refus réflexes, c’est en fin de compte sur des convictions que la plus part d’entre nous nous orientons en politique, exactement comme ceux qui n’y réfléchissent pas trop. Or faut-il attendre une démonstration pour s’insurger contre ce vote quand il est à l’évidence la manifestation d’une haine ? Il n’y a que des bourgeois coupés des réalités pour offrir aujourd’hui leur miséricorde à toutes ces « victimes du F.N » que sont ceux qui votent pour lui – les mêmes qui hier, et pour les mêmes raisons, se préoccupaient peu du problème de l’insécurité et de son fameux sentiment.
« Pourtant tout le monde adore en débattre et s'étriper alors que tout le monde est d'accord »
Tu pourrais au moins expliquer ça !
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Wandess
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"La jeunesse emmerde le Front National". Tel était le terme de départ. Il s'avère que la jeunesse ne vote pas, et que lorsqu'elle vote, elle fait du FN son second parti préféré. Même si elle aime bien aussi Besancenot, même s'il ne présente aucun programme réaliste. Alors oui, permet moi Dquem de considérer que ce fameux "anti-FN" qui dure depuis plus de quinze ans n'a été qu'un coup d'épé dans l'eau. Etre contre est très bien, seulement je trouve que de faire tourner le débat politique autour des quatre points que j'ai énoncé est un peu court. Bien sûr il s'agit d'un bon début. Mais encore faudrait-il être adulte lorsqu'on vote, encore faudrait-il savoir se mobiliser et être sensible sur d'autres thèmes. J'ai un ami qui est conseillé municipale, il sait ce que c'est que la politique, non ce n'est pas se placer sur ces quatre point. A l'échelon local il semble que ça ne veuille rien dire. Les aléus ne sont pas loin de leurs électeurs, mais les jeunes sont loin d'être des électeurs et très loin de connaître la polituque à l'échelon local. J'en vois souvent faire les malin en soirée et ne pas comprendre la différence entre président et premier ministre, et appelle sénateur celui qui siègle à l'assemblée nationale. Ne parlons pas de la distonction législatif, executif et judiciaire, ce serait trop compliqué. Oui ce qui me choque, c'est qu'autant de clients se contentent d'une panoplie du consciencieux de la politique alors qu'il n'a acheté que ce fameux modèle à quatre options. Si on sort notre ami de ces sentiers là, alors il prend l'ai las et répondra pour se faciliter la vie : - la politique c'est sale, tous menteurs (ou à peu de chose près dira-t-il cela) - Sarkozy est un fasciste - Raffarin est de mèche avec le Medef - Chirac c'est super menteur Bref, pour moi celui qui n'a que cela à dire ne connait rien et fermer sa gueule serait une preuve de politesse de sa part. Oui, le débat politique dans une soirée de jeunes aujourd'hui ressemble à "C'est mon choix", en plus plat encore. La personne qui pourrait éléevé le niveau est vu de travers genre "tu devrais faire de la polituque, je te verrai bien politicien". Certes tout le monde n'est pas comme ça, certes ce n'est pas partout ainsi. Mais je ne suis pas le seul à le constater, il y a un appauvrissement de la vie politique (ou publique), un désintéret pour les vrais débats. La Star Ac, la vie de Machin, Ardisson etc... sont passé devant dans les centres d'intérêts. Lorsqu'un débta a lieu il est sur les relations internationales, ce qui est proche est esquivé. On dit que cela est de la faute des hommes politiques. Je ne crois pas. Les citoyens dans une démocratie sont les premiers responsables du débat politique mené par leurs élus. Or le citoyen préfère aujourd'hui voter pour repécher Lukas ou n'importe quel autre crétin bien coiffé, plutôt que de s'intéresser à des choses pour lesquelles il ne veut pas faire d'efforts (du genre la différence sénateur-député). Notre génération se croit intelligente. En réalité elle se sent rebelle, donc politisée, mais si elle regardait les générations qui l'ont précédé, elle verrait qu'elle ne connait rien et que plutôt que de se rebeller sans raison elle devrait commencer par aprendre le minimum de base. Moi j'ai fait cet effrot là avant d'affirmer mes idées. Mais je déplore que si souvent je croise des gens qui manifestent, qui me gueulent après car je ne pense pas comme eux, alors qu'ils ignrrent tout de tout. Voilà pour moi ce qui différencie le rebelle dont parle Stef des autres personnes. Pour finir je voudrais revenir sur ce que tu dis quant à cette bourgeoisie qui donne la rédemption aux électeurs du FN. A mon avis cela n'est pas inutile. Peut-être cela va-t-il te paraître trop charitable de ma part, mais je crois que l'électeur FN a été vu par beaucoup de gens très longtmeps comme un facho ou un nazi. Cela était fort pratique. On répondait alors en disant "touche pas à mon pote". Je ne dis pas que cela était inutile.Lutter contre le racisme est une des missions de l'Etat, ainsi que des citoyens, cela est un devoir lié à la Déclaration des droits de l'homme. Mais en répondant sur ce principe on a oublié que l'humanisme et la tolérance c'est bien, mais que tout le monde ne vit pas sur ce beau nuage. Bref, il faut écouter les raisons du vote FN et y répondre. Comme pour beaucoup de choses l'écoute doit précéder toute action. L'insécurité notamment, son sentiment comme on dit, n'a pas été écouté par la gauche qui se bobo-isait. La gauche a vécu comme si la France se limitait à Paris. Nier la réalité vécue par un cinquième des Français est impossible, normal qu'aujourd'hui la "bourgeoisie" comme tu dis veuille remettre ses montres à l'heure. Wandess. PS : Je dois avoir du mal à te comprendre car je ne vois pas encore en quoi notre position est dissemblable, et en quoi ta position est différente de celle de Stef. Tu parles bien toi aussi du rebelle marketing je crois. Or même si toute personne révolté n'est pas récupéré par le marketing, il me semble que tu es bien d'accord toi aussi sur le fait que le "rebelle Hugo Boss" (ainsi je l'appelle) existe et pulule même.
