Un revolver sur la tempe
Je contemple.
Littérature enfantine
Devine ?
Sorcière nénuphar ?
Tu parles d’un cauchemar !
Halloween et ses fureurs…
On est d’accord, vaudrait mieux être ailleurs.
Un liquide coule hors de toi,
Tu es sa mère, tu es sa fille
Mais tu n’es pas un crachat
Tu n’es qu’un fil fragile…
Un oiseau te berce
J’aimerai savoir me tenir
Exprimer un peu de tendresse
En quelque ligne te la dire
Rire aux éclats comme toi !
Calmer tes chagrins !
Arrêter la tempête qui frappe le toit
T’aider à retrouver ton méridien…
Au fond de ton slip, du charbon
Dans ma gorge une plâtrée de goudron
Barbouille donc ta peau au savon
Même si je me moque bien que tu sentes bon
Avec tes dessins nous survolons
Des vallées sinistres de cartons
Que tu ratures à grands coups de tes crayons
D’acord… Nous le méritons…
Mais sache ma chère que mourir n’est pas un cadeau
Je te connais à peine mais tu saurais déjà me manquer
Petite, ne lâche rien au diable et à ses suppôts !
Petit diable toi-même, tait tout ce qui est laid
Mord les méchants !
Tue les bandits !
Crève les charognes !
Enfonce les maudits !
Casse du sucre sur ce qui est mauvais,
Mais épargne l’essentiel de cette Terre…
Les animaux… Les nuages… Ta beauté…
Les éléphants, et les gentilles sorcières…
D’autres paroles viendront un jour t’aider
Du fond de mon âme j’espère avoir pu t’aiguiller
Un jour c’est certain je te perdrais de vu
Ce jour alors j’aimerai que ta vie continue….
Belle et radieuse. Compliquée.
Comme toi petite fée.