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Dqem
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Par sa miséricorde affichée, la bourgeoisie par moi incriminée ne remet absolument pas les pendules à l’heure ; elle montre au contraire qu’elle persiste à ne rien (vouloir ?) comprendre. Aujourd’hui, ces gens « éclairés » ne disent plus « fascisme », mais « populisme » (il n’y a que ces imbéciles de trotskistes pour n’avoir pas compris la différence !). Mais j’aimerai bien savoir qui comprend l’exacte différence entre ces deux mots à chaque fois qu’il prononce l’un pour éviter de prononcer l’autre. Pour quelle raison ne pas nommer fasciste un électeur du F.N ? Parce que les dogmes de leur parti respectif ne sont pas les mêmes ? Qu’on me le MONTRE, nul plus que moi ne sera heureux de m’assurer enfin de ce point. Parce que cela verrouille plus que jamais le sympathisant du F.N sur sa position politique ? Oui, ce phénomène existe, mais pas plus que pour toute bêtise manifestée à l’égard de ce parti. Ce qui fait problème n’est pas que l’on qualifie de fascisme sa doctrine, mais qu’on se contente de la qualifier ainsi sans jamais argumenter propos, tout comme le fait qu’on se donne pour plus subtil que la moyenne dès lors qu’on use sans plus d’explications du terme de populisme plutôt que de celui de fascisme, et qu’on affecte un sentiment de culpabilité pour récupérer les électeurs déçus. De plus, n’y a-t-il pas une mauvaise foi dans cette attitude quand à l’évidence, ceux qui usent du terme de fascisme ne font qu’en reprendre la version galvaudée, c’est-à-dire ne prétendent pas opérer une classification de philosophie politique, mais seulement exprimer par là une incontestable communauté de traits qu’ils diagnostiquent obscurément ? Et enfin, au nom de quoi avoir été fasciste ou nazi serait-il nécessairement plus grave ? Parce que leur idéologie à conduit à l’horreur des guerres meurtrières et de la solution finale ? Mais, que je sache, ce n’est pas ce que la majorité d’entre eux voulaient. En majorité, ils voulaient simplement relever leur pays de l’humiliant déclin dans lequel il sombrait, rendre à la nation tout son flamboiement originel et, pour ceux qui étaient en bas de l’échelle sociale, retrouver un honneur, ce qui passait par le rejet des classes dont les membres se prenaient – à tort mais aussi, parfois, à raison malheureusement – pour l’élite, parce qu’ils croyaient que tous n’étaient que des gens aisés qui les méprisaient, alors qu’ils n’avaient en vérité aucun talent et qu’ils dégénéraient en se féminisant, prétendue élite qu’ils ne pouvaient dès lors, et avec raison, plus supporter. Telle était la tonalité d’âme de la majorité des fascistes et des nazis, et c’est à peu près la même que celle des frontistes d’aujourd’hui. Le problème consiste en ceci que, même s’ils ne désirent pas nécessairement l’horreur qui peut résulter de leur idéologie respective, ces gens là sont tout de même prêts à vouloir un état policier, à imposer sans autre raison qu’une question de goût un style de vie militaire et l’esthétique qui va avec, à exclure l’étranger etc…, et tout cela, au profit de cette entité abstraite qu’est la Nation.
Ainsi est-il proprement désolant que d’écraser le jeune imbécile de toute sa pseudo-science politique quand par là même, on invite à accepter le débat avec le F.N. sans être prêt à le mener, ou sans que le discours qui le réfute rigoureusement puisse être audible de la majorité des électeurs. Ce ne sont pas les pseudo-rebelles qui pullulent (si tant est qu’il en existe, s’il faut entendre par là la même chose que Stef Weï Tang), mais les pseudo-individus responsables, les pseudo-citoyens ; ce sont eux qui reprennent aujourd’hui le flambeau du gauchisme caricatural en pensant qu’il suffit de s’opposer à son ancienne forme pour ne plus en être.
Mais je ne veux nullement m’élever contre eux en particulier ; je déplore seulement qu’ils soient eux-mêmes si aveugles qu’ils reprennent sans l’ombre d’un soupçon ce qui justement fait problème chez les dits faux-rebelles qu’ils désirent critiquer : le fait de ne penser qu’à l’aide de clichés, même si c’est en les voulant fuir, parce que jamais ils ne se donnent la peine d’observer si cette fuite a lieu ou non dans les cadres mêmes du cliché. Si l’on veut combattre, comme de juste, les idéologies dangereuses, il faut que toute place publique, tout lieu de dialogue s’élève du simple dépôt d’opinions où chacun ne fait que pondre son texte sans lire attentivement ceux des autres, à une pensée collective qui, elle, ne peut résulter que de la dynamique du dialogue rigoureux. Tant que cela ne sera pas entrepris, le danger politique pourra toujours y pousser sournoisement dans le coin mort de notre regard ; car sans cela, quelle serait notre force si nous devions un jour débattre avec un idéologue dangereux qui déploierait toute sa puissance argumentative ? Il convaincrait sans peine nombre de lecteurs, face aux misérables clichés que nous lui opposerions. Aussi n’y a-t-il pas besoin d’attendre un tel cas de figure ; car c’est quotidiennement que peut se jouer l’orientation politique de chacun, et c’est donc constamment que nous devons être rigoureux pour cesser de rendre possible les prises de position pathologiques, ce qui consiste à ne pas les susciter ainsi qu’à les déconstruire dès lors qu’elles apparaissent.
Je voudrais, pour finir, faire part à tous d’un texte qui se trouve sur le site du F.N.
« De nombreux sites généralistes proposent des forums thématiques et des sondages liés à l’actualité.
Bien sûr, vous pouvez également occuper ceux qui relèvent de votre hobby (chasse, automobile, culture, environnement, régionalisme, etc.).
Ils permettent de "prendre la température" de la population sans le filtre des médias et constituent un bon vecteur de diffusion de nos idées.
Notre conseil pour les forums : soyez aussi courtois que précis.
Pour vous y aider, n'hésitez pas à consulter ou à imprimer notre programme politique ou à vous servir des articles de notre Quotidien en ligne.
Essayez de nouer des contacts.
Evitez toute propagande politique "directe" sans quoi les "modérateurs" chargés de filtrer les messages sur les forums effaceront les vôtres. »
(Tiens, cela n’aurait-il pas inspiré le très subtilement déguisé « Zorro la peine », contributeur du forum consacré à Cantat ?)
PS : justement, il se reproduit à propos de ce forum-ci le même problème que la dernière fois : la moitié des messages à disparu, et tout aussi grave à mes yeux, la belle mise en page de ces derniers temps à fait place à une plus ancienne qui est moins à mon goût ! Pourrais-tu, s’il te plaît Wandess, faire quelque chose pour résoudre tout cela ? Merci !
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Wandess
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Je ne vais pas répondre à ton texte dans l'immédiat, mais plutôt à la fin. Comme tu l'as fait remarqué, même déguisés, on reconnait tout de même ce qui s'inspire d'un programme lepeniste dans certains forums... En ce qui concerne celui de Cantat il y a même eu une dizaine de message qui allait au delà des recommandations du site du FN je crois puisque j'ai du les effacer. En ce qui concerne la lecture imporssible de près de cent message par contre, cela est causé comme l'autre fois par le changement de mise en page. Je vais essayer de modifier cela au plus vite, dès que j'aurai assez de temps. Quand à ce que tu dis sur le changement de mise en page, j'avoue que des six ou sept que j'ai utilisé dpeuis la création du site, c'est la seule à laquelle j'ai réussi à m'attacher (avec la première). voilà pourquoi j'y suis revenu. quelques personnes m'avait fait remarqué que la nouvelle était trop bariolée, fatiguante, et je dois dire que c'était mon propre sentiment et que c'est ce qui m'a conduit à y revenir. Par contre ton avis m'intéresse quand même, hésite pas à me dire ce que tu reproche à celle-ci, si ce sont les couleurs ou autre chose... A bientôt!!! Wandess
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Wandess
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Bon, je crois avoir eu le temps de résoudre le rpoblème. Si toutefois ça n'a pas marché et que ça ne fonctionne pas mieux, hésite pas à me le dire, ou me le faire savoir ici, ou à poulpeuh2@yahoo.fr A+
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Dqem
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« La vraie rébellion est à mon sens un acte ponctuel en réaction à un fait donné. J'ajoute que l'état de rebelle et je tiens à ce point ne saurait être un état permanent mais que le corollaire à un instant t »
Spontanément, cette phrase appelle plutôt mon assentiment. Mai à la réflexion, elle me paraît soulever un problème dont la complexité me laisse de prime abord un peu découragé. Celui-ci se révèle dès lors qu’on se pose cette question : quel est le rapport du rebelle à la rébellion ? Si la rébellion est un acte ponctuel, faut-il consentir à ne plus appeler rebelle que tout individu entrant en rébellion ? Peut-être, mais se serait alors priver ce nom de la fonction qu’il occupe dans la pratique quotidienne et risquer d’oublier le savoir que celle-ci recèle ; cette fonction est informative : si l’on me parle d’un individu en me disant de lui, sans ironie, qu’il est un rebelle, et cela au sens courant de ce terme, j’aurais alors sur lui plus d’informations et d’une plus longue validité (que c’est quelqu’un qui a probablement déjà participé à une rébellion, qu’il est susceptible de recommencer, que son quotidien n’est pas celui de tout le monde parce que consciemment ou non, il se dispose à un tel acte, etc…) que si l’on s’en tient à désigner par là seulement celui qui est actuellement en rébellion. Par son acception courante, ce mot permet encore d’exprimer la distinction entre celui qui n’aura pris part qu’exceptionnellement à la rébellion, et celui qui recommencera. Se séparer de celle-ci c’est, ne serait-ce que tout le temps que dure la désorientation provoquée par le changement de repère que cela constitue, c’est disais-je, laisser croire que nous sommes tous des rebelles potentiels alors que c’est en vérité quelque chose auquel on se destine, tout comme on se destine à ne pas se rebeller, de telle sorte que c’est seulement ceux qui se seront engagés dans le premier destin qui seront capables de se rebeller au bon moment. J’inclinerai donc à conserver l’acception courante, mais cela ne vaut nullement pour une décision.
Mais qu’advient-il dès lors du concept de rébellion ? Je ne suppose pas que tu optes pour la restriction de sens que je viens d’analyser, celle concernant le mot de rebelle. Ton propos est plutôt de mettre l’accent sur une impossibilité, celle de la rébellion permanente : en tant qu’elle est une réaction belliqueuse, donc une manifestation violente de la force, elle ne peut aboutir qu’à une phase d’épuisement de ceux qu’elle mobilise, que ce soit pour ou contre elle. Mais ce n’est pas seulement en raison de cela que l’on peut constater une telle impossibilité. Si l’on conçoit la rébellion comme un acte nécessairement singulier, parce qu’au fond il ne serait pas voulu autrement que comme une façon particulière de faire quelque chose d’exceptionnel, il en découle qu’elle ne saurait durer sans se nier comme telle : elle ne peut exister que comme une saillance dans le cours régulier des événements. Cependant, il y a lieu de remarquer qu’entre ces deux façons que la rébellion a de ne pouvoir être permanente, il y a une différence de statut : dans le premier cas, c’est l’expérience et elle seule qui nous enseigne cela, alors que dans le second, c’est une impossibilité qui est définitionnelle. Il y a donc lieu de remarquer cela parce que dans les deux cas, le concept de rébellion, pour autant qu’il désigne à chaque fois le même phénomène, n’est tout simplement pas le même. Or lequel des deux choisir ? Lequel des deux, en d’autres termes, n’est pas seulement UN concept de rébellion, mais LE concept de la rébellion ? je ne sais, mais il me semble que le second concept, si tentant soit-il (pour une raison qui d’ailleurs m’est encore obscure), doit être certes non pas rejeté, mais mis en suspend, car il n’est pas sûr qu’il satisfasse à ce que normalement nous voulons dire par rébellion.
Quoiqu’il en soit, la conclusion est qu’il y a un sens à dire que l’on peut être rebelle dans la durée tout en maintenant que la rébellion, elle, ne peut exister que momentanément. Mais pourrions-nous aussi concevoir – et non point imaginer – une rébellion durable ? Une chose est sûre, c’est que nous ne pourrons pas répondre à cette question sans considérer le bellicisme, qui est essentiel à celle-ci.
Mais une autre question me préoccupe : se peut-il que le travail soit une rébellion, ainsi que je l’ai concédé un peu trop vite à Stef Weï Tang ? S’il est autre chose que lui-même, n’est-il pas plutôt une révolte ?
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